Le fonctionnaire a été mis en examen le 19 décembre 2024 « pour intelligence avec une puissance étrangère, livraison à une puissance étrangère d’information sur intérêt fondamental à la nation, exercice d’activités pour s’informer sur les intérêts fondamentaux de la nation pour une puissance étrangère », a dit à l’AFP le parquet de Paris. Il a été placé sous contrôle judiciaire.
Cet homme est soupçonné d’avoir été « en contact régulier avec une personne de nationalité algérienne travaillant au consulat d’Algérie de Créteil » et « de lui avoir transmis des informations personnelles et sur les demandes d’asile » concernant des Algériens, et notamment « des opposants notoires » au régime, a précisé le ministère public.
Sollicité par l’AFP, Sipan Ohanians, l’avocat du fonctionnaire de Bercy, a affirmé que son client était « victime d’une campagne de menaces et de manipulation d’une puissance étrangère ayant resserré l’étau autour de lui ».
« Intelligence avec une puissance étrangère »
D’après une source proche de l’enquête, parmi les profils recherchés, dont des opposants : deux Algériens sous le coup d’un mandat d’arrêt international pour terrorisme, un journaliste réfugié, un Algérien ayant porté plainte en France contre un général… Ces personnes ont, pour « certaines », été « victimes de violences, menaces de mort ou tentative d’enlèvement », a souligné cette source, sans donner davantage d’éléments sur le lien éventuel de causalité.
Comment le fonctionnaire de Bercy obtenait-il ces informations ? D’après une source proche du dossier, il avait noué une « relation intime » avec une assistante sociale de l’Office français de l’immigration et de l’intégration, qu’il sollicitait pour obtenir des renseignements. Elle a été mise en examen le 7 février pour violation du secret professionnel, selon le parquet. Contacté, son avocat, Fabien Arakelian, n’a pas souhaité s’exprimer.
L’information judiciaire avait été ouverte le 20 novembre 2024 pour « intelligence avec une puissance étrangère, livraison à une puissance étrangère d’information sur intérêt fondamental à la nation, soustraction et divulgation de secret-défense nationale par son dépositaire, provocation à un crime de trahison ou espionnage non suivie d’effet, et violation du secret professionnel ». Les investigations se poursuivent.
Cet homme est soupçonné d’avoir été « en contact régulier avec une personne de nationalité algérienne travaillant au consulat d’Algérie de Créteil » et « de lui avoir transmis des informations personnelles et sur les demandes d’asile » concernant des Algériens, et notamment « des opposants notoires » au régime, a précisé le ministère public.
Sollicité par l’AFP, Sipan Ohanians, l’avocat du fonctionnaire de Bercy, a affirmé que son client était « victime d’une campagne de menaces et de manipulation d’une puissance étrangère ayant resserré l’étau autour de lui ».
« Intelligence avec une puissance étrangère »
D’après une source proche de l’enquête, parmi les profils recherchés, dont des opposants : deux Algériens sous le coup d’un mandat d’arrêt international pour terrorisme, un journaliste réfugié, un Algérien ayant porté plainte en France contre un général… Ces personnes ont, pour « certaines », été « victimes de violences, menaces de mort ou tentative d’enlèvement », a souligné cette source, sans donner davantage d’éléments sur le lien éventuel de causalité.
Comment le fonctionnaire de Bercy obtenait-il ces informations ? D’après une source proche du dossier, il avait noué une « relation intime » avec une assistante sociale de l’Office français de l’immigration et de l’intégration, qu’il sollicitait pour obtenir des renseignements. Elle a été mise en examen le 7 février pour violation du secret professionnel, selon le parquet. Contacté, son avocat, Fabien Arakelian, n’a pas souhaité s’exprimer.
L’information judiciaire avait été ouverte le 20 novembre 2024 pour « intelligence avec une puissance étrangère, livraison à une puissance étrangère d’information sur intérêt fondamental à la nation, soustraction et divulgation de secret-défense nationale par son dépositaire, provocation à un crime de trahison ou espionnage non suivie d’effet, et violation du secret professionnel ». Les investigations se poursuivent.