La Coupe du Monde est terminée. Fini donc les rendez-vous de 16h et de 20h auxquels nous sommes devenus addicts, fini les sentiments de suspense et d’extase qui animaient nos soirées, fini les conversations (souvent polémiques) sur les matchs magiques de la compétition… bref, retour à la réalité quotidienne.
Retour à l’actualité économique cannibalisée par la crise mondiale. Et retour aux réflexions sur les voies de sortie de la conjoncture morose qui continue de peser lourd sur le Maroc et le pouvoir d’achat de ses citoyens. Car oui, les incertitudes entourent toujours la reprise en 2023 et les dérapages inflationnistes continuent de flouter le tableau de la croissance, au point que Bank Al-Maghrib a relevé, une fois de plus, le taux directeur à 2,5%.
L’idée serait d’amortir le choc des pressions inflationnistes et se positionner dans des fourchettes capables de maintenir la stabilité des prix, à même de contenir la grogne sociale, causée par la cherté de la vie. Il est vrai qu’une telle démarche risque de susciter un repli, palpable, d’activité et les investissements risquent d’en payer le prix également, néanmoins, le pouvoir d’achat d’une grande partie de la population a été réduit comme peau de chagrin et c’est le moment ou jamais de lui donner un coup de pouce.
Assurer un rebond de la croissance reste aussi LE grand défi de l’année à venir, sachant que les perspectives des différentes agences et institutions nationales tablent sur des taux variant entre 3% et 4,5%. Ce challenge ne peut, par contre, être relevé qu’avec un changement profond de paradigme à plusieurs niveaux, notamment en prenant des décisions difficiles dans des dossiers stratégiques à haut risque.
Lundi dernier, la ministre Benali a parlé de l’éventualité d’exploiter les bacs de stockage de la SAMIR pour réduire l’exposition du pays aux cours internationaux et assurer sa souveraineté énergétique. Une décision périlleuse du moment qu’il faut garantir les conditions de réussites d’un tel projet avant de lancer la machine. Mais après tout, «qui ne tente rien n’a rien» !
Retour à l’actualité économique cannibalisée par la crise mondiale. Et retour aux réflexions sur les voies de sortie de la conjoncture morose qui continue de peser lourd sur le Maroc et le pouvoir d’achat de ses citoyens. Car oui, les incertitudes entourent toujours la reprise en 2023 et les dérapages inflationnistes continuent de flouter le tableau de la croissance, au point que Bank Al-Maghrib a relevé, une fois de plus, le taux directeur à 2,5%.
L’idée serait d’amortir le choc des pressions inflationnistes et se positionner dans des fourchettes capables de maintenir la stabilité des prix, à même de contenir la grogne sociale, causée par la cherté de la vie. Il est vrai qu’une telle démarche risque de susciter un repli, palpable, d’activité et les investissements risquent d’en payer le prix également, néanmoins, le pouvoir d’achat d’une grande partie de la population a été réduit comme peau de chagrin et c’est le moment ou jamais de lui donner un coup de pouce.
Assurer un rebond de la croissance reste aussi LE grand défi de l’année à venir, sachant que les perspectives des différentes agences et institutions nationales tablent sur des taux variant entre 3% et 4,5%. Ce challenge ne peut, par contre, être relevé qu’avec un changement profond de paradigme à plusieurs niveaux, notamment en prenant des décisions difficiles dans des dossiers stratégiques à haut risque.
Lundi dernier, la ministre Benali a parlé de l’éventualité d’exploiter les bacs de stockage de la SAMIR pour réduire l’exposition du pays aux cours internationaux et assurer sa souveraineté énergétique. Une décision périlleuse du moment qu’il faut garantir les conditions de réussites d’un tel projet avant de lancer la machine. Mais après tout, «qui ne tente rien n’a rien» !
Saâd JAFRI