Face à la grande demande des citoyens, les taxis se sont faits très rares. Des queues d’une centaine de mètres décoraient le centre-ville de Rabat, notamment près de Bab-Chellah, dans une négligence totale des mesures de protection sanitaire. Plusieurs taxieurs ont profité de la situation avec la plus sale des manières, en demandant aux gens le double voire le triple du prix.
« On m’a demandé 25 dh pour le trajet que je fais quotidiennement à 10 dh, c’est inadmissible ! ». D’ailleurs, les bus ont arrêté leurs activités à 18h, ce qui a créé plus de demande sur les taxis. « Nous avons ras le bol de ces décisions à la dernière minute, c’est le simple citoyen qui doit payer le prix à chaque fois », crie une femme en fil d’attente avec une voix accablée. « On ne communique pas avec nous, on ne nous explique pas l’utilité de ces décisions, qui pour nous ont plus d’impacts négatifs que positifs », se plaint un autre.
D’ailleurs, dans une scène des plus extraordinaires, le pont Hassan II qui relie Rabat et Salé a connu un afflux massif de citoyens qui ont préféré aller à pieds pour éviter les encombrements et gagner du temps. Encore une fois, Ces mesures drastiques prises par le gouvernement à la dernière minute ont engendré une vague de colère et de chaos chez les citoyens. Alors, entre une situation épidémiologique de plus en plus grave et un chaos total résultant des mesures restrictives, les autorités publiques se placent, une fois de plus, entre le marteau et l’enclume.
La réduction du nombre de sièges a poussé les « taxieurs » à se mettre en grève
Suite à la décision des autorités de réduire la capacité d’accueil des moyens de transport public, les chauffeurs de grands taxis à Rabat ont tenu une grève, lundi matin, avec des manifestations devant les préfectures et dans certaines stations, contre ladite décision qui a été prise dans le cadre des mesures de restriction visant à endiguer le risque de propagation de la pandémie.
Les taxieurs grévistes ont appelé les autorités à les autoriser à augmenter les tarifs vu que, selon cette décision, ils ne devaient transporter que trois personnes au lieu de cinq. Une revendication qui a déclenché la colère des citoyens qui tenaient à ce que les prix restent inchangés.
En effet, cette grève semble avoir vite abouti, vu que les grands taxis de Rabat transportent actuellement cinq personnes. Dans le même sillage, le gouvernement a décidé de prendre une série de mesures de prévention sanitaire, à compter du vendredi 23 juillet. Ces mesures concernent les déplacements entre les préfectures et provinces qui sont désormais conditionnés à la présentation du passeport vaccinal ou d’une autorisation de déplacement.
« On m’a demandé 25 dh pour le trajet que je fais quotidiennement à 10 dh, c’est inadmissible ! ». D’ailleurs, les bus ont arrêté leurs activités à 18h, ce qui a créé plus de demande sur les taxis. « Nous avons ras le bol de ces décisions à la dernière minute, c’est le simple citoyen qui doit payer le prix à chaque fois », crie une femme en fil d’attente avec une voix accablée. « On ne communique pas avec nous, on ne nous explique pas l’utilité de ces décisions, qui pour nous ont plus d’impacts négatifs que positifs », se plaint un autre.
D’ailleurs, dans une scène des plus extraordinaires, le pont Hassan II qui relie Rabat et Salé a connu un afflux massif de citoyens qui ont préféré aller à pieds pour éviter les encombrements et gagner du temps. Encore une fois, Ces mesures drastiques prises par le gouvernement à la dernière minute ont engendré une vague de colère et de chaos chez les citoyens. Alors, entre une situation épidémiologique de plus en plus grave et un chaos total résultant des mesures restrictives, les autorités publiques se placent, une fois de plus, entre le marteau et l’enclume.
La réduction du nombre de sièges a poussé les « taxieurs » à se mettre en grève
Suite à la décision des autorités de réduire la capacité d’accueil des moyens de transport public, les chauffeurs de grands taxis à Rabat ont tenu une grève, lundi matin, avec des manifestations devant les préfectures et dans certaines stations, contre ladite décision qui a été prise dans le cadre des mesures de restriction visant à endiguer le risque de propagation de la pandémie.
Les taxieurs grévistes ont appelé les autorités à les autoriser à augmenter les tarifs vu que, selon cette décision, ils ne devaient transporter que trois personnes au lieu de cinq. Une revendication qui a déclenché la colère des citoyens qui tenaient à ce que les prix restent inchangés.
En effet, cette grève semble avoir vite abouti, vu que les grands taxis de Rabat transportent actuellement cinq personnes. Dans le même sillage, le gouvernement a décidé de prendre une série de mesures de prévention sanitaire, à compter du vendredi 23 juillet. Ces mesures concernent les déplacements entre les préfectures et provinces qui sont désormais conditionnés à la présentation du passeport vaccinal ou d’une autorisation de déplacement.
Kawtar CHAAT
La reprise post-pandémique de l’activité de transport
La pandémie a eu un impact prononcé sur l’activité de transport, soit en conséquence directe des restrictions de mobilité, soit en raison de la baisse des niveaux d’activité économique et sociale. Un retour à une « normalité » post-pandémique, une fois le virus et la maladie maîtrisés, permettra probablement une reprise de la mobilité personnelle à des niveaux comparables au passé. Néanmoins, la pandémie a déclenché des changements dans le comportement des usagers des transports et a fait pencher la balance des modèles économiques pour les véhicules personnelles et l’évitement du transport public. Même si l’économie retrouve le même niveau de production, la pandémie a néanmoins, provoqué divers changements quant à l’activité de transport, par exemple, une augmentation ou une diminution des services, en particulier du tourisme, soit en tant que décision politique, soit en raison de tendances mondiales.