Dans une mise au point parvenue à l'Opinion, la Délégation Générale à l'Administration Pénitentiaire et à la Réinsertion (DGAPR) dément les informations relayées par voie de presse selon lesquelles des détenus de la Salafiya Jihadiya incarcérés dans la prison locale de Rass El Ma à Fès seraient entrés en grève de la faim. La DGAPR informe qu'il s'agit tout au plus d'une tentative de pression orchestrée par une douzaine de détenus arrêtés dans le cadre d'affaires liées au terrorisme pour bénéficier de quelques traitements de faveur dont le rallongement du temps de promenade dans la cours e la prison, l'ouverture permanente des portes de leurs cellules pendant le jour, le rallongement de la durée des appels téléphoniques aux proches et l'augmentation de leurs cotas d'achats dans la boutique de la prison. Afin d'obtenir ces largesses, les prisonniers auraient fomentés le 29 avril des troubles et jeté leurs plateaux repas dans le couloirs du quartier où ils sont emprisonnés.