Après le coup d’envoi officiel de la campagne de vaccination pour la tranche d'âge de 12 à 17 ans, les différents centres agréés du Royaume ont ouvert leurs portes aux élèves, qui ont commencé à s’y rendre pour avoir leur première dose. Alors que tout semble se dérouler comme prévu pendant ce premier jour, quelques irrégularités ont été constatées par les parents d’élèves qui accompagnent leurs enfants. Contactés par L’Opinion, des témoins oculaires à Rabat, Casablanca et Marrakech nous ont confié avoir constaté des foules importantes, entassées, sans distanciation physique, dans des files d’attente devant les écoles concernées par la campagne. Un constat corroboré par Loubna Abderrafi, membre du Conseil de l’Association nationale des Parents d’élèves des écoles privées, qui nous explique, sur la base des témoignages de plusieurs parents, que de nombreux lycées et collèges n’ont pas été assez préparés pour accueillir les familles.
Manque d’espaces d’accueil
Selon notre interlocutrice, des problèmes de logistique existent dans quelques centres de vaccination, puisque dans certains cas, ils y manquent les salles de réception et d’accueil, ce qui contraint les parents et les enfants à s’entasser. En effet, ce problème d’encombrement n’arrange pas les choses puisqu'il accentue le risque de propagation du virus, d’autant plus que le manque d’attention aux gestes barrières peut s’avérer problématique.
Des élèves non enregistrés dans les listes des bénéficiaires
Notre interlocutrice nous fait part également d’un autre problème important : il s’agit des élèves dont l’âge dépasse de peu 17 ans, et notamment ceux qui ont redoublé et qui se trouvent généralement au bac, et dont le nom ne figure pas sur les listes du système informatique. « Plusieurs élèves de cet âge qui se sont rendus aux centres de vaccination, n’ont pas pu être vaccinées », nous indique Mme Abderrafi, ajoutant que cela aurait été évité s’il y avait plus de concertation entre le ministère et les associations de parents d’élèves.
Bien qu’il n'ait pas eu d’échanges entre le ministère et les associations au niveau national pour la préparation de la campagne, des délégations ministérielles régionales se sont réunies avec les parents d’élèves dans le but de leur expliquer le déroulement de la campagne, nous explique Nourredine Akouri, président de la Fédération nationale des associations des parents des élèves.
Pour un suivi post-vaccinal
Par ailleurs, comme c’est la première fois qu’on vaccine les enfants contre le SARS-COV-2, il est impératif de mettre en place un protocole de suivi des élèves après l’administration de la deuxième dose, insiste Loubna Abderrafi, qui plaide pour un suivi régulier des élèves après leur vaccination.
Rappelons que la campagne reste facultative : les élèves, qui n’ont pas eu la chance de se faire vacciner avant la reprise des cours le 10 septembre prochain, devront suivre leurs cours à distance. Quant aux élèves complètement immunisées, ils vont pouvoir regagner leurs classes. Près de 3 millions sont concernés, le ministre de l’Education nationale a mobilisé près de 420 établissements scolaires pour réussir cette compagne nationale qui vise à assurer une rentrée scolaire sans risque de clusters, comme ce fut le cas l’an dernier.
Manque d’espaces d’accueil
Selon notre interlocutrice, des problèmes de logistique existent dans quelques centres de vaccination, puisque dans certains cas, ils y manquent les salles de réception et d’accueil, ce qui contraint les parents et les enfants à s’entasser. En effet, ce problème d’encombrement n’arrange pas les choses puisqu'il accentue le risque de propagation du virus, d’autant plus que le manque d’attention aux gestes barrières peut s’avérer problématique.
Des élèves non enregistrés dans les listes des bénéficiaires
Notre interlocutrice nous fait part également d’un autre problème important : il s’agit des élèves dont l’âge dépasse de peu 17 ans, et notamment ceux qui ont redoublé et qui se trouvent généralement au bac, et dont le nom ne figure pas sur les listes du système informatique. « Plusieurs élèves de cet âge qui se sont rendus aux centres de vaccination, n’ont pas pu être vaccinées », nous indique Mme Abderrafi, ajoutant que cela aurait été évité s’il y avait plus de concertation entre le ministère et les associations de parents d’élèves.
Bien qu’il n'ait pas eu d’échanges entre le ministère et les associations au niveau national pour la préparation de la campagne, des délégations ministérielles régionales se sont réunies avec les parents d’élèves dans le but de leur expliquer le déroulement de la campagne, nous explique Nourredine Akouri, président de la Fédération nationale des associations des parents des élèves.
Pour un suivi post-vaccinal
Par ailleurs, comme c’est la première fois qu’on vaccine les enfants contre le SARS-COV-2, il est impératif de mettre en place un protocole de suivi des élèves après l’administration de la deuxième dose, insiste Loubna Abderrafi, qui plaide pour un suivi régulier des élèves après leur vaccination.
Rappelons que la campagne reste facultative : les élèves, qui n’ont pas eu la chance de se faire vacciner avant la reprise des cours le 10 septembre prochain, devront suivre leurs cours à distance. Quant aux élèves complètement immunisées, ils vont pouvoir regagner leurs classes. Près de 3 millions sont concernés, le ministre de l’Education nationale a mobilisé près de 420 établissements scolaires pour réussir cette compagne nationale qui vise à assurer une rentrée scolaire sans risque de clusters, comme ce fut le cas l’an dernier.