Dans un monde de plus en plus tourné vers les écrans, les enfants sont exposés à des facteurs de risque, lesquels peuvent donner naissance à des problèmes de vue graves, nuisant ainsi à leurs capacités d’apprentissage et à leurs interactions sociales, notamment à l’école. Des troubles comme la myopie, l'hypermétropie, le métrasme sont en constante augmentation. Les ophtalmologues y voient une « épidémie silencieuse » qui impacte négativement la santé visuelle des enfants. En témoignent les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), selon lesquels 20 % des enfants en âge scolaire au Maroc souffrent de troubles visuels non diagnostiqués.
De plus, on assiste à une augmentation de la prévalence de la myopie chez les enfants ces dernières décennies. En effet, 25% des cas d'amétropies chez les enfants correspondent à une myopie, selon les ophtalmologues. Ces chiffres ne passent pas inaperçus pour les acteurs de la santé.
Dans ce sens, ceux-ci ont appelé à une action collective pour la prévention des problèmes de vue au plus jeune âge, lors du Congrès national de l’Optique Lunetterie (CNOL), organisé les 11 et 12 octobre à Rabat. Cet événement de référence, dans le domaine de la santé visuelle, coïncide avec la Journée Mondiale de la Vue, une occasion idoine pour mettre en lumière l’importance du dépistage visuel précoce et les liens entre vision et réussite scolaire.
« A la différence de ce qu'on pense, certains enfants ne sont pas paresseux mais ils présentent dans plusieurs cas un problème de vue, induisant à des difficultés d'intégration et d'apprentissage en classe », souligne Ouail Ouahi, directeur de Optical Roadshow, société organisatrice du congrès.
L'expert, qui s'inquiète de la santé visuelle des enfants, particulièrement en milieu rural, malgré les efforts de sensibilisation fournis par le ministère de la Santé, préconise d'instaurer un système de dépistage systématique dès la naissance, suivi d'un contrôle régulier en milieu scolaire, à l'aide d'un carnet de santé visuelle similaire à celui des vaccinations.
Cela permettrait de détecter précocement le trouble, d'assurer un suivi continu des problèmes visuels chez l'enfant en vue d'améliorer ses performances à l'école, selon notre interlocuteur, arguant que la correction des troubles visuels peut améliorer les résultats scolaires de 30 à 50 %.
Le corps enseignant est bien évidemment au cœur de ce programme. Notre interlocuteur rappelle, dans ce sens, l'importance de la collaboration entre professionnels de la santé visuelle, parents et enseignants pour détecter précocement les premiers signes de déficience visuelle, tels que le frottement excessif des yeux, le clignement anormal, et les difficultés scolaires pour lire, écrire ou se concentrer.
A ce stade, M. Ouail Ouahi souligne la disposition des opticiens et des orthoptistes pour collaborer avec la société civile, actant dans le domaine de l'enseignement pour intégrer un programme de sensibilisation et de dépistage des élèves depuis le préscolaire.
De plus, on assiste à une augmentation de la prévalence de la myopie chez les enfants ces dernières décennies. En effet, 25% des cas d'amétropies chez les enfants correspondent à une myopie, selon les ophtalmologues. Ces chiffres ne passent pas inaperçus pour les acteurs de la santé.
Dans ce sens, ceux-ci ont appelé à une action collective pour la prévention des problèmes de vue au plus jeune âge, lors du Congrès national de l’Optique Lunetterie (CNOL), organisé les 11 et 12 octobre à Rabat. Cet événement de référence, dans le domaine de la santé visuelle, coïncide avec la Journée Mondiale de la Vue, une occasion idoine pour mettre en lumière l’importance du dépistage visuel précoce et les liens entre vision et réussite scolaire.
« A la différence de ce qu'on pense, certains enfants ne sont pas paresseux mais ils présentent dans plusieurs cas un problème de vue, induisant à des difficultés d'intégration et d'apprentissage en classe », souligne Ouail Ouahi, directeur de Optical Roadshow, société organisatrice du congrès.
L'expert, qui s'inquiète de la santé visuelle des enfants, particulièrement en milieu rural, malgré les efforts de sensibilisation fournis par le ministère de la Santé, préconise d'instaurer un système de dépistage systématique dès la naissance, suivi d'un contrôle régulier en milieu scolaire, à l'aide d'un carnet de santé visuelle similaire à celui des vaccinations.
Cela permettrait de détecter précocement le trouble, d'assurer un suivi continu des problèmes visuels chez l'enfant en vue d'améliorer ses performances à l'école, selon notre interlocuteur, arguant que la correction des troubles visuels peut améliorer les résultats scolaires de 30 à 50 %.
Le corps enseignant est bien évidemment au cœur de ce programme. Notre interlocuteur rappelle, dans ce sens, l'importance de la collaboration entre professionnels de la santé visuelle, parents et enseignants pour détecter précocement les premiers signes de déficience visuelle, tels que le frottement excessif des yeux, le clignement anormal, et les difficultés scolaires pour lire, écrire ou se concentrer.
A ce stade, M. Ouail Ouahi souligne la disposition des opticiens et des orthoptistes pour collaborer avec la société civile, actant dans le domaine de l'enseignement pour intégrer un programme de sensibilisation et de dépistage des élèves depuis le préscolaire.
