Dans une lettre adressée, jeudi 7 mai, au Comité de Veille Economique (CVE), l’UGEP a tenu à sensibiliser les membres du Comité sur « la situation extrêmement difficile, voire critique des TPE, qui constituent avec les PME 95% du tissu économique marocain, et qui se trouvent aujourd’hui, pour la quasi majorité d’entre elles, en situation d’arrêt total d’activité ».
Compte tenu de la situation de ces entreprises, l’UGEP invite le CVE à leur accorder une attention particulière et ce, à travers la mise en place d’un plan de sauvegarde spécifique.
La première mesure sur laquelle s’articule ce plan est l’adaptation du produit « damane oxygène » aux spécificités de cette catégorie d’entreprises qui, faute de trésorerie, n’auront pas les moyens de poursuivre leur activité (après la fin du moratoire initial de trois mois, accordé par les banques). Il est donc impératif de proroger cette garantie de la Caisse Centrale de Garantie (CCG) à 12 mois pour les TPE, lit-on dans la lettre de l’UGEP.
Le plan de sauvegarde spécifique propose également la création d’un fonds d’investissement, doté d’une enveloppe d’au moins 1 milliard de dirhams, dans le but d’investir dans les TPE du secteur productif, qui manquent de fonds propres et donc non éligibles au financement bancaire. Ce Fonds d’investissement se veut un soutien à la pérennité de l’activité de la TPE bénéficiaire comprise entre 10% et 49% du capital, précise l’UGEP.
Enfin, l’Union propose au CVE de regrouper les compétences de la CCG et de Maroc PME au sein d’une entité unique en vue d’agir comme une banque publique d’investissement. Sa mission principale serait de soutenir financièrement et en outils les PME et les TPE, ainsi que d’assurer les services d’accompagnement et de soutien renforcé pour sortir de cette crise.
S. Ksaani
Compte tenu de la situation de ces entreprises, l’UGEP invite le CVE à leur accorder une attention particulière et ce, à travers la mise en place d’un plan de sauvegarde spécifique.
La première mesure sur laquelle s’articule ce plan est l’adaptation du produit « damane oxygène » aux spécificités de cette catégorie d’entreprises qui, faute de trésorerie, n’auront pas les moyens de poursuivre leur activité (après la fin du moratoire initial de trois mois, accordé par les banques). Il est donc impératif de proroger cette garantie de la Caisse Centrale de Garantie (CCG) à 12 mois pour les TPE, lit-on dans la lettre de l’UGEP.
Le plan de sauvegarde spécifique propose également la création d’un fonds d’investissement, doté d’une enveloppe d’au moins 1 milliard de dirhams, dans le but d’investir dans les TPE du secteur productif, qui manquent de fonds propres et donc non éligibles au financement bancaire. Ce Fonds d’investissement se veut un soutien à la pérennité de l’activité de la TPE bénéficiaire comprise entre 10% et 49% du capital, précise l’UGEP.
Enfin, l’Union propose au CVE de regrouper les compétences de la CCG et de Maroc PME au sein d’une entité unique en vue d’agir comme une banque publique d’investissement. Sa mission principale serait de soutenir financièrement et en outils les PME et les TPE, ainsi que d’assurer les services d’accompagnement et de soutien renforcé pour sortir de cette crise.
S. Ksaani