Le Kremlin a indiqué que le président russe, Vladimir Poutine, convoquait son Conseil de sécurité lundi. L'explosion qui a frappé et partiellement détruit le pont reliant la péninsule annexée à la Russie, dont Kiev avait précédemment souligné l'illégitimité, constitue un nouveau revers majeur pour la Russie, au moment où ses forces sont en difficulté en Ukraine.
L'armée ukrainienne et les services spéciaux (SBU) de Kiev n'ont ni confirmé ni démenti leur implication, et le président Volodymyr Zelensky s'est contenté d'ironiser dans une vidéo sur le temps "nuageux" qu'il faisait samedi en Crimée - une allusion probable à la fumée de l'incendie - "bien qu'il y faisait également chaud".
Le président russe n'a pas publiquement réagi.
Mais dans la nuit, des frappes russes sur des immeubles d'habitation de Zaporijjia ont fait entre 12 et 17 morts selon les bilans, trois jours après de précédents bombardements qui avaient fait 17 morts dans cette ville du sud de l'Ukraine.
Un dernier bilan de l'administration régionale de Zaporijjia faisait état de 13 morts et 60 blessés, dont des femmes et des enfants. Un premier bilan du conseil municipal avait d'abord fait état de 17 morts.
Le président Volodymyr Zelensky avait de son côté précédemment fait état de 12 morts et de 49 personnes, dont six enfants, transportées à l'hôpital.
"Aucun sens. Le mal absolu. Des terroristes et des sauvages. Depuis celui qui a donné cet ordre jusqu'à celui qui l'a exécuté. Tous ont une responsabilité. Devant la loi et devant le peuple", a écrit le président ukrainien sur son compte Telegram.
Cette frappe russe "a détruit des appartements privés, où des gens vivaient, dormaient sans attaquer personne", a ajouté M. Zelensky.
L'armée de l'air ukrainienne a indiqué que quatre missiles de croisière, deux missiles tirés depuis des avions de chasse et d'autres missiles de type antiaérien avaient été utilisés contre la ville.
L'armée russe a elle affirmé dimanche avoir mené des frappes avec des "armes de haute précision" contre des unités de "mercenaires étrangers" près de Zaporijjia.
Zaporijjia est proche de la centrale nucléaire du même nom, au centre d'un bras de fer depuis plusieurs mois qui a nécessité son arrêt et a suscité la crainte d'un accident nucléaire. Ce site a de nouveau perdu sa source d'alimentation électrique externe en raison de bombardements et s'appuie sur des générateurs d'urgence, a alerté samedi l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Au lendemain de l'énorme explosion sur le pont de Crimée, des plongeurs devaient examiner l'ouvrage dimanche pour évaluer les dégâts structurels, a annoncé le vice-Premier ministre russe Marat Khousnoulline, avec de "premiers résultats" attendus dans la journée.
Le trafic automobile et ferroviaire avait repris partiellement dès samedi, quelques heures après la déflagration qui avait fait s'effondrer sur plusieurs travées l'une des voies de ce pont construit à grands frais, inauguré par Vladimir Poutine en 2018.
Les poids lourds ont cependant été renvoyés vers des ferrys dans un premier temps.
Un convoi ferroviaire de wagons citernes de carburant avait en outre pris feu sur le pont.
Le ministère russe des Transports a cependant affirmé dimanche que les trains de passagers de la Crimée vers la Russie "roulaient selon le plan habituel".
Les autorités russes ont attribué l'explosion, qui a fait trois morts samedi matin, à un camion piégé dont le propriétaire est un habitant de la région russe de Krasnodar.
Moscou n'a pas accusé l'Ukraine de cette attaque dans l'immédiat et les responsables ukrainiens n'ont pas revendiqué de responsabilité officiellement.
Kiev avait toutefois menacé à plusieurs reprise de frapper ce pont symbole de l'annexion de la Crimée, qui sert aussi à l'approvisionnement des troupes russes en Ukraine.
Des images de vidéosurveillance diffusées sur les réseaux sociaux ont montré une puissante explosion au moment où plusieurs véhicules circulaient sur le pont, dont un camion que les autorités russes soupçonnent d'être à l'origine de la déflagration.
Sur d'autres clichés, on peut voir un convoi de wagons citernes en flammes sur la partie ferroviaire du pont, et plusieurs travées d'une des deux voies routières effondrées.
Selon les enquêteurs, l'attaque survenue samedi au petit matin a fait trois morts : le conducteur du camion ainsi qu'un homme et une femme qui circulaient en voiture, dont les corps ont été sortis des eaux.
L'armée russe, en difficulté sur le front de Kherson dans le sud de l'Ukraine, a assuré samedi que l'approvisionnement de ses troupes n'était pas menacé.
L'Ukraine a frappé plusieurs ponts dans la région de Kherson ces derniers mois afin de perturber l'approvisionnement russe, ainsi que des bases militaires en Crimée, des attaques pour lesquelles elle n'a reconnu de responsabilité que plusieurs mois plus tard.
Depuis début septembre, les forces russes ont été obligées de reculer sur de nombreux points du front. Elles
L'armée ukrainienne et les services spéciaux (SBU) de Kiev n'ont ni confirmé ni démenti leur implication, et le président Volodymyr Zelensky s'est contenté d'ironiser dans une vidéo sur le temps "nuageux" qu'il faisait samedi en Crimée - une allusion probable à la fumée de l'incendie - "bien qu'il y faisait également chaud".
Le président russe n'a pas publiquement réagi.
Mais dans la nuit, des frappes russes sur des immeubles d'habitation de Zaporijjia ont fait entre 12 et 17 morts selon les bilans, trois jours après de précédents bombardements qui avaient fait 17 morts dans cette ville du sud de l'Ukraine.
Un dernier bilan de l'administration régionale de Zaporijjia faisait état de 13 morts et 60 blessés, dont des femmes et des enfants. Un premier bilan du conseil municipal avait d'abord fait état de 17 morts.
Le président Volodymyr Zelensky avait de son côté précédemment fait état de 12 morts et de 49 personnes, dont six enfants, transportées à l'hôpital.
"Aucun sens. Le mal absolu. Des terroristes et des sauvages. Depuis celui qui a donné cet ordre jusqu'à celui qui l'a exécuté. Tous ont une responsabilité. Devant la loi et devant le peuple", a écrit le président ukrainien sur son compte Telegram.
Cette frappe russe "a détruit des appartements privés, où des gens vivaient, dormaient sans attaquer personne", a ajouté M. Zelensky.
L'armée de l'air ukrainienne a indiqué que quatre missiles de croisière, deux missiles tirés depuis des avions de chasse et d'autres missiles de type antiaérien avaient été utilisés contre la ville.
L'armée russe a elle affirmé dimanche avoir mené des frappes avec des "armes de haute précision" contre des unités de "mercenaires étrangers" près de Zaporijjia.
Zaporijjia est proche de la centrale nucléaire du même nom, au centre d'un bras de fer depuis plusieurs mois qui a nécessité son arrêt et a suscité la crainte d'un accident nucléaire. Ce site a de nouveau perdu sa source d'alimentation électrique externe en raison de bombardements et s'appuie sur des générateurs d'urgence, a alerté samedi l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Au lendemain de l'énorme explosion sur le pont de Crimée, des plongeurs devaient examiner l'ouvrage dimanche pour évaluer les dégâts structurels, a annoncé le vice-Premier ministre russe Marat Khousnoulline, avec de "premiers résultats" attendus dans la journée.
Le trafic automobile et ferroviaire avait repris partiellement dès samedi, quelques heures après la déflagration qui avait fait s'effondrer sur plusieurs travées l'une des voies de ce pont construit à grands frais, inauguré par Vladimir Poutine en 2018.
Les poids lourds ont cependant été renvoyés vers des ferrys dans un premier temps.
Un convoi ferroviaire de wagons citernes de carburant avait en outre pris feu sur le pont.
Le ministère russe des Transports a cependant affirmé dimanche que les trains de passagers de la Crimée vers la Russie "roulaient selon le plan habituel".
Les autorités russes ont attribué l'explosion, qui a fait trois morts samedi matin, à un camion piégé dont le propriétaire est un habitant de la région russe de Krasnodar.
Moscou n'a pas accusé l'Ukraine de cette attaque dans l'immédiat et les responsables ukrainiens n'ont pas revendiqué de responsabilité officiellement.
Kiev avait toutefois menacé à plusieurs reprise de frapper ce pont symbole de l'annexion de la Crimée, qui sert aussi à l'approvisionnement des troupes russes en Ukraine.
Des images de vidéosurveillance diffusées sur les réseaux sociaux ont montré une puissante explosion au moment où plusieurs véhicules circulaient sur le pont, dont un camion que les autorités russes soupçonnent d'être à l'origine de la déflagration.
Sur d'autres clichés, on peut voir un convoi de wagons citernes en flammes sur la partie ferroviaire du pont, et plusieurs travées d'une des deux voies routières effondrées.
Selon les enquêteurs, l'attaque survenue samedi au petit matin a fait trois morts : le conducteur du camion ainsi qu'un homme et une femme qui circulaient en voiture, dont les corps ont été sortis des eaux.
L'armée russe, en difficulté sur le front de Kherson dans le sud de l'Ukraine, a assuré samedi que l'approvisionnement de ses troupes n'était pas menacé.
L'Ukraine a frappé plusieurs ponts dans la région de Kherson ces derniers mois afin de perturber l'approvisionnement russe, ainsi que des bases militaires en Crimée, des attaques pour lesquelles elle n'a reconnu de responsabilité que plusieurs mois plus tard.
Depuis début septembre, les forces russes ont été obligées de reculer sur de nombreux points du front. Elles