Les habitants de la capitale économique ont passé la soirée du mardi dans l’angoisse et l’incertitude, après la mise sous cloche d’un quartier à Hay Mohammadi, suite à la découverte d’une soixantaine de cas positifs dans un nouveau cluster. Hantés par l’idée d’un reconfinement général, les Bidaouis envahissent la Toile par leurs interrogations sur les mesures à venir, surtout que des rumeurs qui se propagent comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux laissent croire que d’autres quartiers seraient en ligne de mire en raison de la flambée des contaminations.
A Fès et à Tanger, les choses sont à l’identique…
Cela fait presque une semaine que les engins militaires, déployés durant le confinement, circulent dans les quartiers de la capitale spirituelle et la perle du Détroit, en vue de veiller au respect de l’état d’urgence sanitaire reconduit jusqu’au 10 septembre 2020. Des mesures qui viennent rappeler des souvenirs désagréables de «lockdown», encore vivaces dans l’esprit des Marocains.
Bizarrement, malgré le chamboulement que connaissent ces villes du Royaume, la communication gouvernementale demeure laconique sur la question, démontrant encore une fois l’improvisation qui règne dans la gestion d’une crise sans précédent. Ce qui érode davantage le capital confiance des Marocains, déjà réduit à minima.
Dépourvu de vision et de réponses, l’Exécutif demeure évasif sur la question du «reconfinement général», mais il convient de noter qu’un tel scénario est inenvisageable, du fait qu’il tuerait définitivement l’économie nationale. Par ailleurs, le confinement fut une rupture, soudaine et inattendue pour la société marocaine, au point même qu’il a fait et fait craindre l’arrivée d’une éventuelle vague de troubles psychiatriques.
Face à de telles et sombres perspectives, choisir entre la pandémie, l’économie et la santé mentale de la société, c’est en fait choisir entre la peste et le choléra…
Prévoir, trancher et communiquer…c’est ce qui est attendu du gouvernement en ces temps d’incertitude.
A Fès et à Tanger, les choses sont à l’identique…
Cela fait presque une semaine que les engins militaires, déployés durant le confinement, circulent dans les quartiers de la capitale spirituelle et la perle du Détroit, en vue de veiller au respect de l’état d’urgence sanitaire reconduit jusqu’au 10 septembre 2020. Des mesures qui viennent rappeler des souvenirs désagréables de «lockdown», encore vivaces dans l’esprit des Marocains.
Bizarrement, malgré le chamboulement que connaissent ces villes du Royaume, la communication gouvernementale demeure laconique sur la question, démontrant encore une fois l’improvisation qui règne dans la gestion d’une crise sans précédent. Ce qui érode davantage le capital confiance des Marocains, déjà réduit à minima.
Dépourvu de vision et de réponses, l’Exécutif demeure évasif sur la question du «reconfinement général», mais il convient de noter qu’un tel scénario est inenvisageable, du fait qu’il tuerait définitivement l’économie nationale. Par ailleurs, le confinement fut une rupture, soudaine et inattendue pour la société marocaine, au point même qu’il a fait et fait craindre l’arrivée d’une éventuelle vague de troubles psychiatriques.
Face à de telles et sombres perspectives, choisir entre la pandémie, l’économie et la santé mentale de la société, c’est en fait choisir entre la peste et le choléra…
Prévoir, trancher et communiquer…c’est ce qui est attendu du gouvernement en ces temps d’incertitude.
Saâd JAFRI