Dans le secteur de l’importation et de la distribution de la viande rouge, comme auparavant dans celui des hydrocarbures, le citoyen marocain subit un oligopole qui ponctionne son porte-monnaie. Cette situation anormale du marché est pourtant bien connue des autorités, et les spéculateurs sont identifiés. Ils seraient au nombre de 18, selon le ministre du Commerce et de l’Industrie, Ryad Mezzour, qui a révélé ce chiffre lors d’un récent passage sur Medi1TV. 18 importateurs qui tiennent en otage 37 millions de Marocains, contraints de subir une flambée des prix de la viande rouge, et ce, malgré les diverses mesures prises par le gouvernement, notamment l’annulation de la TVA sur l’importation de ce produit incontournable de notre cuisine. Au lieu de réduire les prix, ces importateurs ont doublé leur marge, passant de 10 à 20, et même 25 dirhams, selon le ministre.
Et les prix de vente de la viande rouge ne cessent de grimper à l’approche du mois de Ramadan, rendant la situation intenable pour de nombreuses familles, tandis que le gouvernement se révèle impuissant à freiner ce phénomène de “greedflation”, qui menace notre paix sociale. Pourtant, les outils législatifs ne manquent pas, allant de la fixation des prix à la sanction des coupables.
Le ministère pourrait également saisir le Conseil de la Concurrence, à moins que ce dernier ne décide de s’autosaisir pour enquêter sur une situation qui laisse présager une entente sur les prix entre ces 18 importateurs, perturbant ainsi le fonctionnement normal du marché à leur seul profit.
Finalement donc, le dossier des hydrocarbures, quoique capital, n’était que la face émergée de l’iceberg de ces pratiques qui se sont largement répandues dans notre tissu économique, et ce, au mépris de toute règle de saine concurrence pouvant bénéficier au consommateur final. Seules des sanctions exemplaires pourraient dissuader ce genre de comportements.
Et les prix de vente de la viande rouge ne cessent de grimper à l’approche du mois de Ramadan, rendant la situation intenable pour de nombreuses familles, tandis que le gouvernement se révèle impuissant à freiner ce phénomène de “greedflation”, qui menace notre paix sociale. Pourtant, les outils législatifs ne manquent pas, allant de la fixation des prix à la sanction des coupables.
Le ministère pourrait également saisir le Conseil de la Concurrence, à moins que ce dernier ne décide de s’autosaisir pour enquêter sur une situation qui laisse présager une entente sur les prix entre ces 18 importateurs, perturbant ainsi le fonctionnement normal du marché à leur seul profit.
Finalement donc, le dossier des hydrocarbures, quoique capital, n’était que la face émergée de l’iceberg de ces pratiques qui se sont largement répandues dans notre tissu économique, et ce, au mépris de toute règle de saine concurrence pouvant bénéficier au consommateur final. Seules des sanctions exemplaires pourraient dissuader ce genre de comportements.
