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Un rapport met à nu les établissements de santé à Oujda


Dimanche 2 Avril 2023

40% du dispositif médical est en panne, au CHU Mohammed VI à Oujda, c’est ce qui ressort d’un récent rapport réalisé par une commission d’inspection des hôpitaux et des centres de Santé dans la préfecture d’Oujda-Angad, qui a relevé plusieurs dysfonctionnements entachant le secteur de la santé dans cette zone.



CHU Mohammed VI-Oujda

Ledit rapport jette une lumière crue sur l’état critique de plusieurs centres hospitaliers et dresse un tableau sombre du secteur. Le plus grand centre dans ce site, le CHU Mohammed VI de Oujda, manque selon le rapport, de dispositifs médicaux nécessaires, tels que le scanner et la mammographie. Mis à part cela, il ne dispose d’aucune politique de gestion des ressources humaines, d’où la répartition inégale des professionnels de la santé.

Dans le même sillage, le rapport dénonce la complexité des procédures d’accès aux soins de santé, outre l’absence de coordination avec les centres hospitaliers régionaux.
 
Le rapport fait état ainsi d’une mauvaise gestion de certains services au sein du CHU tels que « le complexe chirurgical et la pharmacie », soulignant l’absence d’un service de réanimation et d’anesthésie dédié aux femmes et aux enfants, ainsi que celui consacré aux patients atteints de cancer.
 
De plus, l’hôpital connaît une grave pénurie de médicaments et de fournitures médicales nécessaires aux soins des patients, aux opérations chirurgicales. Pire encore, l’hôpital ne dispose d’aucune chambre mortuaire.
 
Hôpital Psychiatrique 
 
Le rapport constate dans le même sens , l’absence d’ambulances, d’espaces verts, de matériels médicaux et de ressources humaines, surtout au niveau de la psychothérapie et de la pharmacie.
 
Toutefois, la commission reconnaît l’insuffisance du budget alloué à l’hôpital psychiatrique et la pénurie de médicaments pour plusieurs maladies chroniques telles que le diabète. Elle souligne également un manque au niveau de certains traitements contre la toux et antibiotiques pour enfants.
 
L’hôpital se heurte en outre à un problème de sécurité et d’indisponibilité d’ambulances pour transporter les patients et les morts, révèle-t-on.
 
La procédure d’inspection a concerné d’autres établissements et centres hospitaliers relevant de la préfecture, tels que l’hôpital Al Farabi. La commission a soumis son rapport qui contient plusieurs recommandations, au conseil préfectoral Oujda-Angad, dans l’attente d’une prochaine session qui sera l’occasion d’envisager des solutions appropriées à toutes ces défaillances.
 








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