Une fois de plus, le convertisseur de devises Google affichait, tard dans la soirée de mercredi et donc après la clôture des marchés, un taux de change du dirham marocain en recul de 50% de plus par rapport au dollar et à l’euro. Selon le moteur de recherche, 1 euro/dollar valait plus de 15MAD, alors qu’il tourne habituellement autour des 11 dirhams.
Si la Banque Centrale avait vite réagi la dernière fois, pour calmer les esprits, via un communiqué démentant catégoriquement cette information, tout en insistant que «la seule source valable pour les cours de change du dirham est le portail de Bank Al-Maghrib, ainsi que Bloomberg et Refinitiv pendant les heures d’ouverture du marché de change marocain», cette fois-ci, la prétendue décote du dirham est passée inaperçue, n’éveillant aucune polémique. Fait curieux, Google ne s’était pas expliqué sur les deux “bug”, et continue d’afficher des indicateurs erronés dans l’historique des cours de change.
Sans vouloir sombrer dans le complotisme, cette énième erreur pose avec acuité la possibilité d’une manipulation malveillante visant à déstabiliser le marché financier du Royaume, surtout que les inputs qui permettent de construire la data de Google Finance ne sont pas toutes fiables à 100%, d’où d’ailleurs la “clause de non-responsabilité” inscrite noir sur blanc dans les conditions d’utilisation du moteur de recherche. “Les données proviennent des marchés boursiers et d’autres fournisseurs de contenu. Elles peuvent être différées, conformément aux spécifications de ces marchés ou fournisseurs.
Google ne procède à aucune vérification des données et décline toute obligation en ce sens”, explique la firme de Mountain View. Ce énième bug est, toutefois, porteur de plusieurs leçons, surtout en matière de lutte contre les fakenews dont les conséquences pourraient être ravageuses, notamment lorsqu’elles touchent un secteur sensible tel que la Finance. Il est vrai que les autorités marocaines ne sont nullement responsables de cet incident, mais elles gagneraient à mieux sensibiliser les citoyens sur les bonnes pratiques de recherche d’informations, car rien n’est infaillible, même le géant Google !
Si la Banque Centrale avait vite réagi la dernière fois, pour calmer les esprits, via un communiqué démentant catégoriquement cette information, tout en insistant que «la seule source valable pour les cours de change du dirham est le portail de Bank Al-Maghrib, ainsi que Bloomberg et Refinitiv pendant les heures d’ouverture du marché de change marocain», cette fois-ci, la prétendue décote du dirham est passée inaperçue, n’éveillant aucune polémique. Fait curieux, Google ne s’était pas expliqué sur les deux “bug”, et continue d’afficher des indicateurs erronés dans l’historique des cours de change.
Sans vouloir sombrer dans le complotisme, cette énième erreur pose avec acuité la possibilité d’une manipulation malveillante visant à déstabiliser le marché financier du Royaume, surtout que les inputs qui permettent de construire la data de Google Finance ne sont pas toutes fiables à 100%, d’où d’ailleurs la “clause de non-responsabilité” inscrite noir sur blanc dans les conditions d’utilisation du moteur de recherche. “Les données proviennent des marchés boursiers et d’autres fournisseurs de contenu. Elles peuvent être différées, conformément aux spécifications de ces marchés ou fournisseurs.
Google ne procède à aucune vérification des données et décline toute obligation en ce sens”, explique la firme de Mountain View. Ce énième bug est, toutefois, porteur de plusieurs leçons, surtout en matière de lutte contre les fakenews dont les conséquences pourraient être ravageuses, notamment lorsqu’elles touchent un secteur sensible tel que la Finance. Il est vrai que les autorités marocaines ne sont nullement responsables de cet incident, mais elles gagneraient à mieux sensibiliser les citoyens sur les bonnes pratiques de recherche d’informations, car rien n’est infaillible, même le géant Google !