Sous contrôle russe depuis le début du conflit, la centrale nucléaire de Zaporijia en Ukraine voit les affrontements et les frappes se multiplier autour d'elle. « Personne ne pouvait prévoir que les troupes russes allaient tirer sur des réacteurs nucléaires à l'aide de chars. C'était du jamais-vu », a accusé le ministre de l'Intérieur ukrainien, Denys Monastyrsky, lors d'un déplacement à Zaporijia.
Après avoir assisté à des exercices de premiers secours en cas d'accident nucléaire, il a déclaré : « Nous devons nous préparer à tous les scénarios possibles », accusant la Russie d'être un « État terroriste (…) Tant que la Russie contrôle la centrale nucléaire de Zaporijia, il y a de gros risques ».
Devant le danger auquel s'expose le site, le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a jugé ce mercredi « urgent » qu'une « inspection » de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ait lieu. La centrale, la plus grande d'Europe, a été prise début mars par les troupes russes.
Depuis le 5 août, Kiev et Moscou s'y accusent mutuellement de bombardements, alors que des frappes ont atterri une fois près d'un bâtiment de stockage radioactif, et ont une autre fois provoqué l'arrêt automatique d'un réacteur.
L'ONU accusée d'empêcher la mission de l'AIEA
« Cela constitue une grave menace pour la sécurité, qui augmente les risques d'accident ou d'incident nucléaire […]. Il est urgent d'autoriser une inspection de l'AIEA et d'obtenir le retrait de toutes les forces russes » du site, a estimé Jens Stoltenberg, lors d'une conférence de presse.
Le contrôle russe de Zaporijia « met en danger la population de l'Ukraine, des pays voisins, ainsi que la communauté internationale », a-t-il insisté, s'exprimant après une rencontre avec le président serbe Aleksandar Vucic.
Les frappes qui ont récemment visé la centrale, faisant craindre une catastrophe nucléaire, ont provoqué la semaine dernière une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU et le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, a plaidé pour l'envoi d'une mission sur place « dans les meilleurs délais » pour inspecter le site.
La Russie a accusé les services de l'ONU d'avoir empêché la mission de l'AIEA. L'Ukraine s'y est de son côté opposée en considérant que cela légitimerait l'occupation russe du site aux yeux de la communauté internationale.
Après avoir assisté à des exercices de premiers secours en cas d'accident nucléaire, il a déclaré : « Nous devons nous préparer à tous les scénarios possibles », accusant la Russie d'être un « État terroriste (…) Tant que la Russie contrôle la centrale nucléaire de Zaporijia, il y a de gros risques ».
Devant le danger auquel s'expose le site, le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a jugé ce mercredi « urgent » qu'une « inspection » de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ait lieu. La centrale, la plus grande d'Europe, a été prise début mars par les troupes russes.
Depuis le 5 août, Kiev et Moscou s'y accusent mutuellement de bombardements, alors que des frappes ont atterri une fois près d'un bâtiment de stockage radioactif, et ont une autre fois provoqué l'arrêt automatique d'un réacteur.
L'ONU accusée d'empêcher la mission de l'AIEA
« Cela constitue une grave menace pour la sécurité, qui augmente les risques d'accident ou d'incident nucléaire […]. Il est urgent d'autoriser une inspection de l'AIEA et d'obtenir le retrait de toutes les forces russes » du site, a estimé Jens Stoltenberg, lors d'une conférence de presse.
Le contrôle russe de Zaporijia « met en danger la population de l'Ukraine, des pays voisins, ainsi que la communauté internationale », a-t-il insisté, s'exprimant après une rencontre avec le président serbe Aleksandar Vucic.
Les frappes qui ont récemment visé la centrale, faisant craindre une catastrophe nucléaire, ont provoqué la semaine dernière une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU et le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, a plaidé pour l'envoi d'une mission sur place « dans les meilleurs délais » pour inspecter le site.
La Russie a accusé les services de l'ONU d'avoir empêché la mission de l'AIEA. L'Ukraine s'y est de son côté opposée en considérant que cela légitimerait l'occupation russe du site aux yeux de la communauté internationale.