Le moins que l’on puisse dire est que cette semaine fut marquée par des annonces économiques, aussi fortes que contrastées. D’un côté, le wali de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri, a offert un cadeau inattendu de fin d’année en baissant le taux directeur de 25 points de base, insufflant une dose d’espoir pour les mois à venir. De l’autre, le HautCommissariat au Plan (HCP) a dressé un tableau sombre d’un marché de travail en déclin, poursuivant inexorablement sa trajectoire baissière. Avec un taux de chômage estimé à 13.6% au troisième trimestre de l’année courante… l’économie nationale semble naviguer à vue.
Et si durant les vingt dernières années, on entendait çà et là que les rapports du HCP, sous la houlette d’Ahmed Lahlimi, avaient une fâcheuse tendance à voir la moitié vide du verre, ou encore qu’ils étaient pessimistes, voire exagérés, voilà qu’aujourd’hui, avec Chakib Benmoussa à sa tête, homme d’État à la stature rassurante, l’Institution livre un bilan dans la même veine. Elle affirme ainsi qu’elle n’est pas le reflet de ses dirigeants, mais bien une entité à part entière, dont la mission est de dévoiler les gloires et les déboires de notre pays.
Ceci dit, ce constat sans appel interpelle à plus d’un titre sur l’impératif de restructurer le marché de l’emploi qui subit un effondrement progressif, dont les principales victimes sont nulles autres que les jeunes et les populations rurales, piégés dans une sorte de spirale d’exclusion et de négligence. L’Exécutif, qui s’est fixé l’objectif de créer 500.000 emplois privés à horizon 2026, a d’ores et déjà formé un Comité interministériel pour d’abord situer le couac et ensuite apporter des solutions adaptées au tissu social national, car les chiffres obtenus vont à l’encontre des chantiers et initiatives lancés par l’Etat. Mais pour résoudre l’équation compliquée de l’emploi, il faut d’abord soigner les plaies de notre système éducatif, de sorte à pouvoir former notre élément humain à poser les bonnes questions, choisir les bonnes voies et faire les bons choix. Le patron de la Banque centrale l’a bien résumé : «Mieux on le formera en amont, moins on aura de problèmes en aval».
Et si durant les vingt dernières années, on entendait çà et là que les rapports du HCP, sous la houlette d’Ahmed Lahlimi, avaient une fâcheuse tendance à voir la moitié vide du verre, ou encore qu’ils étaient pessimistes, voire exagérés, voilà qu’aujourd’hui, avec Chakib Benmoussa à sa tête, homme d’État à la stature rassurante, l’Institution livre un bilan dans la même veine. Elle affirme ainsi qu’elle n’est pas le reflet de ses dirigeants, mais bien une entité à part entière, dont la mission est de dévoiler les gloires et les déboires de notre pays.
Ceci dit, ce constat sans appel interpelle à plus d’un titre sur l’impératif de restructurer le marché de l’emploi qui subit un effondrement progressif, dont les principales victimes sont nulles autres que les jeunes et les populations rurales, piégés dans une sorte de spirale d’exclusion et de négligence. L’Exécutif, qui s’est fixé l’objectif de créer 500.000 emplois privés à horizon 2026, a d’ores et déjà formé un Comité interministériel pour d’abord situer le couac et ensuite apporter des solutions adaptées au tissu social national, car les chiffres obtenus vont à l’encontre des chantiers et initiatives lancés par l’Etat. Mais pour résoudre l’équation compliquée de l’emploi, il faut d’abord soigner les plaies de notre système éducatif, de sorte à pouvoir former notre élément humain à poser les bonnes questions, choisir les bonnes voies et faire les bons choix. Le patron de la Banque centrale l’a bien résumé : «Mieux on le formera en amont, moins on aura de problèmes en aval».