C'est le juge d'instruction en charge du dossier de l'affaire Moncef Marzouki qui a émis ce mandat d'amener international, rapporte l’agence officielle TAP.
Tunis justifie sa décision par une intervention télévisée faite par Moncef Marzouki, le 12 octobre dernier, dans laquelle il s'est félicité de la proposition du Conseil permanent de la Francophonie de reporter le XVIIe Sommet de la Francophonie, prévu les 20 et 21 novembre à Djerba, en Tunisie.
Deux jours plus tard, le président Kaïs Saïed a demandé, au cours de la réunion du Conseil des ministres, à la ministre de la Justice d’ouvrir une enquête judiciaire contre «ceux qui complotent contre la Tunisie à l'étranger». «Celui qui porte atteinte aux intérêts fondamentaux de la Tunisie depuis l’étranger doit être accusé de complot contre la sûreté de l’Etat», a ajouté le président sans citer de noms.
Le 15 octobre, une enquête a été ouverte au sujet des déclarations faites par Moncef Marzouki en France, a indiqué le porte-parole de la Cour d'appel de Tunis, Habib Torkhani. L'enquête est ouverte conformément à l'article 23 du Code de procédure pénale et par ordonnance de la ministre de la Justice et suite aussi à l'ordre donné par le Procureur général près la Cour d'appel au Procureur de la République près le Tribunal de première instance, a avancé Torkhani dans une déclaration à TAP.
Moncef Marzouki, qui vit en France, a dénoncé Kaïs Saïed sur Facebook, qualifiant son régime de «dictature naissante dans laquelle la personnalité du dictateur se confond avec la patrie, rappelant le régime de Ben Ali sous lequel s'opposer au dictateur était considéré comme une trahison».
Rappelons que l’ex-président tunisien qui a longtemps vécu au Maroc s’est à plusieurs occasions opposé aux manœuvres algériennes à l’égard du Maroc et aux violations de droits de l’Homme dans les camps de Tindouf. Il soutient que le bien-être du peuple sahraoui réside dans le plan marocain d’autonomie, qui implique une patrie autonome sous souveraineté marocaine. Par ailleurs, il a fustigé à maintes reprises le régime algérien, notant qu’il « vend des illusions aux Sahraouis qu’il détient comme otages au service d’un choix politique biaisé ». Sans surprises, Marzouki subit depuis longtemps une campagne de dénigrement crapuleuse de la part des médias algériens pro-régime.
Il convient aussi de rappeler que Tunis rejette également les propos de l’ex-président tunisien sur l’affaire du Sahara. Dans un communiqué publié en février dernier, la diplomatie tunisienne note que les déclarations de ce dernier «n’entameront, en rien, les relations tuniso-algériennes exceptionnelles qui ne cessent d’enregistrer un développement remarquable, grâce à la volonté sincère des dirigeants des deux pays de renforcer la coordination, la concertation ainsi que la foi commune en les valeurs de fraternité, de solidarité et la communauté du destin pour le mieux des intérêts des deux peuples frères».
Tunis justifie sa décision par une intervention télévisée faite par Moncef Marzouki, le 12 octobre dernier, dans laquelle il s'est félicité de la proposition du Conseil permanent de la Francophonie de reporter le XVIIe Sommet de la Francophonie, prévu les 20 et 21 novembre à Djerba, en Tunisie.
Deux jours plus tard, le président Kaïs Saïed a demandé, au cours de la réunion du Conseil des ministres, à la ministre de la Justice d’ouvrir une enquête judiciaire contre «ceux qui complotent contre la Tunisie à l'étranger». «Celui qui porte atteinte aux intérêts fondamentaux de la Tunisie depuis l’étranger doit être accusé de complot contre la sûreté de l’Etat», a ajouté le président sans citer de noms.
Le 15 octobre, une enquête a été ouverte au sujet des déclarations faites par Moncef Marzouki en France, a indiqué le porte-parole de la Cour d'appel de Tunis, Habib Torkhani. L'enquête est ouverte conformément à l'article 23 du Code de procédure pénale et par ordonnance de la ministre de la Justice et suite aussi à l'ordre donné par le Procureur général près la Cour d'appel au Procureur de la République près le Tribunal de première instance, a avancé Torkhani dans une déclaration à TAP.
Moncef Marzouki, qui vit en France, a dénoncé Kaïs Saïed sur Facebook, qualifiant son régime de «dictature naissante dans laquelle la personnalité du dictateur se confond avec la patrie, rappelant le régime de Ben Ali sous lequel s'opposer au dictateur était considéré comme une trahison».
Rappelons que l’ex-président tunisien qui a longtemps vécu au Maroc s’est à plusieurs occasions opposé aux manœuvres algériennes à l’égard du Maroc et aux violations de droits de l’Homme dans les camps de Tindouf. Il soutient que le bien-être du peuple sahraoui réside dans le plan marocain d’autonomie, qui implique une patrie autonome sous souveraineté marocaine. Par ailleurs, il a fustigé à maintes reprises le régime algérien, notant qu’il « vend des illusions aux Sahraouis qu’il détient comme otages au service d’un choix politique biaisé ». Sans surprises, Marzouki subit depuis longtemps une campagne de dénigrement crapuleuse de la part des médias algériens pro-régime.
Il convient aussi de rappeler que Tunis rejette également les propos de l’ex-président tunisien sur l’affaire du Sahara. Dans un communiqué publié en février dernier, la diplomatie tunisienne note que les déclarations de ce dernier «n’entameront, en rien, les relations tuniso-algériennes exceptionnelles qui ne cessent d’enregistrer un développement remarquable, grâce à la volonté sincère des dirigeants des deux pays de renforcer la coordination, la concertation ainsi que la foi commune en les valeurs de fraternité, de solidarité et la communauté du destin pour le mieux des intérêts des deux peuples frères».