Selon deux chercheurs allemands, la pollution de l'air associée à la production d'énergie, en s'appuyant sur des centrales électriques au charbon, au gaz ou au pétrole, coûte au Maroc 18% du PIB.
Dans le détail, le coût externe de la pollution atmosphérique associée à cette production, au titre de l'année 2015, est estimé à environ 18 milliards d'euros (plus de 190 milliards de dirhams), soit 18% du PIB marocain, pour les trois centrales en exploitation. Charbon à Mohammedia, Jorf Lasfar et Jerada.
Pour persuader les décideurs d'investir dans les énergies renouvelables, les chercheurs expliquent que ces coûts externes de la pollution de l'air peuvent servir à savoir combien nous devrions dépenser pour réduire les émissions de carbone.
Le Maroc a l'intention de construire une nouvelle centrale électrique au charbon à Nador d'ici 2023, d'une capacité de 1 320 mégawatts, et d'augmenter la capacité de la centrale électrique de Jerada de 350 mégawatts d'ici 2022, rappelle-t-on.