Ennahar, le journal quotidien arabophone algérien connu pour être le porte-voix et organe de propagande par excellence du régime du clan déchu des Bouteflika a cessé de paraître. Asphyxié par les difficultés financières, conjugués à la multiplication des soucis politiques du clan qui l'a créé il y a de cela treize années, Ennahar met fin à sa version papier, mais reste présent en ligne. « La situation matérielle que vit le journal depuis le mois de février ne permet plus la poursuite de son édition, notamment après l’arrêt de la publicité publique, principale ressource », explique l’administration du journal. Pour rappel, Ani Rahmani, le directeur du groupe médiatique éponyme dont dépend Ennahar et qui dispose également d’une chaîne de télévision connue pour son hostilité envers le Maroc, fait partie des personnalités incarcérés dans le cadre de la campagne d’assainissement lancée à l’encontre des symboles du régime déchu de Bouteflika en vue de calmer le bouillonnement de la rue algérienne.
 
 

Dans une mise au point parvenue à l'Opinion, la Délégation Générale à l'Administration Pénitentiaire et à la Réinsertion (DGAPR) dément les informations relayées par voie de presse selon lesquelles des détenus de la Salafiya Jihadiya incarcérés dans la prison locale de Rass El Ma à Fès seraient entrés en grève de la faim. La DGAPR informe qu'il s'agit tout au plus d'une tentative de pression orchestrée par une douzaine de détenus arrêtés dans le cadre d'affaires liées au terrorisme pour bénéficier de quelques traitements de faveur dont le rallongement du temps de promenade dans la cours e la prison, l'ouverture permanente des portes de leurs cellules pendant le jour, le rallongement de la durée des appels téléphoniques aux proches et l'augmentation de leurs cotas d'achats dans la boutique de la prison. Afin d'obtenir ces largesses, les prisonniers auraient fomentés le 29 avril des troubles et jeté leurs plateaux repas dans le couloirs du quartier où ils sont emprisonnés.    

La situation de crise sanitaire liée au Covid-19 aura des répercussions négatives sur le reste de l’année 2020, en termes de ventes, d’encaissement et de production, impactant ainsi le chiffre d’affaires et le résultat net de l’exercice 2020 du Groupe, a alerté Addoha Douja Promotion. « Ces impacts feront l’objet d’une communication spécifique aux actionnaires une fois affinés sur les prochaines semaines », a fait savoir le groupe dans son rapport financier annuel de 2019.

“Entre le 2 mars, date de la détection du 1er cas positif au covid-19 au Maroc et le 23 mars, date de l’officialisation de l’usage de la chloroquine comme traitement précoce, nous  avons remarqué une nette réduction de la dangerosité et de la morbidité du coronavirus”, c’est ce que vient de déclarer Khalid Aït Taleb, le ministre marocain de la santé lors de son passage sur 2M, jeudi soir. Le ministre a également déclaré que cette réduction dont l’effet le plus visible est l’augmentation du taux de guérison s’explique également et à 80% par les mesures de confinement. Confinement à propos duquel le ministre de la santé a préféré rester prudent, n’avançant aucun pronostic quant à sa reconduction ou non après la date annoncée du 20 mai. 

Selon Mariam Cherqaoui, professeure universitaire et experte en économie, finance et entrepreneuriat, «la responsabilité est partagée entre secteur privé et public pour réhabiliter le fonctionnement des entreprises marocaines et les utiliser comme levier important de déclinaison opérationnelle des stratégies publiques sectorielles en cette période de crise». Elle ajoute que le partenariat public-privé doit être la priorité de la relance économique après la crise du Coronavirus (Covid-19), dans la perspective de faire émerger un tissu d›entreprises nationales résilientes et compétitives.