Il y a plus de neuf ans, les services de VTC (voiture de transport avec chauffeur) ont fait leur première entrée au Maroc, avec le géant américain Uber, qui avait de grandes ambitions pour le marché national. Très vite, ce lancement s’est transformé en cauchemar suite à la colère des taxis, entraînant un long débat sur la réglementation, qui reste toujours d’actualité. D’un côté, les usagers et les défenseurs des droits des consommateurs plaident pour une diversification de l’offre de mobilité pour répondre convenablement aux besoins d’une clientèle agacée par la qualité des prestations des taxis. D’un autre côté, les taximen dénoncent une concurrence «déloyale», de ces «transporteurs clandestins», qui ne disposent d’aucune autorisation légale ou d’assurance répondant aux normes du transport public.
Les revendications des deux camps sont totalement légitimes, néanmoins le couac réside dans la gestion de ce conflit, qui se traduit souvent par des actes de violence, comme en témoigne la récente agression qu’a subi un VTC, transportant un diplomate russe et son épouse dans la ville de Casablanca. L’affaire est, certes, devant le parquet et les responsables répondront de leurs actes, sauf que ces scènes, documentées sur les réseaux sociaux, ternissent l’image du Royaume et de sa mobilité urbaine, qui est pourtant cruciale pour une économie tournée vers le tourisme. Maintenant que le Maroc s’apprête à organiser la CAN et la Coupe du Monde, l’absence de cadre légal régulant cette activité et favorisant donc ce genre de débordements n’est plus tolérable. Alors qu’il était ministre du Transport, Mohamed Abdeljalil avait clairement attesté que la régulation des VTC implique que toutes les parties concernées s’assoient autour de la table des négociations pour trouver des solutions win-win. Gageons d’emblée que son successeur fera de même pour ne pas laisser pourrir davantage la situation. Et pour ceux qui continueront certainement à camper sur leur entêtement en s’opposant au dialogue, le gouvernement peut toujours employer des mesures plus dissuasives et des moyens plus contraignants.
Les revendications des deux camps sont totalement légitimes, néanmoins le couac réside dans la gestion de ce conflit, qui se traduit souvent par des actes de violence, comme en témoigne la récente agression qu’a subi un VTC, transportant un diplomate russe et son épouse dans la ville de Casablanca. L’affaire est, certes, devant le parquet et les responsables répondront de leurs actes, sauf que ces scènes, documentées sur les réseaux sociaux, ternissent l’image du Royaume et de sa mobilité urbaine, qui est pourtant cruciale pour une économie tournée vers le tourisme. Maintenant que le Maroc s’apprête à organiser la CAN et la Coupe du Monde, l’absence de cadre légal régulant cette activité et favorisant donc ce genre de débordements n’est plus tolérable. Alors qu’il était ministre du Transport, Mohamed Abdeljalil avait clairement attesté que la régulation des VTC implique que toutes les parties concernées s’assoient autour de la table des négociations pour trouver des solutions win-win. Gageons d’emblée que son successeur fera de même pour ne pas laisser pourrir davantage la situation. Et pour ceux qui continueront certainement à camper sur leur entêtement en s’opposant au dialogue, le gouvernement peut toujours employer des mesures plus dissuasives et des moyens plus contraignants.