Dire que la Villa Harris a connu plusieurs vies serait un euphémisme. Cette bâtisse, construite à la fin du XIXème siècle par Walter Burton Harris, journaliste du Times au Maroc, a vu défiler les décennies et les propriétaires, bénéficiant ainsi de plusieurs reconversions, avant d’être inscrite au patrimoine national.
En s’installant à Tanger, Walter Burton Harris aurait été envoûté par la beauté de la ville du Détroit et décidé d’y construire une villa grandiose entourée d’un énorme jardin qu’il a aménagé avec beaucoup de soin et dans lequel il a décidé de cultiver des essences et plantes rares, dont certaines considérées uniques au Maroc, a confié le conservateur régional du patrimoine, Larbi El Mesbahi.
Cette villa était, à l’époque, une sorte de «club» où se réunissaient plusieurs personnalités connues de Tanger, a fait savoir M. El Mesbahi, notant qu’une grande partie des questions importantes discutées se déroulait à la Villa Harris.
Féru de culture marocaine et arabo-musulmane, Walter Burton Harris avait construit sa demeure en se référant au style de l’architecture marocaine traditionnelle, choisissant de l’orner avec du plâtre sculpté à la manière traditionnelle, de la boiserie et de la mosaïque traditionnelle marocaine (Zellige). Pour M. El Mesbahi, ce choix architectural, qui mêle une conception occidentale à un style marocain traditionnel, fait de ce monument un réel symbole de brassage culturel et de dialogue interculturel.
Vers les années 30 du XXème siècle, Harris, ruiné par ses dettes de jeu, cède sa maison à un Espagnol qui transforme la demeure en Casino, avant d’être rachetée durant les années 60 par le Club Med (Club Méditerranée). Un village de vacances est alors aménagé autour de la Villa Harris faisant le bonheur de plusieurs touristes jusqu’aux années 90.
Après le départ du Club Med, Villa Harris est restée inhabitée et ses jardins inexploités, se dégradant avec le temps. C’est en 2007, année de son inscription au patrimoine national, que cette bâtisse mythique bénéficie enfin de l’attention qui lui est due.
Avec le lancement du Grand projet Tanger-Métropole, un chantier Royal d’envergure, Villa Harris a été intégrée aux projets de restauration et de réhabilitation, faisant ainsi peau neuve en 2017.
La réhabilitation de cet espace s’inscrit dans le cadre d’un programme de mise à niveau de différents sites, qui va permettre, comme l’a expliqué Nassime Gmira, chargée de la coopération internationale au sein de l’Agence pour la promotion et le développement du Nord (APDN), de classer la ville au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Selon Mme Gmira, également point focal des projets culturels au sein de l’APDN, l’intérêt de la réhabilitation de cet espace ne se limite pas uniquement à l’aspect culturel. En effet, il s’agit de lui donner une vocation qui peut apporter à Tanger un développement économique et touristique, tout en aménageant un espace où les habitants de la ville pourraient se retrouver à travers des activités culturelles ou encore sportives.
En s’installant à Tanger, Walter Burton Harris aurait été envoûté par la beauté de la ville du Détroit et décidé d’y construire une villa grandiose entourée d’un énorme jardin qu’il a aménagé avec beaucoup de soin et dans lequel il a décidé de cultiver des essences et plantes rares, dont certaines considérées uniques au Maroc, a confié le conservateur régional du patrimoine, Larbi El Mesbahi.
Cette villa était, à l’époque, une sorte de «club» où se réunissaient plusieurs personnalités connues de Tanger, a fait savoir M. El Mesbahi, notant qu’une grande partie des questions importantes discutées se déroulait à la Villa Harris.
Féru de culture marocaine et arabo-musulmane, Walter Burton Harris avait construit sa demeure en se référant au style de l’architecture marocaine traditionnelle, choisissant de l’orner avec du plâtre sculpté à la manière traditionnelle, de la boiserie et de la mosaïque traditionnelle marocaine (Zellige). Pour M. El Mesbahi, ce choix architectural, qui mêle une conception occidentale à un style marocain traditionnel, fait de ce monument un réel symbole de brassage culturel et de dialogue interculturel.
Vers les années 30 du XXème siècle, Harris, ruiné par ses dettes de jeu, cède sa maison à un Espagnol qui transforme la demeure en Casino, avant d’être rachetée durant les années 60 par le Club Med (Club Méditerranée). Un village de vacances est alors aménagé autour de la Villa Harris faisant le bonheur de plusieurs touristes jusqu’aux années 90.
Après le départ du Club Med, Villa Harris est restée inhabitée et ses jardins inexploités, se dégradant avec le temps. C’est en 2007, année de son inscription au patrimoine national, que cette bâtisse mythique bénéficie enfin de l’attention qui lui est due.
Avec le lancement du Grand projet Tanger-Métropole, un chantier Royal d’envergure, Villa Harris a été intégrée aux projets de restauration et de réhabilitation, faisant ainsi peau neuve en 2017.
La réhabilitation de cet espace s’inscrit dans le cadre d’un programme de mise à niveau de différents sites, qui va permettre, comme l’a expliqué Nassime Gmira, chargée de la coopération internationale au sein de l’Agence pour la promotion et le développement du Nord (APDN), de classer la ville au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Selon Mme Gmira, également point focal des projets culturels au sein de l’APDN, l’intérêt de la réhabilitation de cet espace ne se limite pas uniquement à l’aspect culturel. En effet, il s’agit de lui donner une vocation qui peut apporter à Tanger un développement économique et touristique, tout en aménageant un espace où les habitants de la ville pourraient se retrouver à travers des activités culturelles ou encore sportives.