En 2000, le royaume suédois est entré dans une phase de sécularisation de la population, après quatre siècles d’union entre l’Église et l’État. Un processus qui ne faisait pas l’unanimité à l’époque et qui avait suscité de violentes réactions, dans une société qui a longtemps été exceptionnellement homogène et donc particulièrement méfiante visà-vis de la diversité ethnique et bien évidemment religieuse. Raison pour laquelle les débats religieux dans ce royaume de plus de 10 millions d’habitants, où quelque 80% des citoyens appartiennent formellement à l’Eglise luthérienne, ont toujours été houleux, et quand l’Islam est au menu, les choses montent d’un cran.
Aujourd’hui, la polémique atteint son paroxysme avec les provocations de Rasmus Paludan, un extrémiste de droite suédo-danois, qui a brûlé un exemplaire du Coran devant l’ambassade de Turquie à Stockholm. Une action infâme, qui heurte la sensibilité de plus d’un milliard de musulmans de par le monde et qui met au test les mécanismes juridiques de la Suède, dont le gouvernement a dénoncé cet événement qu’il qualifie de « profondément irrespectueux ».
Car si la police suédoise a autorisé la manifestation anti-islam et antiimmigration de ce personnage islamophobe, sous couvert des libertés de manifestation et d’expression, il n’en demeure pas moins que ses actes incitent à la haine et à la violence, enfreignant ainsi le droit international, mais également le code pénal du pays, qui condamne de tels comportements (chapitre 16 – section 8 du code pénal suédois).
Loin de vouloir rappeler les règles judiciaires à un pays pionnier en la matière, l’évaluation des actions engagées par Rasmus Paludan s’impose, en prenant en considération son statut, son intention, la nature de ses actions, l’ampleur de leur diffusion et bien évidemment leurs enjeux. D’autant que rendre justice à la « Ouma » est la seule solution pour que la Suède ne se transforme pas, une fois de plus, en un théâtre de violentes confrontations entre les forces de l’ordre et les protestataires touchés dans leur dignité.
Aujourd’hui, la polémique atteint son paroxysme avec les provocations de Rasmus Paludan, un extrémiste de droite suédo-danois, qui a brûlé un exemplaire du Coran devant l’ambassade de Turquie à Stockholm. Une action infâme, qui heurte la sensibilité de plus d’un milliard de musulmans de par le monde et qui met au test les mécanismes juridiques de la Suède, dont le gouvernement a dénoncé cet événement qu’il qualifie de « profondément irrespectueux ».
Car si la police suédoise a autorisé la manifestation anti-islam et antiimmigration de ce personnage islamophobe, sous couvert des libertés de manifestation et d’expression, il n’en demeure pas moins que ses actes incitent à la haine et à la violence, enfreignant ainsi le droit international, mais également le code pénal du pays, qui condamne de tels comportements (chapitre 16 – section 8 du code pénal suédois).
Loin de vouloir rappeler les règles judiciaires à un pays pionnier en la matière, l’évaluation des actions engagées par Rasmus Paludan s’impose, en prenant en considération son statut, son intention, la nature de ses actions, l’ampleur de leur diffusion et bien évidemment leurs enjeux. D’autant que rendre justice à la « Ouma » est la seule solution pour que la Suède ne se transforme pas, une fois de plus, en un théâtre de violentes confrontations entre les forces de l’ordre et les protestataires touchés dans leur dignité.