Un jour, proche ou lointain, viendra où la gestion de l’actuelle crise du Coronavirus fera l’objet d’un audit général approfondi. S’en chargera une commission ad-hoc constituée pour l’occasion, voire même l’une ou l’autre instances outillées pour ce genre de missions, dont principalement la Cour des Comptes, le Conseil Economique Social et Environnemental (CESE), le Parlement, le Haut-Commissariat au Plan (HCP) ou les quatre à la fois.
En attendant ce jour béni de vérité, qui nous permettra peut-être, de tirer les nombreux et précieux enseignements d’une crise dont nous ne sommes pas encore sortis, doit-on se contenter des séances mensuelles de questions orales d’El Othmani, dont le ton autosatisfait ne fera sûrement que s’exacerber, en cette dernière année de législature marquée par une ambiance pré-électoraliste propice aux embrouilles ?
Ce serait oublier le rôle des médias, mais également de l’opposition, dont la mission consiste justement à pointer le curseur sur les nombreux dysfonctionnements qui émaillent la gestion gouvernementale de cette crise, et dont la liste ne fait que se rallonger, jour après jour. Après les innombrables cafouillages qui ont entaché le confinement et le déconfinement, ceux qui ont marqué la rentrée scolaire, en passant par les multiples pénuries et anomalies toujours d’actualité en matière de politique sanitaire et de gestion des hôpitaux, nous revoilà confrontés à un énième gâchis. Il s’agit de l’échec de la mise en œuvre de l’application Wiqaytna pourtant officiellement opérationnelle depuis le début du mois de juin.
Ce gadget technologique, développé gratuitement par le ministère de l’Intérieur en partenariat avec un conglomérat d’entreprises et d’acteurs marocains privés et bénévoles, puis confié au ministère de la Santé qui était censé en assurer la mise à jour à travers son alimentation en data, a fini par tomber en désuétude en moins de cinq mois d’existence.
Au moment où le Maroc a franchi le cap inquiétant des 3.000 contaminations par jour, avec comme perspective l’explosion du nombre d’interactions et de cas contacts, le tout dans un contexte de préréouverture des frontières nationales en vue d’une relance laborieuse du tourisme, cette application qui n’a émis aucune notification à ce jour, se retrouve perdue dans les méandres des lourdeurs administratives et du manque de coordination intra-gouvernementale.
El Othmani devra en répondre lors de sa prochaine séance de questions orales.
En attendant ce jour béni de vérité, qui nous permettra peut-être, de tirer les nombreux et précieux enseignements d’une crise dont nous ne sommes pas encore sortis, doit-on se contenter des séances mensuelles de questions orales d’El Othmani, dont le ton autosatisfait ne fera sûrement que s’exacerber, en cette dernière année de législature marquée par une ambiance pré-électoraliste propice aux embrouilles ?
Ce serait oublier le rôle des médias, mais également de l’opposition, dont la mission consiste justement à pointer le curseur sur les nombreux dysfonctionnements qui émaillent la gestion gouvernementale de cette crise, et dont la liste ne fait que se rallonger, jour après jour. Après les innombrables cafouillages qui ont entaché le confinement et le déconfinement, ceux qui ont marqué la rentrée scolaire, en passant par les multiples pénuries et anomalies toujours d’actualité en matière de politique sanitaire et de gestion des hôpitaux, nous revoilà confrontés à un énième gâchis. Il s’agit de l’échec de la mise en œuvre de l’application Wiqaytna pourtant officiellement opérationnelle depuis le début du mois de juin.
Ce gadget technologique, développé gratuitement par le ministère de l’Intérieur en partenariat avec un conglomérat d’entreprises et d’acteurs marocains privés et bénévoles, puis confié au ministère de la Santé qui était censé en assurer la mise à jour à travers son alimentation en data, a fini par tomber en désuétude en moins de cinq mois d’existence.
Au moment où le Maroc a franchi le cap inquiétant des 3.000 contaminations par jour, avec comme perspective l’explosion du nombre d’interactions et de cas contacts, le tout dans un contexte de préréouverture des frontières nationales en vue d’une relance laborieuse du tourisme, cette application qui n’a émis aucune notification à ce jour, se retrouve perdue dans les méandres des lourdeurs administratives et du manque de coordination intra-gouvernementale.
El Othmani devra en répondre lors de sa prochaine séance de questions orales.
Majd EL ATOUABI