Le Soudan du Sud reste l’un des pays les plus dangereux au monde pour les humanitaires. Ils sont 132 à avoir perdu la vie en mission depuis l’indépendance du pays en 2011. L’État du Jongleï est particulièrement dangereux, avec déjà 4 attaques de convois humanitaires rapportés depuis le début de l’année.
La dernière attaque contre un convoi des Nations unies transportant de l’aide alimentaire et qui a fait trois morts et un blessé, jeudi dernier dans l’État du Jongleï, intervient alors que le pays compte cette année près de 8,3 millions de personnes ayant besoin du soutien du Programme alimentaire mondial pour survivre.
Le convoi de 44 camions est tombé dans une embuscade entre les villages de Gadiang et de Yuai, dans l’État du Jongleï. Les pillards ont « exécuté » trois des employés de la compagnie privée affrétée par le Programme alimentaire mondial et ont volé l’équivalent de 3,2 millions de dollars de nourriture.
Nul besoin d’attendre les résultats de quelque enquête pour comprendre que l’extrême pauvreté est la cause de ces violences.
Arafat Jamal, coordinateur humanitaire au Soudan du Sud pense que si le problème peut être lié aux violences qui perdurent dans cet État, dans des villages sans champs et sans bétail non plus, 44 camions c’est une cible assez visible et autant facile à attaquer pour des gens qui n’ont pas de nourriture.
La dernière attaque contre un convoi des Nations unies transportant de l’aide alimentaire et qui a fait trois morts et un blessé, jeudi dernier dans l’État du Jongleï, intervient alors que le pays compte cette année près de 8,3 millions de personnes ayant besoin du soutien du Programme alimentaire mondial pour survivre.
Le convoi de 44 camions est tombé dans une embuscade entre les villages de Gadiang et de Yuai, dans l’État du Jongleï. Les pillards ont « exécuté » trois des employés de la compagnie privée affrétée par le Programme alimentaire mondial et ont volé l’équivalent de 3,2 millions de dollars de nourriture.
Nul besoin d’attendre les résultats de quelque enquête pour comprendre que l’extrême pauvreté est la cause de ces violences.
Arafat Jamal, coordinateur humanitaire au Soudan du Sud pense que si le problème peut être lié aux violences qui perdurent dans cet État, dans des villages sans champs et sans bétail non plus, 44 camions c’est une cible assez visible et autant facile à attaquer pour des gens qui n’ont pas de nourriture.