Après la réouverture des frontières aériennes, les professionnels du secteur ont pu regagner l’espoir d’une reprise de leur activité d’ici la saison estivale. Après avoir préparé un plan d’urgence doté d’une enveloppe de deux milliards de dirhams, la ministre du Tourisme et venue, mardi, à la Chambre des Conseillers, donner plus de précisions sur sa stratégie pour sauver le secteur touristique de son agonie qui dure depuis le début de la crise du Covid-19. La ministre n’a pas caché son inquiétude quant à l’ampleur de l’informel dans le secteur touristique, ce qui peut menacer la réussite du plan d’urgence qui est le dernier espoir pour les opérateurs touristiques. Durant son allocution, la ministre a indiqué que la pandémie a révélé à quel point le poids des activités informelles pèse lourdement sur ce secteur qui procure 15% du PIB.
Nombreux sont les établissements qui figurent sur les sites de réservation sans être déclarés. Les chiffres varient de 4000 à 8000 selon les estimations de la Confédération nationale du tourisme (CNT). En réalité, les établissements d’hébergement sont beaucoup plus nombreux que ceux déclarés au ministère de tutelle.
Ceci ne manquerait pas de compliquer l'exécution du plan d’urgence en vertu duquel le gouvernement s’est engagé à prolonger le versement de l’indemnité forfaitaire de 2000 dirhams durant le premier trimestre de l’année courante. Ceci, sachant qu'indemniser tous les employés impactés par la crise s'avère une mission ardue, étant donné le nombre important des personnes non-déclarées à la sécurité sociale.
Pour faire face au désordre, le ministère a procédé à la structuration du secteur en encadrant quelques métiers comme celui des guides touristiques, a souligné Mme Ammor, qui parie également sur la simplification des procédures administratives en faveur des opérateurs touristiques pour faciliter leur intégration dans le domaine formel.
Concernant les artisans, eux aussi durement touchés par l’arrêt des flux touristiques, la ministre s’est engagée à poursuivre le processus de régularisation des métiers artisanaux grâce au registre national. Pour ce faire, une plateforme électronique (RNA.GOV.MA) a été mise en place. Cette catégorie va pouvoir également bénéficier de la couverture sociale, leur contribution étant fixée à hauteur de 135 DH par mois pour les personnes non-assujetties à la Contribution sociale unifiée (CPU) et au statut de l’auto-entrepreneur. Cette cotisation leur procure, eux et leurs ayant-droits, le bénéfice de l’Assurance maladie obligatoire (AMO).
Rappelons que le département de Fatim-Zahra Ammor a approuvé dans son plan d'urgence une série de revendications des professionnels du tourisme. Parmi les mesures essentielles de ce plan de sauvetage, on trouve le report des cotisations patronales dues à la CNSS pendant 6 mois, en plus du prolongement des indemnités au profit des salariés. Le ministère a concédé aux hôteliers et aux transporteurs touristiques un moratoire sur le paiement des échéances bancaires pour une durée qui peut aller jusqu’à 1 an. En plus de cela, l’Etat va prendre en charge la taxe professionnelle due par les hôteliers en 2020 et en 2021. Aussi, l’Etat a-t-il accordé une subvention d’un milliard de dirhams au profit des établissements hôteliers pour soutenir l’effort d’investissement.
Toutes ces mesures s’inscrivent dans le court terme. Le ministère du Tourisme a commencé à se projeter dans la période postérieure à la fin de la pandémie. Il songe à promouvoir la destination Maroc, en collaboration avec les sociétés de voyages internationales, les compagnies aériennes et les grandes plateformes numériques. L’objectif est d’attirer de nouveau les touristes étrangers après le marasme des deux dernières années. Le paquet est mis sur le tourisme d’affaires et le tourisme écologique et le tourisme interne comme futurs leviers de ce secteur dans les années à venir.
Nombreux sont les établissements qui figurent sur les sites de réservation sans être déclarés. Les chiffres varient de 4000 à 8000 selon les estimations de la Confédération nationale du tourisme (CNT). En réalité, les établissements d’hébergement sont beaucoup plus nombreux que ceux déclarés au ministère de tutelle.
Ceci ne manquerait pas de compliquer l'exécution du plan d’urgence en vertu duquel le gouvernement s’est engagé à prolonger le versement de l’indemnité forfaitaire de 2000 dirhams durant le premier trimestre de l’année courante. Ceci, sachant qu'indemniser tous les employés impactés par la crise s'avère une mission ardue, étant donné le nombre important des personnes non-déclarées à la sécurité sociale.
Pour faire face au désordre, le ministère a procédé à la structuration du secteur en encadrant quelques métiers comme celui des guides touristiques, a souligné Mme Ammor, qui parie également sur la simplification des procédures administratives en faveur des opérateurs touristiques pour faciliter leur intégration dans le domaine formel.
Concernant les artisans, eux aussi durement touchés par l’arrêt des flux touristiques, la ministre s’est engagée à poursuivre le processus de régularisation des métiers artisanaux grâce au registre national. Pour ce faire, une plateforme électronique (RNA.GOV.MA) a été mise en place. Cette catégorie va pouvoir également bénéficier de la couverture sociale, leur contribution étant fixée à hauteur de 135 DH par mois pour les personnes non-assujetties à la Contribution sociale unifiée (CPU) et au statut de l’auto-entrepreneur. Cette cotisation leur procure, eux et leurs ayant-droits, le bénéfice de l’Assurance maladie obligatoire (AMO).
Rappelons que le département de Fatim-Zahra Ammor a approuvé dans son plan d'urgence une série de revendications des professionnels du tourisme. Parmi les mesures essentielles de ce plan de sauvetage, on trouve le report des cotisations patronales dues à la CNSS pendant 6 mois, en plus du prolongement des indemnités au profit des salariés. Le ministère a concédé aux hôteliers et aux transporteurs touristiques un moratoire sur le paiement des échéances bancaires pour une durée qui peut aller jusqu’à 1 an. En plus de cela, l’Etat va prendre en charge la taxe professionnelle due par les hôteliers en 2020 et en 2021. Aussi, l’Etat a-t-il accordé une subvention d’un milliard de dirhams au profit des établissements hôteliers pour soutenir l’effort d’investissement.
Toutes ces mesures s’inscrivent dans le court terme. Le ministère du Tourisme a commencé à se projeter dans la période postérieure à la fin de la pandémie. Il songe à promouvoir la destination Maroc, en collaboration avec les sociétés de voyages internationales, les compagnies aériennes et les grandes plateformes numériques. L’objectif est d’attirer de nouveau les touristes étrangers après le marasme des deux dernières années. Le paquet est mis sur le tourisme d’affaires et le tourisme écologique et le tourisme interne comme futurs leviers de ce secteur dans les années à venir.