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Actu Maroc

Syndicats, patronat, gouvernement...tous se réjouissent du dialogue social


Dimanche 1 Mai 2022

Le Gouvernement, la CGEM et les Syndicats ont procédé, ce 30 avril, à la signature d’une charte sociale pour institutionnaliser le dialogue social et d’un accord social tripartite et ce, après plusieurs rounds de négociation. Réactions des parties concernées.



Le gouvernement, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et les centrales syndicales les plus représentatives ont signé, samedi à Rabat, le procès-verbal d'un accord social et une charte nationale du dialogue social, lors de la réunion de la Haute commission du dialogue social présidée par le Chef du gouvernement. A l’issue de cette réunion ministres, patronat et syndicats ont exprimé leurs soutien à cet accord « historique ».
 
Akhannouch : la classe ouvrière restera parmi les priorités de l’Exécutif
Dans une déclaration à la presse à l’issue de la signature du procès-verbal de l’accord, qui couvre la période 2022-2024, M. Akhannouch a relevé que cet "accord important" qui comprend un ensemble d’engagements, dont l’augmentation du SMIG, contribuera à la résolution de nombreux problèmes dont souffrent les travailleurs et à la consolidation des piliers de l’État social.
 
Le chef du gouvernement a souligné que la signature de la charte nationale du dialogue social intervient en application des Orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en matière d’institutionnalisation du dialogue social, notant que cette charte contribuera à la réglementation du dialogue à travers l’organisation de rencontres entre les trois parties.
 
Malgré la conjoncture économique difficile sur les plans national et international, la classe ouvrière restera parmi les priorités de l’Exécutif, a affirmé M. Akhannouch, ajoutant que le dialogue social sera poursuivi en mai et septembre prochains et à chaque fois que l’occasion se présente, en vue d’améliorer les conditions des travailleurs.
 
 
Un accord historique
Pour sa part, M. Sekkouri a indiqué que toutes les composantes du gouvernement ont été impliquées dans la mise en œuvre du modèle marocain de dialogue social, conformément aux Hautes orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui placent la classe ouvrière et la compétitivité des entreprises au cœur des priorités nationales.
 
Cet "accord historique" permettra d'institutionnaliser le dialogue social, a-t-il affirmé, notant que le gouvernement est pleinement mobilisé à mettre en œuvre ses engagements dans le domaine.
Cet "accord historique" permettra d'institutionnaliser le dialogue social, a-t-il affirmé, notant que le gouvernement est pleinement mobilisé à mettre en œuvre ses engagements dans le domaine.
Même son de clauche auprès de la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la réforme de l'administration, Ghita Mezzour, qui a qualifié d'"historique" la signature du procès-verbal d'un accord social et d'une charte nationale du dialogue social signé entre le gouvernement, la CGEM et les centrales syndicales les plus représentatives.
 
La ministre a assuré que les négociations ayant abouti à la conclusion de cet accord ont été empreintes de confiance mutuelle, affirmant que ledit accord a conduit à de nouvelles mesures, dont l’augmentation du salaire minimum dans le secteur public et l'augmentation de la valeur de l'allocation familiale pour les quatrième, cinquième et sixième enfants dans les secteurs public et privé.
Patronat : une nouvelle page dans le dialogue social
L'accord social tripartite, signé samedi entre le Gouvernement, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et les Centrales syndicales les plus représentatives, se veut "équilibré" et ouvre une nouvelle page dans le dialogue social, a affirmé le président du Patronat, Chakib Alj. "Nous sommes heureux de trouver un accord équilibré autant pour les entreprises que pour les employés. Cet accord va nous permettre aussi d'ouvrir une nouvelle page où nous allons avoir des accords équilibrés et développer davantage l'emploi dans notre pays", a ajouté M. Alj dans une déclaration à la presse à l'issue de la cérémonie de signature du procès-verbal de l'accord couvrant la période 2022-2024.
 
Et de soutenir que l'accord social, conclu après plusieurs rounds de négociation marqués par l'esprit de responsabilité et de la confiance, prévoit un agenda précis de concrétisation des engagements pris par l'ensemble des parties et un conditionnement, ce qui constitue un gage du respect des promesses en faveur de l'évolution de la législation sociale marocaine, du renforcement du tissu économique national et de la promotion de l'inclusion sociale.
 
"Nous tenons à saluer la démarche constructive, concertée et participative du Chef du Gouvernement et de ses Ministres, qui ont conditionné la mise en application de cet accord à un engagement sur l'application totale et non partielle des engagements pris et à la formalisation d'un calendrier qui fixe la date limite de chaque engagement", a ajouté M. Alj.
 
Pour sa part, l’Union générale des travailleurs du Maroc ( UGTM), qui a signé l’accord, a salué la décision du gouvernement de revalorisation des salaires aussi bien dans le secteur public que dans le secteur privé. Une demande avait fait l’objet d’une lettre envoyée au Chef du gouvernement concernant le dialogue social, où le Syndicat istiqlalien a revendiqué une hausse de 10% des salaires des employés des établissements publics, des collectivités territoriales ainsi que ceux des salariés des entreprises privées. L’UGTM a annoncé dans un communiqué officiel publié à l’issu de l’accord que «  suite à la réactivité positive avec nos revendications, nous avons décidé de signer l’accord en toute confiance au rétablissement de la confiance au dialogue social ». Le syndicat istiqlalien a annoncé toutefois «  la nécessité de continuer à le dialogue afin de résoudre les points et les dialogues sectoriels en difficultés ».  
 
 
 
 
 








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