Un webinaire s’est tenu vendredi 2 octobre pour expliquer aux citoyens et aux opérateurs économiques, les raisons de cette évolution inquiétante de la pandémie à Casablanca. Une explication pédagogique et des recommandations de spécialistes pourraient contribuer à réduire l’anxiété des citoyens.
Animée par Driss Benhima, Ingénieur, ancien ministre et vice-président de l’association Bidawa+, cette rencontre a été lancée par une lecture des statistiques de l’évolution du virus à Casablanca, comparées à d’autres grandes villes marocaines et internationales. Des pratiques connues dans ces villes peuvent permettre de mieux comprendre et de mieux admettre certaines décisions des autorités publiques et s’y conformer. Parmi les intervenants, on retrouve le Pr Jaâfar Haikal : épidémiologiste et spécialiste en maladies infectieuses. Selon lui, la situation épidémiologique de la région Casablanca -Settat n’est pas plus grave que celles des autres villes du Royaume. La moyenne de létalité, le nombre de décès par rapport au nombre de personnes atteintes, n’est pas plus élevée que la moyenne nationale, étant donné qu’elle ne représente que 31%.
D’autant plus que le taux de guérison est rassurant. Le problème réside dans la capacité de résilience et de réactivité du système de santé dans la région Casablanca -Settat, et qu’il faudrait réorganiser le parcours du soin coordonné Covid-19, pour une meilleure gestion du virus.
De son côté, le Pr Abderrahman Maâroufi : épidémiologiste Directeur Général de l’institut Pasteur du Maroc, fait appel à la sensibilisation. Les quartiers populaires à forte densité sont les plus inquiétants. La propagation du virus est plus présente dans ces milieux, surtout quand on constate une tendance au non-respect des mesures sanitaires.
Protéger les personnes vulnérables au Covid-19 fait également partie du débat, comme l’indique le Pr Chafik El Kettani : réanimateur, directeur de l’hôpital Ibnou Rochd.
Ce dernier assure que malgré la pression subie, on peut dépasser cette crise, si le taux des nouveaux cas n’augmente pas, et que les personnes atteintes se rendaient à l’hôpital avant que leur état ne s’aggrave. Il a également insisté sur la protection des personnes fragiles, à savoir les personnes âgées ou déjà malades, ou encore la population active.
En ce qui concerne l’enseignement, le Pr Abdellatif Komat : doyen de la Faculté de droit et sciences économiques de Casablanca et vice-président de l’association Bidawa+, a insisté sur la nécessité du retour de l’enseignement en présentiel. Si toutes les parties concernées, enseignants, élèves et administrations suivaient rigoureusement le protocole sanitaire de protection, et que tout le monde se montrait discipliné, tout devrait bien se passer.
En somme, tous les participants s’accordent sur le fait que la fermeture des établissements n’est qu’une solution à court terme, et qu’elle va être fatale pour l’économie du Royaume à long terme.
Ceci dit, il faut impérativement suivre les mesures à savoir la distanciation, le port du masque, ainsi que les autres mesures. C’est à la population de se montrer responsable afin de dépasser cette crise.
Animée par Driss Benhima, Ingénieur, ancien ministre et vice-président de l’association Bidawa+, cette rencontre a été lancée par une lecture des statistiques de l’évolution du virus à Casablanca, comparées à d’autres grandes villes marocaines et internationales. Des pratiques connues dans ces villes peuvent permettre de mieux comprendre et de mieux admettre certaines décisions des autorités publiques et s’y conformer. Parmi les intervenants, on retrouve le Pr Jaâfar Haikal : épidémiologiste et spécialiste en maladies infectieuses. Selon lui, la situation épidémiologique de la région Casablanca -Settat n’est pas plus grave que celles des autres villes du Royaume. La moyenne de létalité, le nombre de décès par rapport au nombre de personnes atteintes, n’est pas plus élevée que la moyenne nationale, étant donné qu’elle ne représente que 31%.
D’autant plus que le taux de guérison est rassurant. Le problème réside dans la capacité de résilience et de réactivité du système de santé dans la région Casablanca -Settat, et qu’il faudrait réorganiser le parcours du soin coordonné Covid-19, pour une meilleure gestion du virus.
De son côté, le Pr Abderrahman Maâroufi : épidémiologiste Directeur Général de l’institut Pasteur du Maroc, fait appel à la sensibilisation. Les quartiers populaires à forte densité sont les plus inquiétants. La propagation du virus est plus présente dans ces milieux, surtout quand on constate une tendance au non-respect des mesures sanitaires.
Protéger les personnes vulnérables au Covid-19 fait également partie du débat, comme l’indique le Pr Chafik El Kettani : réanimateur, directeur de l’hôpital Ibnou Rochd.
Ce dernier assure que malgré la pression subie, on peut dépasser cette crise, si le taux des nouveaux cas n’augmente pas, et que les personnes atteintes se rendaient à l’hôpital avant que leur état ne s’aggrave. Il a également insisté sur la protection des personnes fragiles, à savoir les personnes âgées ou déjà malades, ou encore la population active.
En ce qui concerne l’enseignement, le Pr Abdellatif Komat : doyen de la Faculté de droit et sciences économiques de Casablanca et vice-président de l’association Bidawa+, a insisté sur la nécessité du retour de l’enseignement en présentiel. Si toutes les parties concernées, enseignants, élèves et administrations suivaient rigoureusement le protocole sanitaire de protection, et que tout le monde se montrait discipliné, tout devrait bien se passer.
En somme, tous les participants s’accordent sur le fait que la fermeture des établissements n’est qu’une solution à court terme, et qu’elle va être fatale pour l’économie du Royaume à long terme.
Ceci dit, il faut impérativement suivre les mesures à savoir la distanciation, le port du masque, ainsi que les autres mesures. C’est à la population de se montrer responsable afin de dépasser cette crise.
Kenza AZIOUZI