Abderrahim Kamal publie chez Marsam Peaux et ocres, le deuxième roman de sa trilogie entamée par Tkoulia, L’attente. De la peau, il y en a tout au long de ce récit fragmenté et ecchymosé par une douleur incessante.
Le lecteur est pris dans un tourbillon olfactif et tactile sans précédent et se trouve projeté ici et là par des va-et-vient entre des histoires d’hommes (Gharbany, Younous, Souleymane, Bündel, etc.) et de femmes marqués par ces années de plomb : Zakia et Zahra, toutes deux blessées par l’absence d’un père et Baha la mystérieuse, embarquée dans des affaires assez obscures.
Peaux et ocres est un roman poignant, dur, presque traumatisant par ses descriptions crues et son drame historique narrativisé en guise de décor. L’auteur dit vouloir garder mémoire de cette époque. Les personnages sont, pour la plupart, inspirés de personnes que l’auteur a naguère côtoyées : des amis, des collègues, des artistes.
La violence est de mise dans ce genre de récit, et, de toute part, elle laisse des traces sur la peau de celui qui lit cette peinture-sculpture livresque. Abderrahim Kamal déclare avoir toujours voulu mettre en avant ce qu’il aime le plus comme art : la photographie, le cinéma et la peinture. Il ajoute l’écriture romanesque à sa palette artistique.
L’histoire n’est pas finie, loin de là. Le lecteur ne peut sortir indemne de ses lignes et l’art y est présent avec force. Ce roman serait même une toile scripturale de l’auteur déployant tout son talent d’artiste, car la peinture et la sculpture (comme la photographie dans Tkoulia, l’attente) y occupent une place importante : elles composent les portraits et les paysages d’un Maroc meurtri à même la peau.
« La peau est le parchemin de l’Histoire. Que peut un corps ? Que peut l’art face à la cruauté, » lit-on sur la quatrième de couverture. Le troisième volume de la trilogie annoncé est intitulé Naufrage dans le désert.
Le lecteur est pris dans un tourbillon olfactif et tactile sans précédent et se trouve projeté ici et là par des va-et-vient entre des histoires d’hommes (Gharbany, Younous, Souleymane, Bündel, etc.) et de femmes marqués par ces années de plomb : Zakia et Zahra, toutes deux blessées par l’absence d’un père et Baha la mystérieuse, embarquée dans des affaires assez obscures.
Peaux et ocres est un roman poignant, dur, presque traumatisant par ses descriptions crues et son drame historique narrativisé en guise de décor. L’auteur dit vouloir garder mémoire de cette époque. Les personnages sont, pour la plupart, inspirés de personnes que l’auteur a naguère côtoyées : des amis, des collègues, des artistes.
La violence est de mise dans ce genre de récit, et, de toute part, elle laisse des traces sur la peau de celui qui lit cette peinture-sculpture livresque. Abderrahim Kamal déclare avoir toujours voulu mettre en avant ce qu’il aime le plus comme art : la photographie, le cinéma et la peinture. Il ajoute l’écriture romanesque à sa palette artistique.
L’histoire n’est pas finie, loin de là. Le lecteur ne peut sortir indemne de ses lignes et l’art y est présent avec force. Ce roman serait même une toile scripturale de l’auteur déployant tout son talent d’artiste, car la peinture et la sculpture (comme la photographie dans Tkoulia, l’attente) y occupent une place importante : elles composent les portraits et les paysages d’un Maroc meurtri à même la peau.
« La peau est le parchemin de l’Histoire. Que peut un corps ? Que peut l’art face à la cruauté, » lit-on sur la quatrième de couverture. Le troisième volume de la trilogie annoncé est intitulé Naufrage dans le désert.
Nabila EL FAHMY
Doctorante en littérature
