Travailler chez soi ne semble pas être une dure épreuve pour nombre de fonctionnaires interrogés dans cette enquête menée par le département de Mohammed Benchaâboun, en collaboration avec la Banque mondiale entre le 10 août et 30 septembre. Plus de la moitié d’entre eux ont estimé que le travail à distance permet de gagner le temps des déplacements et garantit plus de flexibilité. 36% se sont déclarés prêts à retourner à leurs bureaux alors que 43% ont émis un avis contraire, bien qu’ils soient rassurés du respect des mesures sanitaires dans leurs administrations.
Le retour au présentiel semble une préoccupation pour une bonne partie des fonctionnaires sondés, dont 58% se sont déclarés inquiets par crainte sur leur Santé, et 24% à cause des contraintes de la garde des enfants. Par conséquent, les directeurs ont eu du mal à convaincre leurs employés de retourner dans leurs lieux de travail, sachant que 49% d’entre eux l’ont confirmé dans l’enquête.
En travaillant à domicile pendant la pandémie, seuls 43% des fonctionnaires ont eu de la peine à concilier leur boulot avec les tâches ménagères, tandis que les autres n’ont pas rencontré cette difficulté. Par ailleurs, les problèmes d’accès à Internet ont compliqué la tâche pour une grande partie des fonctionnaires sondés, sachant que seuls 30% disposent d’une connexion à internet suffisamment bonne pour effectuer leur travail efficacement.
En termes de productivité, le télétravail ne s’est pas répercuté négativement sur le rendement d’après les chiffres avancés par l’enquête. La majorité des responsables de l’administration publique estime que la qualité de l’interaction et du rendement de leur équipe n’a pas changé pendant la pandémie. Par contre, 26% pensent que le rendement a été négativement affecté.
