En évoquant ces accords de 1968 entre la France et l'Algérie, selon lui "pas respectés", M. Bayrou a affirmé que le gouvernement français ne pouvait "pas accepter que la situation perdure".
"Pendant ce temps, va être présenté au gouvernement algérien une liste +d'urgence+ de personnes qui doivent pouvoir retourner dans leur pays et que nous considérons comme particulièrement sensibles", a ajouté François Bayrou.
"S'il n'y avait pas de réponse au bout du chemin, il n'y a pas de doute que c'est la dénonciation des accords qui serait la seule issue possible", a encore prévenu le chef du gouvernement français, assurant néanmoins que "ce n'est pas celle que nous souhaitons".
"Je le dis sans volonté de faire de l'escalade, sans volonté de faire de la surenchère" mais "il est de la responsabilité du gouvernement français de dire que les refus de réadmission (des ressortissants algériens, NDLR) sont une atteinte directe aux accords que nous avons avec les autorités algériennes et que nous ne l'accepterons pas".
François Bayrou a en outre annoncé avoir demandé un "audit interministériel" sur la "politique de délivrance des visas" par la France aux inspections générales de la police et des Affaires étrangères.
Le Premier ministre français s'exprimait devant la presse après un comité interministériel consacré au contrôle de l'immigration (CICI) réuni à Matignon. La demande d'audit a été signée mardi soir à l'intention des inspections générales de la police et des Affaires étrangères.
Les tensions s'accumulent entre les deux pays. Alger a refusé à de multiples reprises ces dernières semaines de laisser entrer sur son sol plusieurs de ses ressortissants expulsés de France.
Les relations avec Alger, déjà très tendues, se sont encore dégradées après l'attentat meurtrier commis samedi à Mulhouse, dans l'est de la France. Un Algérien de 37 ans en situation irrégulière est accusé d'avoir tué à l'arme blanche un Portugais de 69 ans et d'avoir blessé sept autres personnes.
"Pendant ce temps, va être présenté au gouvernement algérien une liste +d'urgence+ de personnes qui doivent pouvoir retourner dans leur pays et que nous considérons comme particulièrement sensibles", a ajouté François Bayrou.
"S'il n'y avait pas de réponse au bout du chemin, il n'y a pas de doute que c'est la dénonciation des accords qui serait la seule issue possible", a encore prévenu le chef du gouvernement français, assurant néanmoins que "ce n'est pas celle que nous souhaitons".
"Je le dis sans volonté de faire de l'escalade, sans volonté de faire de la surenchère" mais "il est de la responsabilité du gouvernement français de dire que les refus de réadmission (des ressortissants algériens, NDLR) sont une atteinte directe aux accords que nous avons avec les autorités algériennes et que nous ne l'accepterons pas".
François Bayrou a en outre annoncé avoir demandé un "audit interministériel" sur la "politique de délivrance des visas" par la France aux inspections générales de la police et des Affaires étrangères.
Le Premier ministre français s'exprimait devant la presse après un comité interministériel consacré au contrôle de l'immigration (CICI) réuni à Matignon. La demande d'audit a été signée mardi soir à l'intention des inspections générales de la police et des Affaires étrangères.
Les tensions s'accumulent entre les deux pays. Alger a refusé à de multiples reprises ces dernières semaines de laisser entrer sur son sol plusieurs de ses ressortissants expulsés de France.
Les relations avec Alger, déjà très tendues, se sont encore dégradées après l'attentat meurtrier commis samedi à Mulhouse, dans l'est de la France. Un Algérien de 37 ans en situation irrégulière est accusé d'avoir tué à l'arme blanche un Portugais de 69 ans et d'avoir blessé sept autres personnes.