Véritables grottes d’Ali Baba, les bazars, attraction des touristes avides d’objets rares et de produits ciselés par des maâlems-artisans nourris d’un savoir-faire ancestral, ne peuvent actuellement que constater les dégâts alors qu’une partie importante de leur marchandise périt sous leurs yeux, conséquence d’une longue fermeture et faute de clients.
A Tanger, même après le confinement sanitaire, la plupart des bazaristes éprouvent des difficultés à ouvrir boutique.
Et pour cause, leurs commerces croulent sous les dettes et les factures accumulées durant le confinement, période sans revenus.
De plus, leur activité étant liée directement au tourisme, ils manquent, disent-ils, de visibilité pour pouvoir entamer une reprise même partielle. Ils sont au bord de la faillite, affirme le président de l’Association Bazaristes de Tanger, Mohamed Bekkouri Alami.
Pour lui, la situation est alarmante et nécessite une intervention rapide et ciblée afin de sauver ces commerces, considérés comme vitrine de la richesse de l’artisanat marocain et source de revenus pour de nombreux commerçants et artisans locaux.
C’est la raison pour laquelle l’association a décidé d’élaborer un projet de création d’un commerce alternatif et de le soumettre au ministère de tutelle, a confié M. Bekkouri, notant que les bazaristes ont l’espoir de travailler en collaboration avec l’ensemble des instances concernées pour améliorer au plus vite leur situation.
En tant que citoyens, les bazaristes comprennent les décisions prises par les autorités pour endiguer la propagation du virus et ils ont adhéré aux efforts consentis dans ce sens en participant à des campagnes de sensibilisation quant au danger de la pandémie. Néanmoins, ils ne veulent surtout pas être les oubliés de cette pandémie.
De plus, les difficultés et pertes enregistrées par les bazars, lieux d’exposition d’un patrimoine artisanal, culturel et artistique, font souffrir, par ricochet, des centaines d’artisans qui se trouvent dans une situation inédite de perte de revenus. En effet, les bazaristes s’accordent à dire que cette situation risque de menacer l’existence même de leur activité, qui valorise et met en relief le raffinement et le savoir-faire ancestral de l’artisan marocain, et par conséquent l’activité de nombreux artisans.
Cependant, malgré l’absence des touristes et malgré les incertitudes liée à l’évolution de la pandémie, force est de constater que les produits qu’offrent les bazars conservent leur attrait vu que leurs créateurs sont dépositaires d’un patrimoine authentique et original d’une valeur inestimable.
Une situation qui devrait inciter à innover davantage, à l’image d’autres secteurs, pour mettre en place de nouveaux moyens à même de commercialiser ces produits qui demeurent une facette importante de l’héritage culturel marocain.
A Tanger, même après le confinement sanitaire, la plupart des bazaristes éprouvent des difficultés à ouvrir boutique.
Et pour cause, leurs commerces croulent sous les dettes et les factures accumulées durant le confinement, période sans revenus.
De plus, leur activité étant liée directement au tourisme, ils manquent, disent-ils, de visibilité pour pouvoir entamer une reprise même partielle. Ils sont au bord de la faillite, affirme le président de l’Association Bazaristes de Tanger, Mohamed Bekkouri Alami.
Pour lui, la situation est alarmante et nécessite une intervention rapide et ciblée afin de sauver ces commerces, considérés comme vitrine de la richesse de l’artisanat marocain et source de revenus pour de nombreux commerçants et artisans locaux.
C’est la raison pour laquelle l’association a décidé d’élaborer un projet de création d’un commerce alternatif et de le soumettre au ministère de tutelle, a confié M. Bekkouri, notant que les bazaristes ont l’espoir de travailler en collaboration avec l’ensemble des instances concernées pour améliorer au plus vite leur situation.
En tant que citoyens, les bazaristes comprennent les décisions prises par les autorités pour endiguer la propagation du virus et ils ont adhéré aux efforts consentis dans ce sens en participant à des campagnes de sensibilisation quant au danger de la pandémie. Néanmoins, ils ne veulent surtout pas être les oubliés de cette pandémie.
De plus, les difficultés et pertes enregistrées par les bazars, lieux d’exposition d’un patrimoine artisanal, culturel et artistique, font souffrir, par ricochet, des centaines d’artisans qui se trouvent dans une situation inédite de perte de revenus. En effet, les bazaristes s’accordent à dire que cette situation risque de menacer l’existence même de leur activité, qui valorise et met en relief le raffinement et le savoir-faire ancestral de l’artisan marocain, et par conséquent l’activité de nombreux artisans.
Cependant, malgré l’absence des touristes et malgré les incertitudes liée à l’évolution de la pandémie, force est de constater que les produits qu’offrent les bazars conservent leur attrait vu que leurs créateurs sont dépositaires d’un patrimoine authentique et original d’une valeur inestimable.
Une situation qui devrait inciter à innover davantage, à l’image d’autres secteurs, pour mettre en place de nouveaux moyens à même de commercialiser ces produits qui demeurent une facette importante de l’héritage culturel marocain.
(Avec MAP)