Ce vendredi 12 juin, la ministre de la Transition énergétique, Leila Benali, a inauguré à Mohammedia une nouvelle cavité pour le stockage de gaz butane. Il s’agit d’un projet de la Société Marocaine de Stockage (SOMAS) qui permet à cette dernière de porter sa capacité totale de stockage à 310.000 tonnes, soit une augmentation de plus de 55%.
Cette nouvelle infrastructure porte l’autonomie nationale en gaz butane à plus de 40 jours, ce gaz, le diesel et l’essence étant les trois produits énergétiques les plus consommés par les Marocains. Il s’agit, certes, d’un pas vers la bonne direction, mais reste un projet réduit, isolé et ne s’intégrant pas à une vision globale concernant la sécurité d'approvisionnement du Royaume.
On est bien loin de l’objectif tracé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, lors de Son discours d’ouverture du Parlement, le 8 octobre 2021. Le Souverain avait alors appelé à “la création d’un dispositif national intégré ayant pour objet la réserve stratégique de produits de première nécessité, notamment alimentaires, sanitaires et énergétiques et à la mise à jour continue des besoins nationaux en la matière”.
Près de trois ans plus tard, les leçons de la crise du Covid ne semblent pas encore bien assimilées, crise qui a vu des pays se disputer les approvisionnements en masques, en vaccins et en produits de première nécessité. Pour un pays comme le Maroc, dépendant en grande partie des importations d’hydrocarbures et de blé, toute crise internationale ou perturbation logistique représente un risque vital.
Ce risque est d’autant plus exacerbé pour certains produits, et ce, malgré les alertes répétées des autorités. Il en est ainsi des produits pétroliers, dont les stocks seraient bien en deçà de ce qui est recommandé par la loi, selon un rapport de la Cour des Comptes datant de 2017. Depuis, peu d’investissements ont été concrétisés par les pétroliers, qui considèrent qu’un important stock équivaudrait à de "l’argent dormant".
Partant de la vision Royale, le gouvernement doit élaborer une stratégie globale pour les stocks stratégiques, incluant un soutien aux acteurs privés, ainsi que la prise en charge du stockage de certains autres produits essentiels.
Cette nouvelle infrastructure porte l’autonomie nationale en gaz butane à plus de 40 jours, ce gaz, le diesel et l’essence étant les trois produits énergétiques les plus consommés par les Marocains. Il s’agit, certes, d’un pas vers la bonne direction, mais reste un projet réduit, isolé et ne s’intégrant pas à une vision globale concernant la sécurité d'approvisionnement du Royaume.
On est bien loin de l’objectif tracé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, lors de Son discours d’ouverture du Parlement, le 8 octobre 2021. Le Souverain avait alors appelé à “la création d’un dispositif national intégré ayant pour objet la réserve stratégique de produits de première nécessité, notamment alimentaires, sanitaires et énergétiques et à la mise à jour continue des besoins nationaux en la matière”.
Près de trois ans plus tard, les leçons de la crise du Covid ne semblent pas encore bien assimilées, crise qui a vu des pays se disputer les approvisionnements en masques, en vaccins et en produits de première nécessité. Pour un pays comme le Maroc, dépendant en grande partie des importations d’hydrocarbures et de blé, toute crise internationale ou perturbation logistique représente un risque vital.
Ce risque est d’autant plus exacerbé pour certains produits, et ce, malgré les alertes répétées des autorités. Il en est ainsi des produits pétroliers, dont les stocks seraient bien en deçà de ce qui est recommandé par la loi, selon un rapport de la Cour des Comptes datant de 2017. Depuis, peu d’investissements ont été concrétisés par les pétroliers, qui considèrent qu’un important stock équivaudrait à de "l’argent dormant".
Partant de la vision Royale, le gouvernement doit élaborer une stratégie globale pour les stocks stratégiques, incluant un soutien aux acteurs privés, ainsi que la prise en charge du stockage de certains autres produits essentiels.
