Des rues envahies d’ordures, des effluves nauséabondes: à Sfax, la grande ville industrielle du centre-est de la Tunisie, des habitants et ONG ont lancé samedi un cri d’alarme face à une situation symptomatique, selon eux, de la gestion défaillante des déchets dans le pays.
Des montagnes de sacs poubelle, malodorants et couverts de mouche, s’amoncellent dans différents quartiers de Sfax depuis plus de 40 jours, y compris à proximité des hôpitaux, commerces et écoles. «La situation est plus que difficile, elle est à proprement dit catastrophique», déplore auprès de l’AFP, Mohamed Boujala-bane, un habitant de la deuxième agglomération de Tunisie qui compte plus d’un million d’habitants.
«Nous ne pouvons plus mener notre rythme de vie habituel, il y a des ordures partout, nous avons vraiment peur pour la santé de nos familles et de nos enfants», ajoute-t-il, un masque couvrant son visage.
Le dynamisme de la ville portuaire repose sur l’agriculture de la région, notamment sa production d’huile d’olive et d’amandes, mais aussi ses industries manufacturières et de phosphate. Après la fermeture de la principale décharge de la région à Aguereb fin septembre, les municipalités «refusent de collecter les déchets tant que l’Etat n’aura pas trouvé des solutions», indique à l’AFP, Hamdi Chebâane, expert en valorisation des déchets et membre d’une coalition d’associations appelée «Tunisie Verte».
Des montagnes de sacs poubelle, malodorants et couverts de mouche, s’amoncellent dans différents quartiers de Sfax depuis plus de 40 jours, y compris à proximité des hôpitaux, commerces et écoles. «La situation est plus que difficile, elle est à proprement dit catastrophique», déplore auprès de l’AFP, Mohamed Boujala-bane, un habitant de la deuxième agglomération de Tunisie qui compte plus d’un million d’habitants.
«Nous ne pouvons plus mener notre rythme de vie habituel, il y a des ordures partout, nous avons vraiment peur pour la santé de nos familles et de nos enfants», ajoute-t-il, un masque couvrant son visage.
Le dynamisme de la ville portuaire repose sur l’agriculture de la région, notamment sa production d’huile d’olive et d’amandes, mais aussi ses industries manufacturières et de phosphate. Après la fermeture de la principale décharge de la région à Aguereb fin septembre, les municipalités «refusent de collecter les déchets tant que l’Etat n’aura pas trouvé des solutions», indique à l’AFP, Hamdi Chebâane, expert en valorisation des déchets et membre d’une coalition d’associations appelée «Tunisie Verte».