Un éventuel accord «doit préserver l’intégrité du marché intérieur» de l’UE, a mis en garde devant la chambre basse du parlement la chancelière allemande Angela Merkel, dont le pays préside jusqu’à la fin de l’année le Conseil de l’UE, alors que le Premier ministre britannique Boris Johnson et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen devaient se retrouver hier mercredi à Bruxelles pour tenter de débloquer les négociations post-Brexit, un rendez-vous qui semble être une dernière chance de parvenir à un accord.
Cette rencontre au sommet intervient à trois semaines de la rupture définitive entre Londres et l’Union européenne après des mois de pourparlers sans progrès sur les sujets qui fâchent et la menace accrue d’un échec aux lourdes conséquences économiques.
Les deux camps ont affiché des positions très fermes à la veille de la réunion sur leurs éventuelles concessions.
L’UE ne sacrifiera «jamais (son) avenir» pour conclure un accord post-Brexit au prix de concessions qui fragiliseraient son marché unique, a prévenu le négociateur européen Michel Barnier.
Un rendez-vous de la dernière chance
«Nos amis doivent comprendre que le Royaume-Uni a quitté l’UE pour pouvoir exercer un contrôle démocratique. Nous en sommes encore loin», a averti Boris Johnson.
La rencontre des deux responsables politiques, qui commencera par un dîner, a pour objectif de voir si les blocages les plus importants peuvent être levés et éviter un no deal mais «pas de ficeler de manière définitive la négociation», a souligné Bruxelles.
«Elle s’apparente à un rendezvous de la dernière chance pour voir si les lignes rouges des deux camps peuvent encore bouger», estime Eric Maurice, de la Fondation Schuman. Britanniques et Européens achoppent toujours sur les trois mêmes sujets depuis mars: l’accès européen aux eaux britanniques, la manière de régler les différends dans le futur accord et les garanties exigées par l’UE à Londres en matière de concurrence en échange d’un accès sans droits de douanes ni quotas au marché du continent.
Lors d’un entretien téléphonique lundi soir, M. Johnson et Mme von der Leyen n’avaient pu que constater que les conditions pour finaliser un accord n’étaient toujours «pas réunies», alors que les négociations avaient repris la veille.
Malgré l’impasse sur leur relation future à partir du 1er janvier, Londres et Bruxelles ont malgré tout réussi à s’entendre mardi sur l’application du traité encadrant le divorce intervenu le 31 janvier 2020.
Une réunion à Bruxelles a permis d’arriver à un «accord de principe» sur les dispositions douanières spécifiques à l’Irlande du Nord, censées éviter le retour d’une frontière avec la République d’Irlande.
Cette rencontre au sommet intervient à trois semaines de la rupture définitive entre Londres et l’Union européenne après des mois de pourparlers sans progrès sur les sujets qui fâchent et la menace accrue d’un échec aux lourdes conséquences économiques.
Les deux camps ont affiché des positions très fermes à la veille de la réunion sur leurs éventuelles concessions.
L’UE ne sacrifiera «jamais (son) avenir» pour conclure un accord post-Brexit au prix de concessions qui fragiliseraient son marché unique, a prévenu le négociateur européen Michel Barnier.
Un rendez-vous de la dernière chance
«Nos amis doivent comprendre que le Royaume-Uni a quitté l’UE pour pouvoir exercer un contrôle démocratique. Nous en sommes encore loin», a averti Boris Johnson.
La rencontre des deux responsables politiques, qui commencera par un dîner, a pour objectif de voir si les blocages les plus importants peuvent être levés et éviter un no deal mais «pas de ficeler de manière définitive la négociation», a souligné Bruxelles.
«Elle s’apparente à un rendezvous de la dernière chance pour voir si les lignes rouges des deux camps peuvent encore bouger», estime Eric Maurice, de la Fondation Schuman. Britanniques et Européens achoppent toujours sur les trois mêmes sujets depuis mars: l’accès européen aux eaux britanniques, la manière de régler les différends dans le futur accord et les garanties exigées par l’UE à Londres en matière de concurrence en échange d’un accès sans droits de douanes ni quotas au marché du continent.
Lors d’un entretien téléphonique lundi soir, M. Johnson et Mme von der Leyen n’avaient pu que constater que les conditions pour finaliser un accord n’étaient toujours «pas réunies», alors que les négociations avaient repris la veille.
Malgré l’impasse sur leur relation future à partir du 1er janvier, Londres et Bruxelles ont malgré tout réussi à s’entendre mardi sur l’application du traité encadrant le divorce intervenu le 31 janvier 2020.
Une réunion à Bruxelles a permis d’arriver à un «accord de principe» sur les dispositions douanières spécifiques à l’Irlande du Nord, censées éviter le retour d’une frontière avec la République d’Irlande.