«Je crois que c’est ça; il s’agit d’un des objectifs poursuivis par le Président Poutine», a déclaré le chef de la diplomatie américaine à la question de savoir si, d’après lui, Moscou cherchait à faire renaître l’URSS.
Pour lui, cette volonté du Kremlin de reconquérir son influence perdue sur les ex-républiques soviétiques est inadmissible. En décembre dernier, la vice-secrétaire d’État Victoria Nuland avait déjà accusé Vladimir Poutine d’aspirer «à reconstruire l’Union soviétique comme son héritage».
Le Kremlin avait alors pointé l’impossibilité de réaliser un tel projet. Les déclarations de Blinken surviennent à l’approche des pourparlers russo-américains sur les garanties de sécurité programmés à Genève pour le 10 janvier. Ils seront suivis d’un Conseil Russie-Otan, le 12 janvier, et de négociations entre la Russie et l’Organisation de sécurité et de coopération en Europe (OSCE), le 13.
Précédemment, le porte-parole du Pentagone, John Kirby, a assuré que les États-Unis n’avaient pas l’intention de restreindre leur présence militaire en Europe. «Nous n’étudions pas la possibilité de réduire nos forces en Europe ni de les redéployer», a-t-il tweeté. Moscou veut pour sa part que Washington n’installe plus de bases militaires dans les pays ayant fait partie de l’URSS et cesse toute coopération avec ces États dans le domaine de la défense. Des propos qui interviennent alors qu’on entame une semaine marathonienne de discussions entre les différents protagonistes de la crise ukrainienne.
« Discussion compliquée »
Les États-Unis et la Russie avaient pris des positions fermes avant ces négociations. Alors que Washington mettait en garde contre les dangers d’un « affrontement », Moscou a, de son côté, exclu toute concession. Des discussions qui semblent tourner au bras de fer diplomatique entre Russes et Américains. Les premiers ne veulent pas d’extensions des forces de l’Otan chez leurs voisins, les seconds semblent n’avoir aucune prédisposition à restreindre leur présence militaire en Europe.
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Ryabkov a annoncé qu’il avait eu une discussion «compliquée» avec son homologue américain, une semaine avant des pourparlers diplomatiques à haut risque visant à désamorcer la crise explosive en Ukraine. «La conversation était compliquée. Cela ne peut pas être facile», a déclaré Ryabkov, cité par l’agence de presse russe «Interfax», après un dîner de travail de deux heures à Genève avec la sous-secrétaire d’Etat américaine Wendy Sherman.
Ryabkov a également qualifié la conversation de «sérieuse», alors que les négociations se poursuivaient lundi. «Je pense que nous ne perdrons pas de temps (lundi)», a ajouté Ryabkov.
De son côté, le secrétaire d’Etat américain Anthony Blinken a exhorté la Russie à éviter de nouvelles «agressions» contre l’Ukraine et à choisir la voie de la diplomatie, tandis que le Kremlin, qui est sous pression pour retirer ses forces de la frontière ukrainienne, appelle l’Occident à fournir des garanties en matière de sécurité en Europe, notamment en veillant à ce que l’OTAN ne s’étende pas plus à l’est.
D’un autre côté, selon un communiqué du département d’État américain, Mme Sherman, Secrétaire d’État adjointe des États-Unis, a souligné lors du dîner de travail que « les États-Unis soutiennent les principes internationaux (liés à) la souveraineté, l’intégrité territoriale et la liberté des États souverains de choisir leurs alliances ». Quelques heures avant ce dîner de travail, Ryabkov s’est dit «déçu par les signaux reçus ces derniers jours de Washington, mais aussi de Bruxelles», où sont basées l’Union européenne et l’OTAN, selon ce qui a été cité par les agences de presse russes.
Après cette rencontre, une semaine d’intenses pourparlers diplomatiques se tiendra à Genève. Dimanche, la Russie a exclu de faire la moindre concession avant le début des pourparlers sur l’Ukraine, qui visent également à rapprocher les vues de la sécurité en Europe. «Nous n’accepterons aucune concession. C’est tout à fait improbable», a déclaré Ryabkov. Il a ajouté : «Nous avons été déçus par les signaux émis ces derniers jours par Washington, mais aussi par Bruxelles».
Pour lui, cette volonté du Kremlin de reconquérir son influence perdue sur les ex-républiques soviétiques est inadmissible. En décembre dernier, la vice-secrétaire d’État Victoria Nuland avait déjà accusé Vladimir Poutine d’aspirer «à reconstruire l’Union soviétique comme son héritage».
Le Kremlin avait alors pointé l’impossibilité de réaliser un tel projet. Les déclarations de Blinken surviennent à l’approche des pourparlers russo-américains sur les garanties de sécurité programmés à Genève pour le 10 janvier. Ils seront suivis d’un Conseil Russie-Otan, le 12 janvier, et de négociations entre la Russie et l’Organisation de sécurité et de coopération en Europe (OSCE), le 13.
Précédemment, le porte-parole du Pentagone, John Kirby, a assuré que les États-Unis n’avaient pas l’intention de restreindre leur présence militaire en Europe. «Nous n’étudions pas la possibilité de réduire nos forces en Europe ni de les redéployer», a-t-il tweeté. Moscou veut pour sa part que Washington n’installe plus de bases militaires dans les pays ayant fait partie de l’URSS et cesse toute coopération avec ces États dans le domaine de la défense. Des propos qui interviennent alors qu’on entame une semaine marathonienne de discussions entre les différents protagonistes de la crise ukrainienne.
« Discussion compliquée »
Les États-Unis et la Russie avaient pris des positions fermes avant ces négociations. Alors que Washington mettait en garde contre les dangers d’un « affrontement », Moscou a, de son côté, exclu toute concession. Des discussions qui semblent tourner au bras de fer diplomatique entre Russes et Américains. Les premiers ne veulent pas d’extensions des forces de l’Otan chez leurs voisins, les seconds semblent n’avoir aucune prédisposition à restreindre leur présence militaire en Europe.
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Ryabkov a annoncé qu’il avait eu une discussion «compliquée» avec son homologue américain, une semaine avant des pourparlers diplomatiques à haut risque visant à désamorcer la crise explosive en Ukraine. «La conversation était compliquée. Cela ne peut pas être facile», a déclaré Ryabkov, cité par l’agence de presse russe «Interfax», après un dîner de travail de deux heures à Genève avec la sous-secrétaire d’Etat américaine Wendy Sherman.
Ryabkov a également qualifié la conversation de «sérieuse», alors que les négociations se poursuivaient lundi. «Je pense que nous ne perdrons pas de temps (lundi)», a ajouté Ryabkov.
De son côté, le secrétaire d’Etat américain Anthony Blinken a exhorté la Russie à éviter de nouvelles «agressions» contre l’Ukraine et à choisir la voie de la diplomatie, tandis que le Kremlin, qui est sous pression pour retirer ses forces de la frontière ukrainienne, appelle l’Occident à fournir des garanties en matière de sécurité en Europe, notamment en veillant à ce que l’OTAN ne s’étende pas plus à l’est.
D’un autre côté, selon un communiqué du département d’État américain, Mme Sherman, Secrétaire d’État adjointe des États-Unis, a souligné lors du dîner de travail que « les États-Unis soutiennent les principes internationaux (liés à) la souveraineté, l’intégrité territoriale et la liberté des États souverains de choisir leurs alliances ». Quelques heures avant ce dîner de travail, Ryabkov s’est dit «déçu par les signaux reçus ces derniers jours de Washington, mais aussi de Bruxelles», où sont basées l’Union européenne et l’OTAN, selon ce qui a été cité par les agences de presse russes.
Après cette rencontre, une semaine d’intenses pourparlers diplomatiques se tiendra à Genève. Dimanche, la Russie a exclu de faire la moindre concession avant le début des pourparlers sur l’Ukraine, qui visent également à rapprocher les vues de la sécurité en Europe. «Nous n’accepterons aucune concession. C’est tout à fait improbable», a déclaré Ryabkov. Il a ajouté : «Nous avons été déçus par les signaux émis ces derniers jours par Washington, mais aussi par Bruxelles».
Missiles et restriction des manoeuvres militaires
L’administration Biden est prête à discuter du déploiement de missiles américains en Europe ainsi que de restrictions réciproques sur la taille et la portée des exercices militaires sur le continent lorsqu’elle rencontrera lundi les négociateurs russes à Genève, ont déclaré des responsables américains.
Les efforts de l’administration Biden constituent une tentative de désamorcer les tensions avec la Russie, qui a déployé environ 100.000 soldats près de sa frontière avec l’Ukraine. Toute concession «devrait être réciproque», a déclaré samedi 8 janvier un haut responsable de l’administration américaine cité par les médias. «Les deux parties devraient prendre essentiellement le même engagement, et ces discussions devront également être menées en pleine consultation avec nos partenaires et alliés», a expliqué la même source.
Le Wall Street Journal note que ces mesures «sont loin de répondre aux exigences de Moscou, qui souhaite que l’Otan mette un terme à son expansion vers l’Est et cesse ses activités de formation, ses exercices et son soutien militaires à l’Ukraine et à d’autres régions de l’ancienne Union soviétique”.