La ville de Tafas, dans le sud de la Syrie, fait face à des bombardements menés par l'armée syrienne qui a lancé l'offensive fin juillet, et intensifié ses attaques mercredi.
Depuis quatre ans, Damas avait imposé son contrôle au sud du pays. Mais dans ce fief de la révolution, certains groupes font de la résistance. Et quelques localités, comme Tafas, une ville de 45.000 habitants située dans la province de Deraa, le berceau de la révolution contre Bachar el-Assad, échappent encore au plein contrôle de Damas. Début juillet, l’armée syrienne a commencé à déployer des renforts dans la région, dénonçant une recrudescence d'attaques.
Les forces de sécurité ont demandé la reddition de certaines personnes accusées d'être liées à ces assauts. N'obtenant pas satisfaction, elles ont commencé à bombarder les alentours de Tafas et à isoler la ville. Au bout de quelques jours, un accord semblait avoir été trouvé. Les personnes recherchées devaient quitter Tafas, et l'armée était censée se retirer. Mais l'entente n'a pas tenu et les combats ont repris.
Mercredi, les tanks de l'armée syrienne ont intensifié leurs bombardements sur certains quartiers de Tafas. Pour l'heure, les soldats n'ont pas pu entrer dans la ville.
Depuis quatre ans, Damas avait imposé son contrôle au sud du pays. Mais dans ce fief de la révolution, certains groupes font de la résistance. Et quelques localités, comme Tafas, une ville de 45.000 habitants située dans la province de Deraa, le berceau de la révolution contre Bachar el-Assad, échappent encore au plein contrôle de Damas. Début juillet, l’armée syrienne a commencé à déployer des renforts dans la région, dénonçant une recrudescence d'attaques.
Les forces de sécurité ont demandé la reddition de certaines personnes accusées d'être liées à ces assauts. N'obtenant pas satisfaction, elles ont commencé à bombarder les alentours de Tafas et à isoler la ville. Au bout de quelques jours, un accord semblait avoir été trouvé. Les personnes recherchées devaient quitter Tafas, et l'armée était censée se retirer. Mais l'entente n'a pas tenu et les combats ont repris.
Mercredi, les tanks de l'armée syrienne ont intensifié leurs bombardements sur certains quartiers de Tafas. Pour l'heure, les soldats n'ont pas pu entrer dans la ville.