Siamak Namazi, homme d'affaires d'origine iranienne, avait été arrêté en octobre 2015 en Iran sur des accusations d'espionnage qu'il continue de nier. "Tout ce que je demande, Monsieur, c'est qu'une minute de votre temps, dans les sept prochains jours, soit consacrée aux malheurs des otages américains en Iran", a écrit Siamak Namazi dans une lettre ouverte.
"Seul le président des Etats-Unis a le pouvoir de nous ramener chez nous, s'il décide de s'y pencher", a-t-il ajouté. Le père Siamak, Baquer Namazi, ancien fonctionnaire de l'Unicef, avait été arrêté lui aussi alors qu'il se rendait dans le pays pour tenter de libérer son fils. Il a finalement été autorisé à quitter l'Iran en octobre dernier.
Siamak Namazi avait été libéré de prison un temps avant d'être incarcéré dans la tristement célèbre prison d'Evine, qui a depuis subi un incendie dans un pays secoué par les manifestations. Cette grève de la faim intervient le jour-anniversaire de la libération, en 2016, de cinq Américains en marge de la signature de l'accord sur le nucléaire iranien, dénoncé depuis par les Etats-Unis sur décision de Donald Trump.
"Seul le président des Etats-Unis a le pouvoir de nous ramener chez nous, s'il décide de s'y pencher", a-t-il ajouté. Le père Siamak, Baquer Namazi, ancien fonctionnaire de l'Unicef, avait été arrêté lui aussi alors qu'il se rendait dans le pays pour tenter de libérer son fils. Il a finalement été autorisé à quitter l'Iran en octobre dernier.
Siamak Namazi avait été libéré de prison un temps avant d'être incarcéré dans la tristement célèbre prison d'Evine, qui a depuis subi un incendie dans un pays secoué par les manifestations. Cette grève de la faim intervient le jour-anniversaire de la libération, en 2016, de cinq Américains en marge de la signature de l'accord sur le nucléaire iranien, dénoncé depuis par les Etats-Unis sur décision de Donald Trump.
Une condamnation "impitoyable et lâche"
En octobre, le département d'Etat américain avait fait savoir que les Etats-Unis "faisaient tout ce qu'ils pouvaient" pour obtenir la libération des citoyens américains détenus en Iran. Par ailleurs, Téhéran a annoncé samedi l'exécution d'un Irano-Britannique condamné à mort pour espionnage pour le compte des services de renseignements britanniques, provoquant l'indignation de pays occidentaux et d'ONG.
Ancien haut responsable au ministère de la Défense iranien, Alireza Akbari, 61 ans, a été pendu après avoir été condamné à la peine capitale pour "corruption sur Terre et atteinte à la sécurité intérieure et extérieure du pays pour avoir transmis des renseignements" au Royaume-Uni, selon l'agence de l'Autorité judiciaire Mizan Online. Il y a trois jours Mizan Online avait annoncé la condamnation à mort de Alireza Akbari présenté par l'agence iranienne comme ayant été un "espion clé" pour le "Secret intelligence service" britannique (SIS), connu aussi comme MI6.
Le Royaume-Uni, comme les Etats-Unis, avait exhorté l'Iran à ne pas procéder à l'exécution de cet Irano-Britannique, qui était détenu depuis plus de deux ans. Dans un tweet, le Premier ministre britannique, Rishi Sunak a dénoncé une condamnation "impitoyable et lâche".
Son chef de la diplomatie James Cleverly a indiqué que Londres allait convoquer le chargé d'affaires iranien et que cet "acte barbare" ne restera "pas sans réponse". Il a ensuite annoncé des sanctions contre le procureur général d'Iran, Mohammad Jafar Montazeri. Les Etats-Unis ont dit être "horrifiés" par cette exécution. Les "détentions arbitraires, aveux forcés et exécutions politiquement motivées sont complétement inacceptables et doivent s'arrêter", a indiqué le département d'Etat.
Ancien haut responsable au ministère de la Défense iranien, Alireza Akbari, 61 ans, a été pendu après avoir été condamné à la peine capitale pour "corruption sur Terre et atteinte à la sécurité intérieure et extérieure du pays pour avoir transmis des renseignements" au Royaume-Uni, selon l'agence de l'Autorité judiciaire Mizan Online. Il y a trois jours Mizan Online avait annoncé la condamnation à mort de Alireza Akbari présenté par l'agence iranienne comme ayant été un "espion clé" pour le "Secret intelligence service" britannique (SIS), connu aussi comme MI6.
Le Royaume-Uni, comme les Etats-Unis, avait exhorté l'Iran à ne pas procéder à l'exécution de cet Irano-Britannique, qui était détenu depuis plus de deux ans. Dans un tweet, le Premier ministre britannique, Rishi Sunak a dénoncé une condamnation "impitoyable et lâche".
Son chef de la diplomatie James Cleverly a indiqué que Londres allait convoquer le chargé d'affaires iranien et que cet "acte barbare" ne restera "pas sans réponse". Il a ensuite annoncé des sanctions contre le procureur général d'Iran, Mohammad Jafar Montazeri. Les Etats-Unis ont dit être "horrifiés" par cette exécution. Les "détentions arbitraires, aveux forcés et exécutions politiquement motivées sont complétement inacceptables et doivent s'arrêter", a indiqué le département d'Etat.