Au cœur du bon vieux quartier populaire « Douar Lahrech » à Marrakech, loin des embruns salés de la côte, un jeune vingtenaire nommé Abdelilah, ou « Abdo Japuny » pour les intimes, sème le trouble ces dernières semaines, non seulement sur les réseaux, mais également au marché de poisson de la ville ocre. Sa polémique est nourrie par les prix incroyablement bas de ses poissons, défiant tous les poissonniers du Royaume, alors qu’il est situé à plus de 170 kilomètres de la mer.
Devant son modeste magasin, une foule compacte se presse chaque jour, comptant par centaines ces clients venus profiter de ses prix hors pair. Mais outre le coût imbattable de ses poissons, le personnage lui-même attire les regards, n’ayant pas froid aux yeux et déclarant ouvertement la guerre aux spéculateurs, en appelant à un minimum de conscience, à revoir leurs marges et à faire preuve de contentement. Pour ce jeune Marrakchi, quelques dirhams de gain, accompagnés de bénédictions et de prières, valent bien plus que l’argent fou que se font les poissonniers, qui ont fait des produits halieutiques une denrée de luxe.
Et si ce jeune parvient à s'approvisionner en poissons à bas coût en allant directement à la source, il ne fait que confirmer les propos de Nizar Baraka, Secrétaire Général du Parti de l’Istiqlal, qui, en octobre dernier en pleine réunion de la majorité, a dénoncé ouvertement la« greedflation » ou la « cupide-flation » sont souffre notre pays. Un phénomène où certains acteurs économiques profitent de l'inflation comme prétexte pour augmenter excessivement leurs marges, sans justification économique ni lien avec le coût de leurs approvisionnements.
Une avidité sans limite et une exploitation éhontée du pouvoir d'achat des Marocains, que l’Etat peine à combattre, malgré moult mesures prises par les départements de tutelle. Le diktat des spéculateurs est tellement enraciné, que même les initiatives populaires et néanmoins futées, comme celles de notre jeune Marrakchi, sont combattues. En témoignent les obstacles croissants qu’il affronte désormais pour s'approvisionner dans les marchés.
Devant son modeste magasin, une foule compacte se presse chaque jour, comptant par centaines ces clients venus profiter de ses prix hors pair. Mais outre le coût imbattable de ses poissons, le personnage lui-même attire les regards, n’ayant pas froid aux yeux et déclarant ouvertement la guerre aux spéculateurs, en appelant à un minimum de conscience, à revoir leurs marges et à faire preuve de contentement. Pour ce jeune Marrakchi, quelques dirhams de gain, accompagnés de bénédictions et de prières, valent bien plus que l’argent fou que se font les poissonniers, qui ont fait des produits halieutiques une denrée de luxe.
Et si ce jeune parvient à s'approvisionner en poissons à bas coût en allant directement à la source, il ne fait que confirmer les propos de Nizar Baraka, Secrétaire Général du Parti de l’Istiqlal, qui, en octobre dernier en pleine réunion de la majorité, a dénoncé ouvertement la« greedflation » ou la « cupide-flation » sont souffre notre pays. Un phénomène où certains acteurs économiques profitent de l'inflation comme prétexte pour augmenter excessivement leurs marges, sans justification économique ni lien avec le coût de leurs approvisionnements.
Une avidité sans limite et une exploitation éhontée du pouvoir d'achat des Marocains, que l’Etat peine à combattre, malgré moult mesures prises par les départements de tutelle. Le diktat des spéculateurs est tellement enraciné, que même les initiatives populaires et néanmoins futées, comme celles de notre jeune Marrakchi, sont combattues. En témoignent les obstacles croissants qu’il affronte désormais pour s'approvisionner dans les marchés.
