Durant tout son parcours scolaire, de Taznakht à Rabat, en passant par Ben Ahmed et Casablanca l’auteur évoque la figure omniprésente de son père, un homme d’une grande culture qui avait comme principal souci d’assurer une bonne scolarité à ses enfants.
Une fois le baccalauréat en poche, Taîeb Bencheikh poursuit ses études à Paris dans des conditions parfois difficiles. Cette période a été marquée par son engagement dans le mouvement estudiantin (UNEM) sous la houlette du Parti Communiste Marocain. Il s’initie ainsi aux grands débats concernant l’avenir de son pays jusqu’à obtenir des responsabilités en représentant notamment la Fédération de France de l’UNEM au Congrès d’Azrou.
Dès son retour au Maroc, il rejoint le ministère du Plan en tant que cadre. Il finit par y gravir tous les échelons jusqu’au Ministère du Plan et du Développement Régional (1967-1984). Durant toute cette période, de nombreuses opérations sont conduites, dont, entre autres, la préparation du recensement de la population de 1971, plusieurs enquêtes à caractère socio-économique, la mise en place d’un développement régional basé sur un découpage en régions économiques.
Ministre Délégué auprès du Premier Ministre, chargé des affaires économiques (1983-1985), en dehors des missions inhérentes à sa fonction, il se voit confier par le Roi Hassan II des dossiers sensibles et ne relevant pas des attributions de son département, dont notamment celui de la coopération avec la Mauritanie et celui des négociations de l’accord de pêche avec l’Espagne.
Sa nomination au poste de Ministre de la Santé (1985-1992) aura été une surprise pour lui. C’est le Roi en personne qui lui a expliqué les raisons de son choix. A ce poste, il s’ attache successivement à mettre en place le recrutement des médecins par voie de concours, à procéder à une vaste opération de vaccination généralisée , ce qui n’a pas été sans difficulté, à réviser la situation des infirmiers du ministère en augmentant notamment les salaires et en restructurant le Ministère, à revoir la gestion des hôpitaux en ayant recours au statut de SEGMA et en formant des gestionnaires des hôpitaux dans le cadre de l’INAS et puis de l’ENST. Sans parler de la lutte contre le SIDA, la réforme de la biologie ou de la création d’une nouvelle faculté de médecine.
En 2003, Taïeb Bencheikh quitte la Présidence de la Communauté Urbaine de Meknès, renonce à tous ses autres mandats et se retire avec élégance de la vie politique. Ce parcours de vie mérite d’être médité.
Une fois le baccalauréat en poche, Taîeb Bencheikh poursuit ses études à Paris dans des conditions parfois difficiles. Cette période a été marquée par son engagement dans le mouvement estudiantin (UNEM) sous la houlette du Parti Communiste Marocain. Il s’initie ainsi aux grands débats concernant l’avenir de son pays jusqu’à obtenir des responsabilités en représentant notamment la Fédération de France de l’UNEM au Congrès d’Azrou.
Dès son retour au Maroc, il rejoint le ministère du Plan en tant que cadre. Il finit par y gravir tous les échelons jusqu’au Ministère du Plan et du Développement Régional (1967-1984). Durant toute cette période, de nombreuses opérations sont conduites, dont, entre autres, la préparation du recensement de la population de 1971, plusieurs enquêtes à caractère socio-économique, la mise en place d’un développement régional basé sur un découpage en régions économiques.
Ministre Délégué auprès du Premier Ministre, chargé des affaires économiques (1983-1985), en dehors des missions inhérentes à sa fonction, il se voit confier par le Roi Hassan II des dossiers sensibles et ne relevant pas des attributions de son département, dont notamment celui de la coopération avec la Mauritanie et celui des négociations de l’accord de pêche avec l’Espagne.
Sa nomination au poste de Ministre de la Santé (1985-1992) aura été une surprise pour lui. C’est le Roi en personne qui lui a expliqué les raisons de son choix. A ce poste, il s’ attache successivement à mettre en place le recrutement des médecins par voie de concours, à procéder à une vaste opération de vaccination généralisée , ce qui n’a pas été sans difficulté, à réviser la situation des infirmiers du ministère en augmentant notamment les salaires et en restructurant le Ministère, à revoir la gestion des hôpitaux en ayant recours au statut de SEGMA et en formant des gestionnaires des hôpitaux dans le cadre de l’INAS et puis de l’ENST. Sans parler de la lutte contre le SIDA, la réforme de la biologie ou de la création d’une nouvelle faculté de médecine.
En 2003, Taïeb Bencheikh quitte la Présidence de la Communauté Urbaine de Meknès, renonce à tous ses autres mandats et se retire avec élégance de la vie politique. Ce parcours de vie mérite d’être médité.