Le périple sahélien peut se transformer subitement en chemin de croix pour de nombreux camionneurs marocains qui sillonnent les routes de l’Afrique de l’Ouest. Un convoi a miraculeusement survécu à des échanges de tirs entre l’Armée malienne et quelques groupes armés à Nioro-du-Sahel. Des dizaines de camions marocains ont été pris pour cible par les tirs des rebelles, qualifiés de terroristes par le gouvernement malien, qui ont finalement été neutralisés par les troupes de Bamako.
Ceci nous rappelle le sort tragique des deux camionneurs marocains, tués en septembre 2021, par des groupes cagoulés dans un acte de sabotage où la main invisible des services algériens avait été invoquée. Compte tenu des liaisons dangereuses et avérées du régime algérien avec les groupuscules jugés séparatistes par Bamako, cette hypothèse n’a eu de cesse de gagner en crédibilité. Quoiqu’elle soit si périlleuse et exposée aux mutineries, cette zone frontalière à l’Ouest du Mali, comme tout l’axe menant vers Bamako, reste un passage indispensable dans le commerce transsaharien. D’où le calvaire des camionneurs marocains qu’il faut plus que jamais protéger. Il est temps de renforcer les dispositifs sécuritaires pour assurer la pérennité des flux de marchandises dans cette zone, à laquelle le Maroc veut donner un débouché maritime avec l’initiative de la Façade Atlantique. Ce plan, unanimement salué par des Etats du Sahel, y compris la Mauritanie, dont l’adhésion est acquise, offre une dimension maritime au commerce interafricain au service d’une zone longtemps en quête d’intégration, certes, difficile mais possible. Au-delà du Sahel, cet idéal parle, en même temps, à toute l’Afrique de l’Ouest, où le Ghana a coupé ses liens avec le Polisario par un geste fort, dû certainement à une volonté d’adhésion à l’initiative marocaine, dont tout le monde reconnaît désormais le sérieux et l’intérêt. En témoignent les récents propos du président Emmanuel Macron qui a fait part de la volonté de la France de s’en inspirer afin de se réinventer en Afrique dans une nouvelle approche de coopération radicalement opposée aux vieilles lunes de la Françafrique.
Ceci nous rappelle le sort tragique des deux camionneurs marocains, tués en septembre 2021, par des groupes cagoulés dans un acte de sabotage où la main invisible des services algériens avait été invoquée. Compte tenu des liaisons dangereuses et avérées du régime algérien avec les groupuscules jugés séparatistes par Bamako, cette hypothèse n’a eu de cesse de gagner en crédibilité. Quoiqu’elle soit si périlleuse et exposée aux mutineries, cette zone frontalière à l’Ouest du Mali, comme tout l’axe menant vers Bamako, reste un passage indispensable dans le commerce transsaharien. D’où le calvaire des camionneurs marocains qu’il faut plus que jamais protéger. Il est temps de renforcer les dispositifs sécuritaires pour assurer la pérennité des flux de marchandises dans cette zone, à laquelle le Maroc veut donner un débouché maritime avec l’initiative de la Façade Atlantique. Ce plan, unanimement salué par des Etats du Sahel, y compris la Mauritanie, dont l’adhésion est acquise, offre une dimension maritime au commerce interafricain au service d’une zone longtemps en quête d’intégration, certes, difficile mais possible. Au-delà du Sahel, cet idéal parle, en même temps, à toute l’Afrique de l’Ouest, où le Ghana a coupé ses liens avec le Polisario par un geste fort, dû certainement à une volonté d’adhésion à l’initiative marocaine, dont tout le monde reconnaît désormais le sérieux et l’intérêt. En témoignent les récents propos du président Emmanuel Macron qui a fait part de la volonté de la France de s’en inspirer afin de se réinventer en Afrique dans une nouvelle approche de coopération radicalement opposée aux vieilles lunes de la Françafrique.
