Enâam Mayara, secrétaire général de l'Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM)
La pandémie du coronavirus a jeté de l'ombre sur les festivités de la journée du travail, soit. Mais elle n’a pas pu arrêter les revendications syndicales lords de cette journée symbolique. A cette occasion, le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), Enâam Mayara a appelé, à la révision de la loi réglementant la grève et à la promulgation de la loi relative aux syndicats.
Dans une allocution retransmise en direct via la page officielle de l'UGTM sur les réseaux sociaux, à l’occasion du 1er mai, M. Mayara a souligné que ledit syndicat «considère les libertés syndicales, les dialogues sectoriels, la révision de la loi réglementant la grève et la promulgation de la loi relative aux syndicats comme des élément essentiels du dialogue social, qui n'ont toujours pas été concrétisés». Ainsi, il a appelé le gouvernement à «mettre en œuvre les dispositions de l'accord du 25 avril». Le syndicaliste Istiqlalien a estimé que la Journée internationale du travail représente une occasion annuelle pour les travailleurs d'exprimer leurs espoirs pour un lendemain meilleur, une justice sociale, la dignité, le travail décent et un bon niveau de vie pour tous.
Les circonstances exceptionnelles dues au coronavirus, que traverse le Maroc, ont imposé à tous le confinement et poussé les pouvoirs publics à prendre un ensemble de mesures préventives pour l'intérêt des citoyens, a-t-il précisé, ajoutant que l'UGTM soutient toutes ces mesures sanitaires, en particulier le confinement, ainsi que les autres mesures d'ordre social susceptibles d’atténuer l'impact négatif de la pandémie sur l'économie nationale et sur les travailleurs en général.
Faire face à la pandémie
La journée de la classe laborieuse, a été également une opportunité d’aborder les mesures prises en faveurs des travailleurs. Dans ce cadre le SG de l’UGTM a suggéré que pour faire face à la pandémie et limiter ses répercussions économiques et sociales, «l'État doit ouvrir les investissements publics aux grands chantiers créateurs d'emplois, à travers des programmes déterminés». Il a également souligné l’importance d'apporter un réel soutien aux petites et moyennes entreprises et aux auto-entrepreneurs. A cet égard, M. Mayara a indiqué que dans leurs dialogues sectoriels, les centrales syndicales devraient tenir compte des circonstances économiques et sociales, ajoutant qu'un «véritable dialogue doit être entrepris avec les employeurs pour trouver des solutions permettant aux entreprises en difficulté, en partenariat avec les syndicats, de franchir cette étape cruciale qui nécessite de grands sacrifices».
Malgré les mesures sociales d'accompagnement prises par l'État, telles que les compensations financières au profit des travailleurs des secteurs informels et ceux affiliés à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), il s'avère qu'une large catégorie de citoyens soit obligée de travailler dans ces circonstances exceptionnelles pour assurer leur gagne-pain quotidien, a-t-il relevé.
Dans un Appel lancé à l’occasion du 1er Mai, qu'elle commémore cette année sous le signe «Restons unis», l'UGTM souligne que la Fête du travail, célébrée dans une conjoncture marquée par l’état d’urgence sanitaire, constitue une opportunité pour toutes les composantes de la classe ouvrière marocaine, de raviver l’esprit de cet événement, en incarnant les valeurs de solidarité et de militantisme.
Dans une allocution retransmise en direct via la page officielle de l'UGTM sur les réseaux sociaux, à l’occasion du 1er mai, M. Mayara a souligné que ledit syndicat «considère les libertés syndicales, les dialogues sectoriels, la révision de la loi réglementant la grève et la promulgation de la loi relative aux syndicats comme des élément essentiels du dialogue social, qui n'ont toujours pas été concrétisés». Ainsi, il a appelé le gouvernement à «mettre en œuvre les dispositions de l'accord du 25 avril». Le syndicaliste Istiqlalien a estimé que la Journée internationale du travail représente une occasion annuelle pour les travailleurs d'exprimer leurs espoirs pour un lendemain meilleur, une justice sociale, la dignité, le travail décent et un bon niveau de vie pour tous.
Les circonstances exceptionnelles dues au coronavirus, que traverse le Maroc, ont imposé à tous le confinement et poussé les pouvoirs publics à prendre un ensemble de mesures préventives pour l'intérêt des citoyens, a-t-il précisé, ajoutant que l'UGTM soutient toutes ces mesures sanitaires, en particulier le confinement, ainsi que les autres mesures d'ordre social susceptibles d’atténuer l'impact négatif de la pandémie sur l'économie nationale et sur les travailleurs en général.
Faire face à la pandémie
La journée de la classe laborieuse, a été également une opportunité d’aborder les mesures prises en faveurs des travailleurs. Dans ce cadre le SG de l’UGTM a suggéré que pour faire face à la pandémie et limiter ses répercussions économiques et sociales, «l'État doit ouvrir les investissements publics aux grands chantiers créateurs d'emplois, à travers des programmes déterminés». Il a également souligné l’importance d'apporter un réel soutien aux petites et moyennes entreprises et aux auto-entrepreneurs. A cet égard, M. Mayara a indiqué que dans leurs dialogues sectoriels, les centrales syndicales devraient tenir compte des circonstances économiques et sociales, ajoutant qu'un «véritable dialogue doit être entrepris avec les employeurs pour trouver des solutions permettant aux entreprises en difficulté, en partenariat avec les syndicats, de franchir cette étape cruciale qui nécessite de grands sacrifices».
Malgré les mesures sociales d'accompagnement prises par l'État, telles que les compensations financières au profit des travailleurs des secteurs informels et ceux affiliés à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), il s'avère qu'une large catégorie de citoyens soit obligée de travailler dans ces circonstances exceptionnelles pour assurer leur gagne-pain quotidien, a-t-il relevé.
Dans un Appel lancé à l’occasion du 1er Mai, qu'elle commémore cette année sous le signe «Restons unis», l'UGTM souligne que la Fête du travail, célébrée dans une conjoncture marquée par l’état d’urgence sanitaire, constitue une opportunité pour toutes les composantes de la classe ouvrière marocaine, de raviver l’esprit de cet événement, en incarnant les valeurs de solidarité et de militantisme.