Un groupe d’entreprises portugaises effectue, du 11 au 14 décembre à Casablanca, une visite d’affaires à l’initiative de la Chambre de Commerce, d'Industrie et de Services du Portugal au Maroc (CCISPM) et du groupe de conseil EXUMAS en partenariat avec la Chambre de Commerce, d’industrie et Services de Casablanca-Settat  (CCIS).

La délégation portugaise est composée de plus de 25 entreprises œuvrant principalement dans des secteurs à haute valeur ajoutée. Il s’agit notamment des secteurs  de l’industrie agroalimentaire, transport et logistique, meubles, BTP, nouvelles technologies de l’information, énergie, cuir, tourisme et la métallurgie. L’objectif est, bien-entendu, de développer des relations B2B entre les entreprises portugaises et leurs homologues marocaines, mais aussi de promouvoir les échanges commerciaux et renforcer des partenariats entre les deux pays.

Lors de cette mission, un séminaire est  prévu aujourd’hui, où les participants traiteront  des mécanismes à même d’accélérer les synergies et les dynamiques entrepreneuriales des deux communautés d’affaires marocaine et portugaise. L’événement comptera sur la présence de l’Ambassadeur du Portugal au Maroc ainsi que le Président de la Chambre de Commerce, d'Industrie et Services de Casablanca-Settat et sera suivi d’une série de rencontres B2B entre les acteurs marocains et portugais. 

Une réunion de travail est programmée pour discuter de la mise en place des programmes d’échanges entre les différentes institutions participantes.

Karim Cheikh a été reconduit à la tête du Groupement des industries marocaines aéronautiques et spatiales (GIMAS) qui regroupe 130 membres sur les 140 entreprises recensées, représentant plus de 97% du chiffre d’affaires du secteur. « Le bilan du président pour ce premier mandat démontre de la capacité de la fédération à tirer le secteur vers le haut, dans le cadre d’une vision long-terme consensuelle et partagée », précise le Groupement. Le secteur de l’aéronautique enregistre une croissance de plus de 20%, ces deux dernières années, avec des emplois qualifiés de 17.500 - dont 42% de femmes - et un taux d’intégration locale de 38%.

Karim Cheikh a présenté les défis majeurs auquel devra faire face le secteur, devant une croissance soutenue sur les 20 prochaines années, qui consistent principalement en la capacité du Maroc à s’intégrer dans les évolutions technologiques historiques que connaît le secteur.  La fabrication additive, l’Intelligence Artificielle, le Big Data, l’industrie 4.0 doivent être présents encore plus dans le secteur car ils conditionnent la pérennisation et la montée en gamme des entreprises marocaines, a-t-il souligné. De ce fait, la mise en place des infrastructures adéquates et la formation des profils dans ces domaines seront nécessaires. Aussi, le GIMAS œuvre à développer davantage le tissu local en se donnant l’ambition d’accompagner 20 TPME marocaines à parrainer par des grands donneurs d’ordre, dans le cadre d’un dispositif novateur dédié qui est encore en cours de discussion avec les partenaires institutionnels.

Le groupe Engie vient de créer un nouveau pôle intégré au Maroc. Il s’agit d’une seule entité qui réunit ses trois filiales, à savoir : Cofely Maroc, ex-Spie et Engie Finatech Services au sein des mêmes bâtiments sis au niveau de la zone industrielle de Lissasfa.

Baptisée ENGIE Services Maroc, cette structure offrira des solutions clients liées à la maintenance multi-technique et à l’installation électrique et articulées autour de solutions intégrées, allant du financement jusqu’à l’installation, la maintenance et l’opérationnalisation. Ces services ciblent en particulier les entreprises et les collectivités locales afin de mieux répondre aux attentes du marché. « Nous devons assister nos clients dans cette transition et les aider à produire leur propre énergie », a souligné le PDG d’Engie Services Maroc.

Le Maroc et l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) viennent de signer un programme d’action pour la période 2020-2021.

Objectif : approfondir la coopération bilatérale dans les domaines de la sécurité énergétique, des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique, du renforcement des capacités et des données statistiques.

Ce programme vise à répondre aux besoins spécifiques du Royaume, devenu membre associé de l’Agence en novembre 2016, en matière de transition vers une économie à bas carbone. A ce titre, le ministère de l’Energie et l’AIE travailleront ensemble pour atteindre les objectifs énoncés dans le plan énergétique du Royaume. Rappelons que cette collaboration a débuté en 2007, dans les domaines de la politique énergétique, des statistiques et de la R&D.

La CGEM, pourtant encore sonnée par la crise interne consécutive à la démission forcée de son ancien président, a soumis ses propositions d'amendement au projet de la loi des finances 2020.

Déposées avec quelques semaines de retard, dans des conditions difficiles, ces propositions d'amendements ne manquent pas pour autant d'intérêt.

Mais au vu de la situation dispersée des rangs d'un patronat toujours décapité, rien ne laisse présager que ces amendements seront tous pris en compte. Sans un patron des patrons imposant, le forcing ne sera pas le même !  Revue des «suggestions» les plus pertinentes.

Le Secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, entame une visite au Maroc, au cours de laquelle il est prévu qu’il soit reçu par SM le Roi. Le Maroc et les Etats-Unis entretiennent d’anciennes et solides relations et coopèrent dans un large spectre de domaines, leurs liens étant, toutefois, naturellement sensibles aux profonds bouleversements géopolitiques qui refaçonnent la face du monde, la région du Moyen Orient encore plus que d’autres.

Comme la seule constante sont les intérêts de chaque Etat qu’il lui est légitime de privilégier, c’est à l’aune de la cause nationale prioritaire qu’il est intéressant d’examiner les relations maroco-américaines.