L’inondation d’un atelier de textile à Tanger vient de dévoiler les zones d’ombres d’un système de travail qui accuse plusieurs lacunes. Face à la tragédie conséquente à cet état de choses, des syndicats et des représentants de professionnels ont décidé de monter au créneau, en vue d’exiger une détermination des responsabilités.
Adil Defouf, propriétaire de la société Novaco, qui emploie 600 personnes, et membre de l’Association marocaine de l’industrie textile et de l’habillement (AMITH) a déclaré au journal espagnol El Pais que bien que l’accent soit mis actuellement sur la responsabilité du propriétaire de l’usine sinistrée qui « est toujours en réanimation à l’hôpital», le vrai problème réside surtout dans «les terribles infrastructures d’assainissement de la ville». «L’entreprise en charge de l’assainissement n’investit pas dans les infrastructures. Et les autorités ne font pas leur travail d’inspection», a-t-il affirmé.
Defouf déclare que l’existence des ateliers clandestins est le fruit une pratique courante non seulement à Tanger mais au Maroc et dans le monde. «Mais l’usine où s’est passé le drame est en règle», assure-t-il. Une information soutenue également par la sœur du propriétaire de cette unité de production, qui a déclaré dans une vidéo diffusée sur Youtube que « la société est en règle. Il paie ses impôts et les employés sont déclarés ». Selon elle, tout est fait « pour dédouaner » l’Etat et la société d’assainissement de la ville de leurs « responsabilités », l’inondation provoquée par des pluies torrentielles n’ayant pas déclenché le système de pompage dédié.
Pointant du doigt l’absence de suivi du ministère de tutelle et des autorités locales, Defouf estime que «le maire de Tanger, Bachir Abdellaoui, et le ministre de l’Emploi, Mohamed Amekraz, devraient démissionner».
Pour sa part, Abdelaziz Janati, avocat militant pour les droits humains, a indiqué dans un entretien avec l’agence AFP, que donner une autorisation à une société qui ne respecte pas les conditions nécessaires à la production industrielle et ne se trouve pas en zone industrielle, «est un crime».
A la suite de cette catastrophe, le Parti de l’Istiqlal et la Jeunesse Istiqlalienne ont publié un communiqué conjoint dans lequel ils pointent du doigt les responsables du drame. A ce titre, les signataires attribuent la responsabilité entière du drame aux élus qui font preuve d’une grande négligence dans le contrôle et le suivi de la gestion de la société déléguée. Les Istiqlaliens ont également dénoncé « l’insouciance flagrante » de la société Amendis, responsable de la gestion des services d’assainissement dans la ville. Celle-ci n’a pour le moment fait aucune sortie officielle.
Adil Defouf, propriétaire de la société Novaco, qui emploie 600 personnes, et membre de l’Association marocaine de l’industrie textile et de l’habillement (AMITH) a déclaré au journal espagnol El Pais que bien que l’accent soit mis actuellement sur la responsabilité du propriétaire de l’usine sinistrée qui « est toujours en réanimation à l’hôpital», le vrai problème réside surtout dans «les terribles infrastructures d’assainissement de la ville». «L’entreprise en charge de l’assainissement n’investit pas dans les infrastructures. Et les autorités ne font pas leur travail d’inspection», a-t-il affirmé.
Defouf déclare que l’existence des ateliers clandestins est le fruit une pratique courante non seulement à Tanger mais au Maroc et dans le monde. «Mais l’usine où s’est passé le drame est en règle», assure-t-il. Une information soutenue également par la sœur du propriétaire de cette unité de production, qui a déclaré dans une vidéo diffusée sur Youtube que « la société est en règle. Il paie ses impôts et les employés sont déclarés ». Selon elle, tout est fait « pour dédouaner » l’Etat et la société d’assainissement de la ville de leurs « responsabilités », l’inondation provoquée par des pluies torrentielles n’ayant pas déclenché le système de pompage dédié.
Pointant du doigt l’absence de suivi du ministère de tutelle et des autorités locales, Defouf estime que «le maire de Tanger, Bachir Abdellaoui, et le ministre de l’Emploi, Mohamed Amekraz, devraient démissionner».
Pour sa part, Abdelaziz Janati, avocat militant pour les droits humains, a indiqué dans un entretien avec l’agence AFP, que donner une autorisation à une société qui ne respecte pas les conditions nécessaires à la production industrielle et ne se trouve pas en zone industrielle, «est un crime».
A la suite de cette catastrophe, le Parti de l’Istiqlal et la Jeunesse Istiqlalienne ont publié un communiqué conjoint dans lequel ils pointent du doigt les responsables du drame. A ce titre, les signataires attribuent la responsabilité entière du drame aux élus qui font preuve d’une grande négligence dans le contrôle et le suivi de la gestion de la société déléguée. Les Istiqlaliens ont également dénoncé « l’insouciance flagrante » de la société Amendis, responsable de la gestion des services d’assainissement dans la ville. Celle-ci n’a pour le moment fait aucune sortie officielle.