Le directeur général de radio Mosaïque FM, Noureddine Boutar, a été interpellé le 13 février 2023. Selon ses avocats, sa mise en détention provisoire pourrait durer quatorze mois, la durée maximum que pourrait prendre les investigations. C'est au bout de trois heures de débats contradictoires que le juge a émis le mandat de dépôt à la surprise générale des avocats de Noureddine Boutar.
Ceux-ci estiment que le dossier est vide et qu'il n’y a aucune preuve contre leur client. Ils considèrent que le fait de le traduire devant le pôle judiciaire économique et financier n'est qu'une «couverture utilisée pour ne pas montrer que l'on vise directement la liberté d'expression et la liberté de la presse».
Ayoub Ghedamsi, avocat et membre de la Ligue tunisienne des droits de l'Homme déplore cette décision : «L'ouverture d'une instruction contre Noureddine Boutar est basée sur un rapport sécuritaire contenant des fausses données que l'on pourrait qualifier de mensongères et non accompagnés de preuves. Ce rapport affirme que Boutar utilise les revenus de Mosaïque FM dans le but d'influencer sa ligne éditoriale pour "offense contre la plus haute autorité de l'état" et pour "comploter contre la sûreté de l'État"».
Par ailleurs, le chef du mouvement tunisien Ennahdha et ancien président du parlement, Rached Ghannouchi, un des principaux opposants au président Kais Saied, a comparu mardi au pôle judiciaire antiterroriste à la suite d'une plainte l'accusant d'avoir traité les policiers de "tyrans".
La comparution de Ghannouchi après la plainte déposée selon son parti par un syndicat de police, survient dans la foulée d'une série d'arrestations menées dans les milieux politiques depuis début février.
Ghannouchi, bête noire du président Saied, doit aussi se présenter jeudi devant la brigade de recherche et d'investigation de la police dans le cadre d'une autre enquête ouverte sur la base d'une plainte d'un policier affirmant être en possession d'un enregistrement téléphonique compromettant pour le chef d'Ennahdha, selon son parti.
"Ce sont des procès montés de toutes pièces (...) qui ciblent l'opposition avec des dossiers vides", a déclaré à la presse M. Ghannouchi à son arrivée aux bureaux du pôle antiterroriste, accusant le pouvoir d'"instrumentaliser la justice".
Par ces procès, le pouvoir tente de "camoufler les vrais problèmes de la Tunisie", a ajouté M. Ghannouchi au milieu d'une foule de ses partisans et ses alliés politiques.
Ceux-ci estiment que le dossier est vide et qu'il n’y a aucune preuve contre leur client. Ils considèrent que le fait de le traduire devant le pôle judiciaire économique et financier n'est qu'une «couverture utilisée pour ne pas montrer que l'on vise directement la liberté d'expression et la liberté de la presse».
Ayoub Ghedamsi, avocat et membre de la Ligue tunisienne des droits de l'Homme déplore cette décision : «L'ouverture d'une instruction contre Noureddine Boutar est basée sur un rapport sécuritaire contenant des fausses données que l'on pourrait qualifier de mensongères et non accompagnés de preuves. Ce rapport affirme que Boutar utilise les revenus de Mosaïque FM dans le but d'influencer sa ligne éditoriale pour "offense contre la plus haute autorité de l'état" et pour "comploter contre la sûreté de l'État"».
Comparution de Ghannouchi devant le pôle antiterroriste
Par ailleurs, le chef du mouvement tunisien Ennahdha et ancien président du parlement, Rached Ghannouchi, un des principaux opposants au président Kais Saied, a comparu mardi au pôle judiciaire antiterroriste à la suite d'une plainte l'accusant d'avoir traité les policiers de "tyrans".
La comparution de Ghannouchi après la plainte déposée selon son parti par un syndicat de police, survient dans la foulée d'une série d'arrestations menées dans les milieux politiques depuis début février.
Ghannouchi, bête noire du président Saied, doit aussi se présenter jeudi devant la brigade de recherche et d'investigation de la police dans le cadre d'une autre enquête ouverte sur la base d'une plainte d'un policier affirmant être en possession d'un enregistrement téléphonique compromettant pour le chef d'Ennahdha, selon son parti.
"Ce sont des procès montés de toutes pièces (...) qui ciblent l'opposition avec des dossiers vides", a déclaré à la presse M. Ghannouchi à son arrivée aux bureaux du pôle antiterroriste, accusant le pouvoir d'"instrumentaliser la justice".
Par ces procès, le pouvoir tente de "camoufler les vrais problèmes de la Tunisie", a ajouté M. Ghannouchi au milieu d'une foule de ses partisans et ses alliés politiques.