Vous avez été Membre Fondateur et dirigé l’Association des Lauréats Etrangers du Maroc (ASLEM) pendant 3 ans. Quel bilan pouvez-vous dresser au terme de votre mandat ?
Etant membre fondateur de l’Association des Lauréats Etrangers du Maroc (ASLEM), projet murement réfléchi quelques années plus tôt et né de la volonté des cadres formés au Maroc que nous sommes, ASLEM a vu le jour officiellement le 20 mai 2018 me portant à sa tête comme le premier président. Les premiers pas ont consacré à l’ancrage de l’ASLEM sur le territoire marocain à travers des missions et des rencontres d’échanges avec les responsables des différents ministères du Royaume. Il en a été de même avec d’autres institutions comme l’Agence Marocaine de Coopération Internationale, des entreprises publiques et privées comme l’OCP, Group Attijariwafa Bank, Agence du Port de Tanger Med, AMDIE, OFPPT, des Institutions Internationales (COA des Nations Unies, CESE/UCESA, l’OIM, l’ICESCO ; Banque Mondiale) sans oublier des Associations (CESAM, AMIR, Fondation Diplomatique…).
Dans la même dynamique, nous avons eu à organiser en présentiel des évènements nationaux et continentaux (Sommet, Symposium Séminaire, Conférence, Formation, Meetup, Afterwork…) autour de l’entrepreneuriat, des opportunités d’affaires pour faciliter le networking, le partage d’expériences et développer les opportunités professionnelles. La Covid-19 oblige, nous avons innovés depuis un an en organisant des webinaires et un Forum Digital qui a connu la participation de plusieurs ministres, de Chefs d’Entreprises, de Présidents d’Universités, des Directeurs des Bourses et Stages, des Associations de Lauréats et d’Etudiants ainsi que des chercheurs.
Du dynamisme, peut-on dire ?
Effectivement. Dans l’optique d’étendre le réseau ASLEM, nous avons fédéré et incité la création de 35 autres Associations pays des Lauréats du Maroc.
Les grands projets initiés, sous mon mandat, sont aussi le Sommet Africain des Lauréats Etrangers du Maroc (SALEM); le Think Tank «ASLEM 4.0 » pour produire des rapports. Ces actions ont également concerné des études et élaborer des propositions, le plus souvent dans le domaine des politiques publiques et de l’économie ; l’incubateur «ASLEM-INNOVE » pour accompagner les étudiants et lauréats porteurs de projets innovant; la Plateforme digitale des Lauréats «ASLEM-INVEST » tant pour l’investissement, l’import-export ou de services aux entreprises; «ASLEM-EDUC » pour le renforcement des compétences des Lauréats, le conseil et l’orientation des étudiants; le Fonds d’investissements des Lauréats Etrangers du Maroc.
Enfin, plusieurs conventions sont initiées, d’autres signées et le reste en études. On peut aussi citer des accords avec l’Association des Médecins Internes de Rabat (AMIR), Group Attijariwafa Bank, Bank of Africa ; le Conseil Economique Social et Environnemental (CESE/UCESA); l’OFPPT, ICESCO, ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, la Fédération des Présidents d’Universités au Maroc, le projet sur les coopératives avec l’OCP, la charte de collaboration avec les présidents les lauréats, la convention avec l’AMCI.
Vous présidez, désormais, le Conseil d’Orientation Stratégique et de Contrôle. Quelles sont les missions assignées à cette nouvelle instance de l’ASLEM ?
Le Conseil d’Orientation Stratégique et de Contrôle (COSC) est l’organe chargé principalement du suivi, du contrôle et de la surveillance de l’exécution des décisions et orientations stratégiques définies par l’Assemblée Générale. Le Conseil convoque et préside l’Assemblée Générale Extraordinaire qui est compétente pour traiter la révision des Statuts, décider de la dissolution de l’Association, discuter et valider le plan d’action des instances élues, et/ou traiter tout autre sujet relatif au fonctionnement de l’Association. Il sied de souligner que le Conseil est l’organe qui seconde l’Assemblée Générale après vient le Bureau Exécutif (BE) qui a en son sein le Collège des Présidents des Associations des Lauréats (CPAL) ainsi que les Délégations Régionales (DR).
Sur un autre plan, notamment la politique d’intégration interafricaine, quelle est la démarche de l’ASLEM pour consolider cette vision continentale ?
L’ASLEM a dans son ADN comme vocation d’être un acteur de la diplomatie parallèle. En ce sens, elle se veut accompagner les opérateurs économiques marocains vers les autres pays en Afriques et vice-versa. Au Maroc, ASLEM souhaite jouer le rôle de médiateur entre toutes les catégories de communautés étrangères au Maroc et les autorités compétentes de sorte à pouvoir remonter leurs difficultés, et ce, dans le cadre d’un dialogue pérenne sur les améliorations possibles à apporter. Elle voudrait aussi proposer des mécanismes d’encouragement au retour des compétences formées au Maroc dans le cadre des accords de coopération bilatérale ou multilatérale y compris des étudiants du privé. L’ASLEM plaide aussi pour la mobilisation de levé de fonds auprès des anciens Lauréats bien établis au Maroc au profit des étrangers nécessiteux.
Coopération Maroc-Togo
Etant membre fondateur de l’Association des Lauréats Etrangers du Maroc (ASLEM), projet murement réfléchi quelques années plus tôt et né de la volonté des cadres formés au Maroc que nous sommes, ASLEM a vu le jour officiellement le 20 mai 2018 me portant à sa tête comme le premier président. Les premiers pas ont consacré à l’ancrage de l’ASLEM sur le territoire marocain à travers des missions et des rencontres d’échanges avec les responsables des différents ministères du Royaume. Il en a été de même avec d’autres institutions comme l’Agence Marocaine de Coopération Internationale, des entreprises publiques et privées comme l’OCP, Group Attijariwafa Bank, Agence du Port de Tanger Med, AMDIE, OFPPT, des Institutions Internationales (COA des Nations Unies, CESE/UCESA, l’OIM, l’ICESCO ; Banque Mondiale) sans oublier des Associations (CESAM, AMIR, Fondation Diplomatique…).
Dans la même dynamique, nous avons eu à organiser en présentiel des évènements nationaux et continentaux (Sommet, Symposium Séminaire, Conférence, Formation, Meetup, Afterwork…) autour de l’entrepreneuriat, des opportunités d’affaires pour faciliter le networking, le partage d’expériences et développer les opportunités professionnelles. La Covid-19 oblige, nous avons innovés depuis un an en organisant des webinaires et un Forum Digital qui a connu la participation de plusieurs ministres, de Chefs d’Entreprises, de Présidents d’Universités, des Directeurs des Bourses et Stages, des Associations de Lauréats et d’Etudiants ainsi que des chercheurs.
Du dynamisme, peut-on dire ?
Effectivement. Dans l’optique d’étendre le réseau ASLEM, nous avons fédéré et incité la création de 35 autres Associations pays des Lauréats du Maroc.
Les grands projets initiés, sous mon mandat, sont aussi le Sommet Africain des Lauréats Etrangers du Maroc (SALEM); le Think Tank «ASLEM 4.0 » pour produire des rapports. Ces actions ont également concerné des études et élaborer des propositions, le plus souvent dans le domaine des politiques publiques et de l’économie ; l’incubateur «ASLEM-INNOVE » pour accompagner les étudiants et lauréats porteurs de projets innovant; la Plateforme digitale des Lauréats «ASLEM-INVEST » tant pour l’investissement, l’import-export ou de services aux entreprises; «ASLEM-EDUC » pour le renforcement des compétences des Lauréats, le conseil et l’orientation des étudiants; le Fonds d’investissements des Lauréats Etrangers du Maroc.
Enfin, plusieurs conventions sont initiées, d’autres signées et le reste en études. On peut aussi citer des accords avec l’Association des Médecins Internes de Rabat (AMIR), Group Attijariwafa Bank, Bank of Africa ; le Conseil Economique Social et Environnemental (CESE/UCESA); l’OFPPT, ICESCO, ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, la Fédération des Présidents d’Universités au Maroc, le projet sur les coopératives avec l’OCP, la charte de collaboration avec les présidents les lauréats, la convention avec l’AMCI.
Vous présidez, désormais, le Conseil d’Orientation Stratégique et de Contrôle. Quelles sont les missions assignées à cette nouvelle instance de l’ASLEM ?
Le Conseil d’Orientation Stratégique et de Contrôle (COSC) est l’organe chargé principalement du suivi, du contrôle et de la surveillance de l’exécution des décisions et orientations stratégiques définies par l’Assemblée Générale. Le Conseil convoque et préside l’Assemblée Générale Extraordinaire qui est compétente pour traiter la révision des Statuts, décider de la dissolution de l’Association, discuter et valider le plan d’action des instances élues, et/ou traiter tout autre sujet relatif au fonctionnement de l’Association. Il sied de souligner que le Conseil est l’organe qui seconde l’Assemblée Générale après vient le Bureau Exécutif (BE) qui a en son sein le Collège des Présidents des Associations des Lauréats (CPAL) ainsi que les Délégations Régionales (DR).
Sur un autre plan, notamment la politique d’intégration interafricaine, quelle est la démarche de l’ASLEM pour consolider cette vision continentale ?
L’ASLEM a dans son ADN comme vocation d’être un acteur de la diplomatie parallèle. En ce sens, elle se veut accompagner les opérateurs économiques marocains vers les autres pays en Afriques et vice-versa. Au Maroc, ASLEM souhaite jouer le rôle de médiateur entre toutes les catégories de communautés étrangères au Maroc et les autorités compétentes de sorte à pouvoir remonter leurs difficultés, et ce, dans le cadre d’un dialogue pérenne sur les améliorations possibles à apporter. Elle voudrait aussi proposer des mécanismes d’encouragement au retour des compétences formées au Maroc dans le cadre des accords de coopération bilatérale ou multilatérale y compris des étudiants du privé. L’ASLEM plaide aussi pour la mobilisation de levé de fonds auprès des anciens Lauréats bien établis au Maroc au profit des étrangers nécessiteux.
Coopération Maroc-Togo
Entre le Royaume du Maroc et le Togo, les relations politiques et diplomatiques sont au beau fixe. D’ailleurs, mon pays soutient le Maroc dans la défense de son intégrité territoriale sous les auspices des Nations Unies dans le cadre du plan d’autonomie, jugé crédible et réaliste par la majorité des Etats de la communauté internationale. Pour ce qui est de la coopération économique, même si elle est en deça des potentialités des deux pays, connaît une dynamique par la volonté du chef de l’Etat, le Président Faure Essozimna NGNASSIMBGE et de SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste. Dans ce cadre, plusieurs accords de coopération ont été signés pour raffermir ce partenariat gagnant-gagnant facilitant, par ricochet, l’implantation des entreprises marocaines au Togo et l’acquisition d’autres marchés avec Maroc Télécom. Dans le domaine bancaire, on peut citer le Groupe AttijariWafa Bank, la Banque Populaire, Banque of Africa et dans l’assurance avec Saham assurance. Le Togo quant à lui, bénéficie des accords culturels et militaires permettant d’envoyer des étudiants et des militaires se former et se performer au Royaume chérifien avec un nombre évolutif au fil des années.
Propos recueillis par Wolondouka SIDIBE