L'incident s'est produit mardi matin lorsque les deux appareils russes se sont approchés de ces navires jusqu'à "une altitude de 300 pieds (91 mètres) et une distance de 80 yards (73 mètres)" sans que leurs pilotes ne répondent aux communications, a indiqué le commandement naval de l'OTAN.
"L'OTAN a jugé l'interaction dangereuse et non professionnelle car elle a été menée dans une zone de danger connue, qui a été activée pour l'entraînement à la défense aérienne, et en raison de l'altitude et de la proximité des avions", selon un communiqué. "L'interaction a augmenté le risque d'erreurs de calcul, d'erreurs et d'accidents".
Le communiqué indique que les forces de l'OTAN ont "agi de manière responsable" face à cet incident, conformément à la réglementation maritime.
"L'OTAN réagira de manière appropriée à toute interférence avec son activité légale dans la zone qui met en danger la sécurité de nos avions, navires ou de leurs équipages. L'OTAN ne cherche pas la confrontation et ne représente aucune menace", a-t-il poursuivi.
L'incident survient alors que les tensions augmentent entre l'OTAN et la Russie en raison de l'invasion de l'Ukraine par Moscou en février.
Intensification des craintes d’affrontements
Les craintes d'un affrontement entre les deux parties se sont intensifiées cette semaine après qu'un missile a tué deux personnes dans la Pologne voisine de l'Ukraine. Varsovie est membre de l'OTAN.
L'alliance n'a pas tardé à calmer les tensions en disant qu'il s'agissait probablement d'un missile de défense anti-aérienne de Kiev.
L'OTAN a augmenté sa présence navale en mer Baltique et en mer du Nord depuis les explosions survenues en septembre dans les gazoducs Russie-Europe qui, selon une enquête suédoise vendredi, étaient dues à des actes de sabotage.
La force de l'OTAN en mer Baltique comprenant des navires néerlandais, norvégiens et danois a mené des opérations pour accroître la coopération avec la Finlande et la Suède, qui sont sur la bonne voie pour rejoindre l'alliance.
La décision des deux voisins nordiques d'abandonner leur politique de longue date de non-alignement et de rejoindre l'OTAN a provoqué la colère du Kremlin. La demande d'adhésion de la Finlande à l'OTAN était "une étape naturelle" à franchir après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, a affirmé samedi le chef de la diplomatie finlandaise Pekka Haavisto lors d'une conférence sur la sécurité à Manama.
La Finlande et la Suède ont présenté en mai une candidature commune à l'Alliance atlantique, abandonnant des décennies de non-alignement militaire. Cette demande, qui doit recueillir l'unanimité des Etats membres, a été ratifiée par tous les membres à l'exception la Turquie et de la Hongrie.
"L'OTAN a jugé l'interaction dangereuse et non professionnelle car elle a été menée dans une zone de danger connue, qui a été activée pour l'entraînement à la défense aérienne, et en raison de l'altitude et de la proximité des avions", selon un communiqué. "L'interaction a augmenté le risque d'erreurs de calcul, d'erreurs et d'accidents".
Le communiqué indique que les forces de l'OTAN ont "agi de manière responsable" face à cet incident, conformément à la réglementation maritime.
"L'OTAN réagira de manière appropriée à toute interférence avec son activité légale dans la zone qui met en danger la sécurité de nos avions, navires ou de leurs équipages. L'OTAN ne cherche pas la confrontation et ne représente aucune menace", a-t-il poursuivi.
L'incident survient alors que les tensions augmentent entre l'OTAN et la Russie en raison de l'invasion de l'Ukraine par Moscou en février.
Intensification des craintes d’affrontements
Les craintes d'un affrontement entre les deux parties se sont intensifiées cette semaine après qu'un missile a tué deux personnes dans la Pologne voisine de l'Ukraine. Varsovie est membre de l'OTAN.
L'alliance n'a pas tardé à calmer les tensions en disant qu'il s'agissait probablement d'un missile de défense anti-aérienne de Kiev.
L'OTAN a augmenté sa présence navale en mer Baltique et en mer du Nord depuis les explosions survenues en septembre dans les gazoducs Russie-Europe qui, selon une enquête suédoise vendredi, étaient dues à des actes de sabotage.
La force de l'OTAN en mer Baltique comprenant des navires néerlandais, norvégiens et danois a mené des opérations pour accroître la coopération avec la Finlande et la Suède, qui sont sur la bonne voie pour rejoindre l'alliance.
La décision des deux voisins nordiques d'abandonner leur politique de longue date de non-alignement et de rejoindre l'OTAN a provoqué la colère du Kremlin. La demande d'adhésion de la Finlande à l'OTAN était "une étape naturelle" à franchir après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, a affirmé samedi le chef de la diplomatie finlandaise Pekka Haavisto lors d'une conférence sur la sécurité à Manama.
La Finlande et la Suède ont présenté en mai une candidature commune à l'Alliance atlantique, abandonnant des décennies de non-alignement militaire. Cette demande, qui doit recueillir l'unanimité des Etats membres, a été ratifiée par tous les membres à l'exception la Turquie et de la Hongrie.