Une inflation qui bat son plein, des chaînes de production et d’approvisionnement mondiales étouffées et une nouvelle vague Covid qui fait planer une couche d’incertitude sur les prévisions économiques… pas besoin d’en rajouter, la reprise n’est pas pour demain ! Les prévisions de l’Exécutif, qui mise gros sur l’investissement, sont plus floues que jamais, et le plan de relance réussit à peine à ralentir les dommages de la crise sur l’économie nationale qui, en plus de pâtir de cet environnement volatil, subit de plein fouet les dégâts des conditions climatiques défavorables.
Les scénarios de relance pour le Royaume prêtent, certes, à l’optimisme, mais comme vous lirez sur ces mêmes colonnes, elle se joue sur de petits taux et donc l’allocation et l’exploitation efficiente des ressources additionnelles, pourraient non seulement booster les indicateurs macro-économiques, mais également réduire les inégalités régionales, améliorer l’emploi global et rehausser tous les indicateurs environnementaux.
Cependant, la mauvaise gestion de quelques « petits milliards » de dirhams pourrait faire virer les indicateurs du pays au rouge. C’est dire que l’Exécutif n’a pas droit à l’erreur et qu’il faut commencer à assainir l’écosystème du tissu économique pour garantir la réussite des différents scénarios à l’horizon.
L’accélération du processus d’intégration du secteur informel, qui réalise un chiffre d’affaires dépassant les 410 MMDH, serait un bon départ. Car, en fin de compte, chaque professionnel intégré est une contribution de plus à la croissance. Encore faut-il mettre en place des mesures «extra-incitatives», loin des décisions coercitives, pour attirer cette frange d’acteurs économiques.
L’épineux chantier de la lutte contre la corruption, laquelle coûte près de 50 milliards de dirhams par an au pays, doit également passer à la phase finale. Il est vrai que le Maroc fait partie de ces rares pays qui ont profité de la pandémie pour faire rupture avec un modèle de gouvernance qui a atteint toutes ses limites, mais en faisant fi de ces lacunes structurelles, tout autre modèle serait voué à l’échec.
Les scénarios de relance pour le Royaume prêtent, certes, à l’optimisme, mais comme vous lirez sur ces mêmes colonnes, elle se joue sur de petits taux et donc l’allocation et l’exploitation efficiente des ressources additionnelles, pourraient non seulement booster les indicateurs macro-économiques, mais également réduire les inégalités régionales, améliorer l’emploi global et rehausser tous les indicateurs environnementaux.
Cependant, la mauvaise gestion de quelques « petits milliards » de dirhams pourrait faire virer les indicateurs du pays au rouge. C’est dire que l’Exécutif n’a pas droit à l’erreur et qu’il faut commencer à assainir l’écosystème du tissu économique pour garantir la réussite des différents scénarios à l’horizon.
L’accélération du processus d’intégration du secteur informel, qui réalise un chiffre d’affaires dépassant les 410 MMDH, serait un bon départ. Car, en fin de compte, chaque professionnel intégré est une contribution de plus à la croissance. Encore faut-il mettre en place des mesures «extra-incitatives», loin des décisions coercitives, pour attirer cette frange d’acteurs économiques.
L’épineux chantier de la lutte contre la corruption, laquelle coûte près de 50 milliards de dirhams par an au pays, doit également passer à la phase finale. Il est vrai que le Maroc fait partie de ces rares pays qui ont profité de la pandémie pour faire rupture avec un modèle de gouvernance qui a atteint toutes ses limites, mais en faisant fi de ces lacunes structurelles, tout autre modèle serait voué à l’échec.
Saâd JAFRI