Oubliés de la législation, les concierges des immeubles pourront bientôt voir leur situation régulée, grâce à une proposition de loi du Parti de l'Istiqlal.
Ils sont là pour surveiller nos appartements, distribuer le courrier, nettoyer et entretenir nos résidences, mais sont souvent embauchés contre un salaire précaire, si ce n'est une résidence faisant office de contrepartie de leurs tâches éprouvantes. C'est dans le but de "régulariser" la situation d'environ 4.000 concierges au Maroc que le groupe istiqlalien pour l’unité et l’égalitarisme à la Chambre des Représentants a déposé une proposition de loi, qui reconnaît leur statut et fixe les conditions de l'exercice de leur travail.
En effet, le seul texte juridique qui fait référence à cette catégorie, à l'influence considérable dans la vie quotidienne des Marocains, est le Dahir de 1977 sur l’entretien des immeubles et l’installation de conciergeries, qui ne prévoit ni rémunération, ni protection sociale aux concierges. Ainsi, la nouvelle proposition de loi de l'Istiqlal oblige les propriétaires des immeubles à y aménager un "logement décent" pour les concierges, de conclure avec eux un contrat de travail "obéissant aux dispositions du Code du travail et au régime de protection sociale", avec une rémunération qui "ne peut être inférieure au salaire minimum", soit 14,13 dirhams pour une heure de travail.
Selon la nouvelle formule du Dahir, telle que proposée par le parti de la balance, les concierges des immeubles peuvent aussi recourir aux inspecteurs de travail pour faire valoir leurs droits et, inversement, les inspecteurs, dans le cadre de patrouilles, constatent les violations de la loi et soumettent des PV aux tribunaux compétents.
Auteur du texte, le député Istiqlalien Lahcen Haddad a confirmé, dans une déclaration à "L'Opinion", qu'une question à ce sujet sera adressée au ministre de l'emploi dans la session orale de la première chambre, ce lundi 8 juillet, et que le groupe "défendra cette proposition jusqu'à son adoption finale par le Parlement".
Amine DERKAOUI
Ils sont là pour surveiller nos appartements, distribuer le courrier, nettoyer et entretenir nos résidences, mais sont souvent embauchés contre un salaire précaire, si ce n'est une résidence faisant office de contrepartie de leurs tâches éprouvantes. C'est dans le but de "régulariser" la situation d'environ 4.000 concierges au Maroc que le groupe istiqlalien pour l’unité et l’égalitarisme à la Chambre des Représentants a déposé une proposition de loi, qui reconnaît leur statut et fixe les conditions de l'exercice de leur travail.
En effet, le seul texte juridique qui fait référence à cette catégorie, à l'influence considérable dans la vie quotidienne des Marocains, est le Dahir de 1977 sur l’entretien des immeubles et l’installation de conciergeries, qui ne prévoit ni rémunération, ni protection sociale aux concierges. Ainsi, la nouvelle proposition de loi de l'Istiqlal oblige les propriétaires des immeubles à y aménager un "logement décent" pour les concierges, de conclure avec eux un contrat de travail "obéissant aux dispositions du Code du travail et au régime de protection sociale", avec une rémunération qui "ne peut être inférieure au salaire minimum", soit 14,13 dirhams pour une heure de travail.
Selon la nouvelle formule du Dahir, telle que proposée par le parti de la balance, les concierges des immeubles peuvent aussi recourir aux inspecteurs de travail pour faire valoir leurs droits et, inversement, les inspecteurs, dans le cadre de patrouilles, constatent les violations de la loi et soumettent des PV aux tribunaux compétents.
Auteur du texte, le député Istiqlalien Lahcen Haddad a confirmé, dans une déclaration à "L'Opinion", qu'une question à ce sujet sera adressée au ministre de l'emploi dans la session orale de la première chambre, ce lundi 8 juillet, et que le groupe "défendra cette proposition jusqu'à son adoption finale par le Parlement".
Amine DERKAOUI
8/7/2019