Contrairement aux précédentes périodes de durcissement des mesures de sûreté sanitaire qui incluaient, en plus de la fermeture des cieux et des mers, le confinement total ou partiel des populations, l’actuelle crise du variant Omicron se caractérise par une quasi-normalité à l’échelle locale où les gens sont libres d’aller, de venir et de voyager.
Logiquement donc, l’impact de la cascade d’annulations de séjours de touristes étrangers sur le secteur du tourisme national, quoique pénalisant pour les recettes étatiques en devises, pourrait être réduit par l’encouragement du tourisme local en cette période de vacances de fin d’année où nombre de Marocains, du moins ceux qui en ont les moyens, projetaient d’interrompre la longue période de sevrage touristique à l’étranger par des séjours dans des destinations réputées accessibles, comme l’Espagne, le Portugal ou la Turquie.
Sauf que les prix exorbitants toujours affichés par les hôteliers marocains, en dépit du coup de massue généré par la mise sous cloche aérienne, maritime et terrestre du pays, n’encouragent guère l’investissement dans le tourisme local qui demeure, nonobstant les conjonctures, un produit non attractif, car non concurrentiel pour la plupart des Marocains qui sont encore nombreux à privilégier la location de vacances ou carrément le séjour en famille ou chez l’habitant.
Alors que l’incertitude plane toujours sur la période de fin d’année dont on ne sait pas encore si elle verra ou non la reconduction de la suspension des dessertes aériennes et maritimes et compte tenu du fait que l’actuelle période est celle où les plans de vacances et les réservations sont établis, nos hôteliers seraient bien inspirés de revoir leurs grilles de tarifs de manière à encourager les plus récalcitrants des Marocains.
Et pour ne pas trop chambouler le modèle économique de nos opérateurs touristiques et aggraver leur déséquilibre budgétaire déjà suffisamment pénalisé, l’Etat, qui réfléchit d’ores et déjà à des mesures de soutien, serait plus inspiré de mettre en place un système de subvention du tourisme indigène. Une solution à triple bénéfice qui permettrait de réduire les souffrances financières des hôteliers, de sauvegarder les maigres emplois qui ont résisté à deux années de crise pandémique, tout en permettant aux modestes bourses marocaines, psychologiquement et économiquement impactées par le Coronavirus, de s’offrir des vacances abordables.
Logiquement donc, l’impact de la cascade d’annulations de séjours de touristes étrangers sur le secteur du tourisme national, quoique pénalisant pour les recettes étatiques en devises, pourrait être réduit par l’encouragement du tourisme local en cette période de vacances de fin d’année où nombre de Marocains, du moins ceux qui en ont les moyens, projetaient d’interrompre la longue période de sevrage touristique à l’étranger par des séjours dans des destinations réputées accessibles, comme l’Espagne, le Portugal ou la Turquie.
Sauf que les prix exorbitants toujours affichés par les hôteliers marocains, en dépit du coup de massue généré par la mise sous cloche aérienne, maritime et terrestre du pays, n’encouragent guère l’investissement dans le tourisme local qui demeure, nonobstant les conjonctures, un produit non attractif, car non concurrentiel pour la plupart des Marocains qui sont encore nombreux à privilégier la location de vacances ou carrément le séjour en famille ou chez l’habitant.
Alors que l’incertitude plane toujours sur la période de fin d’année dont on ne sait pas encore si elle verra ou non la reconduction de la suspension des dessertes aériennes et maritimes et compte tenu du fait que l’actuelle période est celle où les plans de vacances et les réservations sont établis, nos hôteliers seraient bien inspirés de revoir leurs grilles de tarifs de manière à encourager les plus récalcitrants des Marocains.
Et pour ne pas trop chambouler le modèle économique de nos opérateurs touristiques et aggraver leur déséquilibre budgétaire déjà suffisamment pénalisé, l’Etat, qui réfléchit d’ores et déjà à des mesures de soutien, serait plus inspiré de mettre en place un système de subvention du tourisme indigène. Une solution à triple bénéfice qui permettrait de réduire les souffrances financières des hôteliers, de sauvegarder les maigres emplois qui ont résisté à deux années de crise pandémique, tout en permettant aux modestes bourses marocaines, psychologiquement et économiquement impactées par le Coronavirus, de s’offrir des vacances abordables.
Hiba CHAKER