C'est une révolution dans le traitement du VIH. Quarante ans après la découverte du virus responsable du sida, la vie des personnes séropositives gagne en confort. À partir de ce mardi 21 décembre, la pilule quotidienne pourra être remplacée par deux injections tous les deux mois.
En France, au cours d’essais cliniques, quelques centaines de patients avaient déjà pu expérimenter ce qui ressemble à une révolution thérapeutique. Des essais multiples qui ont montré l’efficacité de cette bithérapie injectable et démontrent, avec un recul d’environ deux ans, que le passage à cette solution injectable est tout aussi efficace que la prise de comprimés.
Une combinaison de deux antirétroviraux
Ce nouveau traitement résulte de la combinaison de deux antirétroviraux, le cabotégravir et la rilpivirine. Au lieu de prendre des cachets quotidiens, ce sera une injection intramusculaire des deux molécules tous les deux mois. L’injection se fera dans chaque fesse et les trois premières séances devront avoir lieu à l’hôpital. A l’issue de cette période de rodage, le patient pourra aller chercher son traitement en officine ou bien recevoir la piqûre à domicile de la part d’une infirmière agréée.
Il existe toutefois des conditions pour en bénéficier. La prise de certains antibiotiques empêche par exemple sa délivrance et il ne peut être administré qu’aux patients ayant une charge virale maîtrisée depuis six mois.
En France, au cours d’essais cliniques, quelques centaines de patients avaient déjà pu expérimenter ce qui ressemble à une révolution thérapeutique. Des essais multiples qui ont montré l’efficacité de cette bithérapie injectable et démontrent, avec un recul d’environ deux ans, que le passage à cette solution injectable est tout aussi efficace que la prise de comprimés.
Une combinaison de deux antirétroviraux
Ce nouveau traitement résulte de la combinaison de deux antirétroviraux, le cabotégravir et la rilpivirine. Au lieu de prendre des cachets quotidiens, ce sera une injection intramusculaire des deux molécules tous les deux mois. L’injection se fera dans chaque fesse et les trois premières séances devront avoir lieu à l’hôpital. A l’issue de cette période de rodage, le patient pourra aller chercher son traitement en officine ou bien recevoir la piqûre à domicile de la part d’une infirmière agréée.
Il existe toutefois des conditions pour en bénéficier. La prise de certains antibiotiques empêche par exemple sa délivrance et il ne peut être administré qu’aux patients ayant une charge virale maîtrisée depuis six mois.