L’auteur de «Lili Touil» est en colère. Il se dit loin de toute cette polémique stérile provoquée par son neveu, fils du défunt Hassan. «Une affaire judiciaire est une affaire judiciaire. Elle n’a rien à voir avec le parcours d’un artiste qui est censé respecter la loi», tonne-t-il.
C’est parti d’une décision de justice ordonnant l’évacuation de la maison qu’occupe une partie de la famille Megri aux Oudayas à Rabat, la propriétaire voulant légitimement récupérer son bien. Lorsque le verdict tombe après des années d’instruction, le jeune Megri convoque une certaine presse, use de la «liberté» d’expression qu’offrent les réseaux sociaux et plonge dans une agitation absolue. «Les frères Megri ne sont pas concernés par ce qu’il diffuse. Des sorties médiatiques fausses, improvisées, insensées. Cette attitude frôle le ridicule. Il ne nous a pas demandé notre avis et se permet de diffuser nos photos et nos chansons, souillant ainsi notre image et notre réputation», poursuit Younes, écoeuré.
D’autant que sur les réseaux, les contributeurs donnent majoritairement raison à la propriétaire. «Les frères Megri ont toujours été discrets et ils le resteront. Leur seul souci est la création artistique loin de ce buzz que la progéniture de Hassan développe avec hystérie pour se faire connaître elle-même au lieu de défendre dignement une cause.»
«Qu’il respecte la mémoire de son père»
Il y a quelques jours, le ministre de la Culture a apporté son soutien moral à Younes et Mahmoud lors d’une audience au sein de son département. «Les frères Megri respectent la loi comme chaque citoyen marocain et ne se considèrent pas au-dessus d’elle. Ce que fait ce jeune ne concerne que sa personne et si ça continue, nous demanderons réhabilitation. Cette folie doit cesser. Elle fait honte non seulement à la famille Megri mais à tous les Marocains qui l’ont aimée et cela depuis plus de cinquante ans», souligne Younes avec vigueur. Il est vrai que des sorties comme un Tic Toc devenu viral où il est mentionné par le neveu que les Frères ont tout appris aux Marocains est d’une puérilité assommante.
Younes n’en revient toujours pas : «Qu’il respecte au moins la mémoire de son père qui a tant donné à la chanson marocaine et qu’il évite de le traîner dans la boue.» Younes qui n’enregistre qu’une seule chanson («Hey Di Dam Dam») avec ses frères et soeur est pourtant loin, géographiquement, de cette non-affaire : «Ce que je trouve anormal, c’est qu’on m’associe à cela. Je me suis tu au début de cette histoire mais maintenant basta. Il faut arrêter cette mascarade. Il faut que ce mauvais feuilleton prenne fin ! Moi, je suis un artiste. Je n’ai jamais prétendu donner des leçons. Je ne donne que de l’amour car je ne reçois que de l’amour en retour.»
C’est parti d’une décision de justice ordonnant l’évacuation de la maison qu’occupe une partie de la famille Megri aux Oudayas à Rabat, la propriétaire voulant légitimement récupérer son bien. Lorsque le verdict tombe après des années d’instruction, le jeune Megri convoque une certaine presse, use de la «liberté» d’expression qu’offrent les réseaux sociaux et plonge dans une agitation absolue. «Les frères Megri ne sont pas concernés par ce qu’il diffuse. Des sorties médiatiques fausses, improvisées, insensées. Cette attitude frôle le ridicule. Il ne nous a pas demandé notre avis et se permet de diffuser nos photos et nos chansons, souillant ainsi notre image et notre réputation», poursuit Younes, écoeuré.
D’autant que sur les réseaux, les contributeurs donnent majoritairement raison à la propriétaire. «Les frères Megri ont toujours été discrets et ils le resteront. Leur seul souci est la création artistique loin de ce buzz que la progéniture de Hassan développe avec hystérie pour se faire connaître elle-même au lieu de défendre dignement une cause.»
«Qu’il respecte la mémoire de son père»
Il y a quelques jours, le ministre de la Culture a apporté son soutien moral à Younes et Mahmoud lors d’une audience au sein de son département. «Les frères Megri respectent la loi comme chaque citoyen marocain et ne se considèrent pas au-dessus d’elle. Ce que fait ce jeune ne concerne que sa personne et si ça continue, nous demanderons réhabilitation. Cette folie doit cesser. Elle fait honte non seulement à la famille Megri mais à tous les Marocains qui l’ont aimée et cela depuis plus de cinquante ans», souligne Younes avec vigueur. Il est vrai que des sorties comme un Tic Toc devenu viral où il est mentionné par le neveu que les Frères ont tout appris aux Marocains est d’une puérilité assommante.
Younes n’en revient toujours pas : «Qu’il respecte au moins la mémoire de son père qui a tant donné à la chanson marocaine et qu’il évite de le traîner dans la boue.» Younes qui n’enregistre qu’une seule chanson («Hey Di Dam Dam») avec ses frères et soeur est pourtant loin, géographiquement, de cette non-affaire : «Ce que je trouve anormal, c’est qu’on m’associe à cela. Je me suis tu au début de cette histoire mais maintenant basta. Il faut arrêter cette mascarade. Il faut que ce mauvais feuilleton prenne fin ! Moi, je suis un artiste. Je n’ai jamais prétendu donner des leçons. Je ne donne que de l’amour car je ne reçois que de l’amour en retour.»
A. H.