"Nous vivons dans un pays inondé d'armes de guerre", a déclaré M. Biden qui s'exprimait lors d'un événement à la Maison Blanche pour marquer l'adoption de la législation fédérale sur les armes à feu la plus importante depuis près de trois décennies, au lendemain d'une série de fusillades de masse qui ont à nouveau endeuillé le pays. Il a appelé le Congrès à faire davantage pour réduire la violence par armes à feu. En juin écoulé, Biden a signé le projet de loi sur la sécurité des armes à feu que le Congrès a rapidement adopté en réponse à plusieurs massacres récents, notamment dans une école primaire d'Uvalde, au Texas, et un autre dans un supermarché à New York. Une douzaine d'autres fusillades de masse ont ensanglanté la fête nationale américaine du 4 juillet, dont une lors d'un défilé du jour de l'indépendance dans l'Illinois où sept personnes ont perdu la vie. Lundi à la Maison Blanche, M. Biden était entouré pour la "commémoration de la réalisation historique de l'adoption de la loi bipartisane sur les communautés plus sûres", de plusieurs survivants et des membres de la famille des victimes de fusillades de masse qui ont secoué les États-Unis depuis 1999.
Parmi eux figurent des survivants des massacres de Columbine, Virginia Tech, Aurora, Tucson, Sandy Hook, Parkland, Santa Fe, Uvalde, Buffalo et Highland Park – "ainsi que des survivants et des membres de la famille d'actes quotidiens de violence armée qui ne fassent pas la une des journaux nationaux", a noté la Maison Blanche. Dans son intervention, le président américain a appelé au renforcement de la régulation des armes à feu avec des vérifications élargies des antécédents et des lois sur le stockage sûr qui exigeraient une responsabilité personnelle pour ceux qui ne stockent pas leurs armes à feu en toute sécurité.
Biden a évoqué la formation approfondie, les vérifications des antécédents et les évaluations de la santé mentale pour manipuler ces armes.
"Les droits s'accompagnent de responsabilités. Oui, il y a le droit de porter des armes. Mais nous avons aussi le droit de vivre librement sans craindre pour nos vies", a-t-il insisté en réaction aux partisans nombreux de la protection du droit au port d'armes consacré par la constitution américaine. Et d'ajouter que "le droit de porter des armes n'est pas un droit absolu qui domine tous les autres".
Le président américain a signé récemment la première grande loi fédérale sur la sécurité des armes à feu adoptée depuis des décennies aux Etats-Unis, marquant ainsi une avancée bipartisane significative sur l'une des questions politiques les plus controversées à Washington.
Cette loi prévoit de renforcer les vérifications des antécédents pour les acheteurs d'armes à feu âgés de 18 à 21 ans, établit une infraction fédérale pour les personnes qui obtiennent des armes à feu par le biais d'achats indirects ou de trafic, et clarifie la définition d'un revendeur d'armes à feu sous licence fédérale. Le projet de loi prévoit également d'allouer 750 millions de dollars pour aider les États à appliquer les lois dites de "drapeau rouge” (Red flag), qui visent à éloigner les armes des personnes considérées comme une menace pour elles-mêmes ou pour autrui, ainsi que d'autres programmes de prévention. La mesure prévoit aussi le financement de traitements de santé mentale.
Parmi eux figurent des survivants des massacres de Columbine, Virginia Tech, Aurora, Tucson, Sandy Hook, Parkland, Santa Fe, Uvalde, Buffalo et Highland Park – "ainsi que des survivants et des membres de la famille d'actes quotidiens de violence armée qui ne fassent pas la une des journaux nationaux", a noté la Maison Blanche. Dans son intervention, le président américain a appelé au renforcement de la régulation des armes à feu avec des vérifications élargies des antécédents et des lois sur le stockage sûr qui exigeraient une responsabilité personnelle pour ceux qui ne stockent pas leurs armes à feu en toute sécurité.
Biden a évoqué la formation approfondie, les vérifications des antécédents et les évaluations de la santé mentale pour manipuler ces armes.
"Les droits s'accompagnent de responsabilités. Oui, il y a le droit de porter des armes. Mais nous avons aussi le droit de vivre librement sans craindre pour nos vies", a-t-il insisté en réaction aux partisans nombreux de la protection du droit au port d'armes consacré par la constitution américaine. Et d'ajouter que "le droit de porter des armes n'est pas un droit absolu qui domine tous les autres".
Le président américain a signé récemment la première grande loi fédérale sur la sécurité des armes à feu adoptée depuis des décennies aux Etats-Unis, marquant ainsi une avancée bipartisane significative sur l'une des questions politiques les plus controversées à Washington.
Cette loi prévoit de renforcer les vérifications des antécédents pour les acheteurs d'armes à feu âgés de 18 à 21 ans, établit une infraction fédérale pour les personnes qui obtiennent des armes à feu par le biais d'achats indirects ou de trafic, et clarifie la définition d'un revendeur d'armes à feu sous licence fédérale. Le projet de loi prévoit également d'allouer 750 millions de dollars pour aider les États à appliquer les lois dites de "drapeau rouge” (Red flag), qui visent à éloigner les armes des personnes considérées comme une menace pour elles-mêmes ou pour autrui, ainsi que d'autres programmes de prévention. La mesure prévoit aussi le financement de traitements de santé mentale.
